La Corse est une terre naturelle et naturellement belle. Elle doit le rester même s'il est évident que nous devons vivre avec notre ère et les conséquences de la vie moderne.
Pour autant, il ne faudrait pas faire n'importe quoi n'importe où et c'est l'alerte qu'est posée par le collectif Campa Indè Vaddi.
Cette association regroupant les habitants de la vallée du Prunelli et de la rive Sud est maintenant mobilisés depuis plusieurs mois afin de que périclite le projet de stockage de déchets dans une zone déjà classée "Prioritaire Incendie".
Cette zone à quelques 8km du l'aéroport engendrerait une migration importante de goéland, très attirés par les déchets (source d'alimentation ... et d'intoxication par la même occasion). Or, une "zone franche" de 13km est prévue en matière de sécurité aérienne pour éviter les accidents avec les avions qui décollent et atterrissent sur l'aéroport d'Ajaccio. Ces accidents, contre lesquels chaque jour les pompiers sont sensibilisés et que les agents techniques au sol sont contraints de réparer, sont une source d'insécurité quotidienne.
C'est pourquoi samedi matin les contestataires du collectif Campa Indè Vaddi s'étaient mobilisé à la porte d'arrivée de l'Aéroport Napoléon-Bonaparte.
Pour autant, il ne faudrait pas faire n'importe quoi n'importe où et c'est l'alerte qu'est posée par le collectif Campa Indè Vaddi.
Cette association regroupant les habitants de la vallée du Prunelli et de la rive Sud est maintenant mobilisés depuis plusieurs mois afin de que périclite le projet de stockage de déchets dans une zone déjà classée "Prioritaire Incendie".
Cette zone à quelques 8km du l'aéroport engendrerait une migration importante de goéland, très attirés par les déchets (source d'alimentation ... et d'intoxication par la même occasion). Or, une "zone franche" de 13km est prévue en matière de sécurité aérienne pour éviter les accidents avec les avions qui décollent et atterrissent sur l'aéroport d'Ajaccio. Ces accidents, contre lesquels chaque jour les pompiers sont sensibilisés et que les agents techniques au sol sont contraints de réparer, sont une source d'insécurité quotidienne.
C'est pourquoi samedi matin les contestataires du collectif Campa Indè Vaddi s'étaient mobilisé à la porte d'arrivée de l'Aéroport Napoléon-Bonaparte.
Projet d'arrêté de refus préfectoral en instance
Ce projet qui ne fait aucunement l'unanimité auprès de la population est également pointé du doigt par les autorités. En effet, la DGAC, CODERST, et la commission d'enquête publique via le commissaire-enquêteur, ont tous formulé un avis défavorable.
Et la préfecture, elle-même informait l'association qu'un projet d'arrêté de refus d'autorisation d'exploiter cette installation était en cours.
"Tant que rien n'est signé nous restons mobilisés" expliquait l'un des membres du collectif. "Corse Euro Déchets" a encore 15 jours devant lui pour intenter un recours. Rien n'est donc gagné même s'il est vrai qu'un tel projet, bien qu'essentiel au problème de traitement des déchets, est "une gageure au plan économique, rural et écologique"
A l'appui de son argumentation Campa Indè Vaddi cite les exemples concrets du domaine d'Agriculture Paysanne "Ortu-Boscu" dont l'ambition est de développer un maréchage biologique et d'accueillir le public qui se voit contraint de respecter toutes les normes de sécurités incendies liées à sa localisation. Située à 800m à vol d'oiseau, le centre d'Albitreccia serait, quant à lui, non seulement un risque incendiaire évident (souvenons nous des différents départs de feu sur le site de Saint Antoine) mais également une aberration en raison de la proximité des zones (maraichage et décharge.
De plus le village de Monterosso, situé à moins de 3 km, au-dessus de la seule et unique route d'accès, risquerait d'être totalement enclavé en cas de départ de feu... sans parler que la progression naturelle du feu en amont qui ne tarderait pas à mettre les habitants en péril imminent.
Et la préfecture, elle-même informait l'association qu'un projet d'arrêté de refus d'autorisation d'exploiter cette installation était en cours.
"Tant que rien n'est signé nous restons mobilisés" expliquait l'un des membres du collectif. "Corse Euro Déchets" a encore 15 jours devant lui pour intenter un recours. Rien n'est donc gagné même s'il est vrai qu'un tel projet, bien qu'essentiel au problème de traitement des déchets, est "une gageure au plan économique, rural et écologique"
A l'appui de son argumentation Campa Indè Vaddi cite les exemples concrets du domaine d'Agriculture Paysanne "Ortu-Boscu" dont l'ambition est de développer un maréchage biologique et d'accueillir le public qui se voit contraint de respecter toutes les normes de sécurités incendies liées à sa localisation. Située à 800m à vol d'oiseau, le centre d'Albitreccia serait, quant à lui, non seulement un risque incendiaire évident (souvenons nous des différents départs de feu sur le site de Saint Antoine) mais également une aberration en raison de la proximité des zones (maraichage et décharge.
De plus le village de Monterosso, situé à moins de 3 km, au-dessus de la seule et unique route d'accès, risquerait d'être totalement enclavé en cas de départ de feu... sans parler que la progression naturelle du feu en amont qui ne tarderait pas à mettre les habitants en péril imminent.
Prise de conscience de la valorisation des déchets
L'association souhaite que l'ensemble des élus, qu'ils soient actuellement en campagne ou non, prennent en compte les problèmes de déchets dans leur ensemble et que le plan de gestion des déchets, en cours, ne soit pas qu'une ébauche.
En effet, la zone qu'ils défendent accueille non seulement une zone maraichère en développement, mais aussi plus de 100 hectares de vignes appellation AOC Ajaccio tels que Capitoro ou Ornasca.
C'est également une zone de forage d'eau potable avec le Prunelli et au-delà, il leur semble inconcevable qu'Ajaccio se retrouve "encerclée" par une succession de sites pollués.
En effet, la zone qu'ils défendent accueille non seulement une zone maraichère en développement, mais aussi plus de 100 hectares de vignes appellation AOC Ajaccio tels que Capitoro ou Ornasca.
C'est également une zone de forage d'eau potable avec le Prunelli et au-delà, il leur semble inconcevable qu'Ajaccio se retrouve "encerclée" par une succession de sites pollués.
Le communiqué de Campa Indè Vaddi
Les habitants de la vallée du Prunelli, de la rive sud, les associations, sont toujours mobilisés et réaffirment leur opposition contre le projet de centre de stockage de déchets sur la commune d’Albitreccia. La population se félicite de cette décision qui respecte les équilibres naturels et humains. Également confortée par les avis défavorables d'experts à ce projet d’enfouissement, elle reste néanmoins vigilante, car le dossier n’est pas encore « enterré » puisque la société porteuse du projet peut encore présenter un recours.
Les risques majeurs que nous dénonçons peuvent encore être remis en question par l’urgence du choix d’un site pour les déchets du bassin ajaccien et surtout à cause du retard que la Corse a accumulé en matière de retraitement des déchets.
Le site d’Albitreccia a été dénoncé dangereux pas les autorités compétentes et a démontré que son périmètre d’impact ne se limitait pas qu’à quelques villageois, mais à une bien plus large population. Nous estimons que notre sécurité, dans les airs et sur la route, notre santé par l’eau et par l’air, notre environnement par son sol et son sous-sol, ne méritent aucune compromission.
C’est aussi l’occasion pour nous de répéter que la recherche d’une alternative satisfaisante au tout enfouissement de nos déchets ménagers doit passer par un vrai tri-valorisation dans le cadre du Plan de Gestion et de Prévention des Déchets Non Dangereux.
Nous attendons maintenant, l’arrêté de refus d’autorisation d’exploiter ce centre de stockage de déchets
Le site d’Albitreccia a été dénoncé dangereux pas les autorités compétentes et a démontré que son périmètre d’impact ne se limitait pas qu’à quelques villageois, mais à une bien plus large population. Nous estimons que notre sécurité, dans les airs et sur la route, notre santé par l’eau et par l’air, notre environnement par son sol et son sous-sol, ne méritent aucune compromission.
C’est aussi l’occasion pour nous de répéter que la recherche d’une alternative satisfaisante au tout enfouissement de nos déchets ménagers doit passer par un vrai tri-valorisation dans le cadre du Plan de Gestion et de Prévention des Déchets Non Dangereux.
Nous attendons maintenant, l’arrêté de refus d’autorisation d’exploiter ce centre de stockage de déchets