Précédé par la garde napoléonienne, le cortège a pris ensuite la direction de la maison Bonaparte, afin de se rendre en face, sur la petite place dédiée au Roi de Rome et d’y déposer les gerbes.
Ce buste en bronze de l’héritier de Napoléon, que l'on doit sculpteur marseillais Jean-Elie Vezien, a été installé lors du centenaire de la mort de Letizia en 1936.
Une commémoration lourde de sens autour d’un décès non vraiment encore élucidé à ce jour.
A 51 ans, après de violents maux d’estomac qui le faisaient souffrir et agoniser depuis plus de huit semaines, Napoléon meurt. Le lendemain, le 6 mai 1821, Francesco Antommarchi, chirurgien corse, légiste expérimenté, et médecin traitant de Napoléon depuis près de deux ans procède à une autopsie à sa demande, afin que son fils, le roi de Rome, soit averti si une tumeur héréditaire était décelée.
Ce buste en bronze de l’héritier de Napoléon, que l'on doit sculpteur marseillais Jean-Elie Vezien, a été installé lors du centenaire de la mort de Letizia en 1936.
Une commémoration lourde de sens autour d’un décès non vraiment encore élucidé à ce jour.
A 51 ans, après de violents maux d’estomac qui le faisaient souffrir et agoniser depuis plus de huit semaines, Napoléon meurt. Le lendemain, le 6 mai 1821, Francesco Antommarchi, chirurgien corse, légiste expérimenté, et médecin traitant de Napoléon depuis près de deux ans procède à une autopsie à sa demande, afin que son fils, le roi de Rome, soit averti si une tumeur héréditaire était décelée.
Plusieurs autopsies concordantes
Le médecin légiste relèvera de nombreuses anomalies au niveau gastrique, parlant même « d’ulcère cancéreux fort étendu avec perforation ». Cinq autres médecins anglais, auront des conclusions concordantes à quelques nuances près avec celui d'Antommarchi. Pourtant, aujourd’hui encore, bien que la thèse de l’empoisonnement à l’arsenic soit écartée, des doutes persistent quant aux raisons du décès de Napoléon.
Alain Goldcher, auteur de Napoléon Ier, l'ultime autopsie (éditions SPM, 2012) écrira : "Ce qui l'a tué, c'est une anémie due à des saignements répétés, dont la cause est un ulcère de l'estomac, probablement dû à un syndrome dépressif et à une infection ancienne à Helicobacter pylori".
Alain Goldcher, auteur de Napoléon Ier, l'ultime autopsie (éditions SPM, 2012) écrira : "Ce qui l'a tué, c'est une anémie due à des saignements répétés, dont la cause est un ulcère de l'estomac, probablement dû à un syndrome dépressif et à une infection ancienne à Helicobacter pylori".
Un grand homme reconnu même par ses énemis
Napoléon n’avait aucune peur de la mort. Vivant pour l’honneur et la gloire il disait même que : « la mort n’est rien, mais vivre vaincu et sans gloire, c’est mourir tous les jours. »
Le lendemain, le gouverneur de l'île, sir Hudson Lowe, vint visiter la dépouille et constater le décès de Napoleon. En repartant, il déclara son admiration à ce grand homme : « Hé bien, Messieurs, c'était le plus grand ennemi de l'Angleterre et le mien aussi ; mais je lui pardonne tout. À la mort d'un si grand homme, on ne doit éprouver qu'une profonde douleur et de profonds regrets. »
Le lendemain, le gouverneur de l'île, sir Hudson Lowe, vint visiter la dépouille et constater le décès de Napoleon. En repartant, il déclara son admiration à ce grand homme : « Hé bien, Messieurs, c'était le plus grand ennemi de l'Angleterre et le mien aussi ; mais je lui pardonne tout. À la mort d'un si grand homme, on ne doit éprouver qu'une profonde douleur et de profonds regrets. »