Ce dispositif de plus de 12 navires a, depuis dimanche dernier, ramassé plus de 1 000 m3 d’un mélange de carburant et d’eau de mer. Les experts estiment que, sur les 600m3 qui se sont initialement échappés de la soute du Virginia, près de 30% se sont évaporés ou ont été absorbés par le milieu.
On évalue aujourd’hui à moins de 2% le volume toujours présent dans l’eau soit moins du volume d’une camionnette utilitaire grand public.
Ce carburant se disperse de plus en plus finement sous forme de petites boulettes (taille « balle de golf » à « ballon de hand-ball ») difficiles à détecter et s’étendant sur une zone importante à plus de 30 km large des côtes.
"Pour adapter le mode d’action à ce reliquat, les moyens engagés vont désormais procéder par chalutage. Les navires traineront donc des poches de feutres afin d’intercepter au mieux les boulettes que le vent d’Est pourrait ramener vers la côte. Les prévisions météorologiques prévoient un renforcement de ce vent pour la journée du lundi 15 octobre ce qui limitera la capacité d’action des plus petits moyens sur zone."