Voici leur communiqué :
« Depuis 15 jours l'inquiétude grandit et la colère gronde autour de la classe de CM1-CM2 de l'école élémentaire U Petricciu à Cervioni. Pourquoi une enseignante non corsophone a-t-elle été nommée dans cette école bilingue - une des toutes premières en Corse - pour prendre en charge les 26 enfants ?
La semaine dernière, une délégation des représentants des parents d'élèves accompagnés des maires de Cervioni et Valle-di-Campuloru ont été reçus par l'inspecteur d'académie. À la sortie : la douche froide ! Qu'en est il du respect de la lettre cadre du rectorat (paragraphe sur le bilinguisme) ? Qu'en est il des ressources humaines existantes non affectées là où la logique l'indiquerait ? La porte du dialogue avec le rectorat semble s'être fermée.
Puis, c'est le corps enseignant qui a accepté de rencontrer une trentaine de parents disponibles vendredi soir. L'objectif : comprendre les aménagements internes d'enseignement dont les enfants bénéficieront.
Les modalités proposées sont :
- 3 classes sur 4 décloisonnées afin que les élèves de CM1 CM2 aient des séquences d'enseignement en langue corse (mathématiques, histoire, etc.) pendant que la maîtresse non corsophone encadrera l'autre classe.
- des projets pédagogiques, hors de l'école, mais pas avant le premier semestre 2019, avec des intervenants bilingues.
Ces propositions éducatives, si elles ont le mérite d'exister, ne seront toutefois que du saupoudrage en comparaison « du bain quotidien en langue corse » qui se fait habituellement en transversalité dans toutes les matières et dans les moments de partage !
Les parents de l'école n'ont pas d'autre choix que la mobilisation pour réclamer le dû des enfants, à savoir une école bilingue, donc des enseignants bilingues !
Pour cela, ils s'engagent dans « une mobilisation à plusieurs étages » :
- ce lundi, un courrier à l'inspection académique et une distribution de flyers en vue de fédérer les parents, les autres citoyens et les responsables politiques devant l'école et au rond-point de Prunete.
- puis, ils se laissent toute latitude pour faire évoluer leurs actions dans l'attente d'une réaction adéquate, intelligible et honnête du Rectorat de corse.
Un courrier a été envoyé ce jour à Saveriu Luciani, conseiller exécutif en charge de la langue corse à la Collectivité de Corse.
La pétition suivante circule dans tous les commerces de la.région : "Depuis la rentrée scolaire l’école primaire bilingue de Cervioni se trouve dans une situation délicate. En effet, suite à des changements au sein de l’équipe pédagogique, la classe de CM2 est aujourd’hui assurée par une enseignante non corsophone. Après de nombreuses réunions avec l’inspectrice d’académie et la rectrice, l’éducation nationale nous a promis que le bilinguisme serait assuré selon la méthode « une matière, une langue ». Notre école a toujours eu des instituteurs enseignant la langue corse, non pas à raison de 9 heures par semaine comme les textes l’exigent, mais en immersion quotidienne. Les parents d’élèves pour qui le Corse n’est pas une matière, mais bel et bien une langue vivante, n’acceptent pas cette situation. Le bilinguisme doit être enseigné en immersion. Notre revendication est donc simple : Un enseignant bilingue dans une école bilingue. Dès demain, les parents d’élèves s’engagent à mettre en place de nombreuses actions afin d’être entendu". "
« Depuis 15 jours l'inquiétude grandit et la colère gronde autour de la classe de CM1-CM2 de l'école élémentaire U Petricciu à Cervioni. Pourquoi une enseignante non corsophone a-t-elle été nommée dans cette école bilingue - une des toutes premières en Corse - pour prendre en charge les 26 enfants ?
La semaine dernière, une délégation des représentants des parents d'élèves accompagnés des maires de Cervioni et Valle-di-Campuloru ont été reçus par l'inspecteur d'académie. À la sortie : la douche froide ! Qu'en est il du respect de la lettre cadre du rectorat (paragraphe sur le bilinguisme) ? Qu'en est il des ressources humaines existantes non affectées là où la logique l'indiquerait ? La porte du dialogue avec le rectorat semble s'être fermée.
Puis, c'est le corps enseignant qui a accepté de rencontrer une trentaine de parents disponibles vendredi soir. L'objectif : comprendre les aménagements internes d'enseignement dont les enfants bénéficieront.
Les modalités proposées sont :
- 3 classes sur 4 décloisonnées afin que les élèves de CM1 CM2 aient des séquences d'enseignement en langue corse (mathématiques, histoire, etc.) pendant que la maîtresse non corsophone encadrera l'autre classe.
- des projets pédagogiques, hors de l'école, mais pas avant le premier semestre 2019, avec des intervenants bilingues.
Ces propositions éducatives, si elles ont le mérite d'exister, ne seront toutefois que du saupoudrage en comparaison « du bain quotidien en langue corse » qui se fait habituellement en transversalité dans toutes les matières et dans les moments de partage !
Les parents de l'école n'ont pas d'autre choix que la mobilisation pour réclamer le dû des enfants, à savoir une école bilingue, donc des enseignants bilingues !
Pour cela, ils s'engagent dans « une mobilisation à plusieurs étages » :
- ce lundi, un courrier à l'inspection académique et une distribution de flyers en vue de fédérer les parents, les autres citoyens et les responsables politiques devant l'école et au rond-point de Prunete.
- puis, ils se laissent toute latitude pour faire évoluer leurs actions dans l'attente d'une réaction adéquate, intelligible et honnête du Rectorat de corse.
Un courrier a été envoyé ce jour à Saveriu Luciani, conseiller exécutif en charge de la langue corse à la Collectivité de Corse.
La pétition suivante circule dans tous les commerces de la.région : "Depuis la rentrée scolaire l’école primaire bilingue de Cervioni se trouve dans une situation délicate. En effet, suite à des changements au sein de l’équipe pédagogique, la classe de CM2 est aujourd’hui assurée par une enseignante non corsophone. Après de nombreuses réunions avec l’inspectrice d’académie et la rectrice, l’éducation nationale nous a promis que le bilinguisme serait assuré selon la méthode « une matière, une langue ». Notre école a toujours eu des instituteurs enseignant la langue corse, non pas à raison de 9 heures par semaine comme les textes l’exigent, mais en immersion quotidienne. Les parents d’élèves pour qui le Corse n’est pas une matière, mais bel et bien une langue vivante, n’acceptent pas cette situation. Le bilinguisme doit être enseigné en immersion. Notre revendication est donc simple : Un enseignant bilingue dans une école bilingue. Dès demain, les parents d’élèves s’engagent à mettre en place de nombreuses actions afin d’être entendu". "