Voici le propos que la Garde des sceaux a très précisément tenu devant notre micro et ceux de nos confrères.
"Les détenus corses, je les transfère mais je me rends compte que personne ne veut tenir compte de l'information qui est transmise.
Il y a des règles. Vous savez que nous avons différentes catégories d'établissements et selon la catégorie des établissements les détenus peuvent être affectés ou non. En tout cas pour ce qui concerne les détenus qui sont originaires de la Corse la règle est exactement la même que pour tous les autres détenus. A savoir : le droit commun c'est le rapprochement. Le rapprochement du lieu d'origine, le rapprochement du lieu de présence de la famille et des amis. C'est une première chose. Mais compte tenu de la nature de nos établissements nous ne pouvons transférer en Corse que des détenus qui ont un reliquat de peine inférieur ou égal à 7 années.
"Nous avons transféré 35 personnes"
Ensuite nous tenons compte du désir des personnes parce que ces personnes ont fait l'objet d'une décision de justice. Elles conservent leur liberté de choix. Elles conservent leurs droits civiques.
Il y a à peu près la moitié des détenus concernés qui ne souhaitent pas être transférés en Corse.
Pour les autres, nous le faisons sur la base de la nature de nos établissements donc sur la base de ces 7 années de reliquat maximum de peine exécuté .
Depuis que je suis aux responsabilités, nous avons transféré 35 personnes ici."
"Les détenus corses, je les transfère mais je me rends compte que personne ne veut tenir compte de l'information qui est transmise.
Il y a des règles. Vous savez que nous avons différentes catégories d'établissements et selon la catégorie des établissements les détenus peuvent être affectés ou non. En tout cas pour ce qui concerne les détenus qui sont originaires de la Corse la règle est exactement la même que pour tous les autres détenus. A savoir : le droit commun c'est le rapprochement. Le rapprochement du lieu d'origine, le rapprochement du lieu de présence de la famille et des amis. C'est une première chose. Mais compte tenu de la nature de nos établissements nous ne pouvons transférer en Corse que des détenus qui ont un reliquat de peine inférieur ou égal à 7 années.
"Nous avons transféré 35 personnes"
Ensuite nous tenons compte du désir des personnes parce que ces personnes ont fait l'objet d'une décision de justice. Elles conservent leur liberté de choix. Elles conservent leurs droits civiques.
Il y a à peu près la moitié des détenus concernés qui ne souhaitent pas être transférés en Corse.
Pour les autres, nous le faisons sur la base de la nature de nos établissements donc sur la base de ces 7 années de reliquat maximum de peine exécuté .
Depuis que je suis aux responsabilités, nous avons transféré 35 personnes ici."