La présidente de l’association, Sandra Morelli, a donné le ton en expliquant tout d’abord, les raisons de l’appel à ce rassemblement sur les réseaux sociaux : « ce qui nous inquiète, c’est que la place de la République disparaisse pour qu’y soient mis des bancs, une fontaine, un boulodrome, et aussi par rapport à la restriction de l’espace public des cafetiers ».
Jean Christophe Angelini, la rejointe dans ses propos en ajoutant : « nous avons répondu à cet appel avec l’idée que ce n’est pas un aboutissement, mais un point de départ. Le début des travaux de la place, étant prévus pour le 20 janvier, nous avons quinze jours pour bâtir un rapport de force sur le terrain juridique, et citoyen et non politique. Sont concernés tous les porto-vecchiais, tous les riverains, et les cafetiers dont nous sommes solidaires, mais aussi toutes celles et ceux qui ont plaisir depuis des années, à trouver ici une place publique, un lieu de passage, de rencontres, d’échanges, et qui maintenant voient s’ériger un certain nombre de choses qui ne conviennent à personne, sauf à une seule, le maire de Porto-Vecchio. »
Avec des détails précis, il argumenta : « cet espace qui est réduit, « on » veut le réduire encore davantage. Le manège est appelé à disparaitre, les terrasses, lieux d’échanges et de commerce sont appelées à être réduites de moitié. « On » prévoit un mobilier urbain, qui ne correspond, ni à l’architecture de Porto-Vecchio, ni à sa tradition. « On » voudrait y implanter une fontaine, dont le lot n’est pas attribué, ni d’ailleurs celui de l’espace vert. Tout est fait sans concertation, sans communication des plans, sans enquête publique, mais on n’attribue les autres lots, et pour cause, l’appel d’offre est revenu infructueux. « On » se propose d’ériger une calade, qui, architecturalement ne correspond à rien chez nous, et pour couronner le tout, un boulodrome dont personne ne veut, alors qu’à Porto-Vecchio, des tas de lieux y sont dédiés. »
Après avoir développé ces arguments, Jean-Christophe Angelini, s’est attaqué à la méthode : « On ne peut pas dit-il continuer à imposer aux porto-vecchiais, riverains, commerçants habitants des hameaux, ou ailleurs, les mêmes modalités : un jour dans la rue des Oliviers, le lendemain, dans une autre rue, le surlendemain sur la place de la République. Nous sommes ici, en tant que citoyens, en tant qu’élus de la Collectivité, avec Michel Giraschi, Laura, Jeanne et d’autres élus du conseil municipal, mais aussi en tant que porto-vecchiais, nous ne pouvons pas accepter le sort qui est réservé à cette place ! Nous continuerons à nous mobiliser, des pétitions seront proposées, et Samedi prochain, si rien n’a évolué, nous reviendrons à la même heure, plus nombreux encore ! ».
Puis il martela, sous les applaudissements : « Au prétexte de réhabiliter la ville, on est en train de la tuer, au prétexte de la rendre plus attractive, on est en train de la désertifier, au prétexte de la rendre plus intéressante, on est en train de la détruire »
Au sujet des fêtes de Noël et de fin d’année, il compara celles de Porto-Vecchio avec celles de Bonifacio, Solenzara, Ile Rousse et Corte, où « vous aviez des milliers de gens, ici quelques dizaines, à peine. Il nous faut envisager, si le maire de Porto-Vecchio persiste dans ce déni de réalité, dans cette politique de l’autruche, et dans le fait du Prince, d’interrompre les travaux.»
Michel Giraschi, élu, riverain, et commerçant » a mis l’accent sur le côté affectif des porto-vecchiais : « nous avons grandi dans ces rues, joué sur cette place, nos parents et nos grands-parents aussi, mais aujourd’hui, nos enfants ne vont plus y grandir, ni y vivre, car on est en train de construire Porto-Vecchio, comme une station balnéaire qui ouvrira au printemps pour les touristes et qui s'en mourra ensuite tout l’hiver . On peut faire une ville très belle, mais c’est la vie de Porto-Vecchio qui disparait. Nous le voyons cet hiver, les rues sont désertes, il n’y a plus personne. Les commerces ferment car il n’y a plus d’activité économique. Il est important d’y redonner de la vie, que l’on se réapproprie ce territoire, et que l’on reste chez nous sur cette place. »
Pascal Escarel, au nom des cafetiers a fait part de son incompréhension de la logique commerciale de la mairie. « On parle de nous réduire les terrasses sans en savoir plus ! On nous dit qu’en ayant moins de surface, nous allons gagner plus car elles seront plus vite saturées… Un des arguments de cette restriction, est que les terrasses ne sont pas pleines toute la journée. C’est sûr dit-il, à 15 heures au mois d’aout, les gens sont à la plage ! Nous voulons rendre le centre-ville aux porto-vecchiais, mais il faut croire que les cafetiers ne sont pas porto-vecchiais. Nous sommes le seul lien social qui reste en ville. Et pour être ouverts toute l’année, nous avons besoin de travailler l’été, sinon c’est impossible. Au final, le but de la mairie est de nous abattre. »
Carina Halewa, estime que « la piétonisation est déjà un échec, la mairie a continué dans son projet sans prendre d’avis, ni d’urbanistes, ni de spécialistes marketting. Dans certaines rues le maire a décidé de faire des escaliers, qui empêchent les camions d’entreprises et les sapeurs-pompiers d’accéder aux appartements en ville. On ne peut plus y habiter ni y vivre. Les lubies de la mairie ont été piochées à droite et à gauche sans tenir compte de l’identité de la ville qui est une cité génoise. Des pierres qui retiennent la chaleur, ont été utilisées alors que nous étouffons au mois d’Aout. Ils ont mis des espèces de lampions que l’on trouve aussi à Bordeaux, on veut faire des calades car on se croit en Provence, alors qu’en même temps, les platanes sont éradiqués. Cette globalité démontre l’incompétence de la municipalité à mener à bien ce projet. »
Après l’intervention d’une commerçante regrettant que le maire interdise maintenant les enseignes, sauf celles en fer forgé très coûteuses, et également les panneaux et portants devant les magasins, indispensables à une bonne visibilité, Jeanne Stromboni, élue de l’opposition, annonça qu’elle avait envoyé la veille un courrier à la mairie en signe de révolte et protestation sur la situation actuelle. Elle informa l’assistance que des remarques sur la façon dont les choses se sont passées, vont circuler sur les réseaux sociaux.
Jean Christophe Angelini a conclu ce rassemblement en faisant un appel à être encore plus nombreux : « Samedi prochain, même heure, même endroit, pour « tous les riverains, les commerçants, les habitants des hameaux, les acteurs économiques, tous ceux qui ont à cœur de conserver une âme à leur ville ». En attendant des démarches juridiques ont été entreprises, et des pétitions vont circuler en ligne. »
Jean Christophe Angelini, la rejointe dans ses propos en ajoutant : « nous avons répondu à cet appel avec l’idée que ce n’est pas un aboutissement, mais un point de départ. Le début des travaux de la place, étant prévus pour le 20 janvier, nous avons quinze jours pour bâtir un rapport de force sur le terrain juridique, et citoyen et non politique. Sont concernés tous les porto-vecchiais, tous les riverains, et les cafetiers dont nous sommes solidaires, mais aussi toutes celles et ceux qui ont plaisir depuis des années, à trouver ici une place publique, un lieu de passage, de rencontres, d’échanges, et qui maintenant voient s’ériger un certain nombre de choses qui ne conviennent à personne, sauf à une seule, le maire de Porto-Vecchio. »
Avec des détails précis, il argumenta : « cet espace qui est réduit, « on » veut le réduire encore davantage. Le manège est appelé à disparaitre, les terrasses, lieux d’échanges et de commerce sont appelées à être réduites de moitié. « On » prévoit un mobilier urbain, qui ne correspond, ni à l’architecture de Porto-Vecchio, ni à sa tradition. « On » voudrait y implanter une fontaine, dont le lot n’est pas attribué, ni d’ailleurs celui de l’espace vert. Tout est fait sans concertation, sans communication des plans, sans enquête publique, mais on n’attribue les autres lots, et pour cause, l’appel d’offre est revenu infructueux. « On » se propose d’ériger une calade, qui, architecturalement ne correspond à rien chez nous, et pour couronner le tout, un boulodrome dont personne ne veut, alors qu’à Porto-Vecchio, des tas de lieux y sont dédiés. »
Après avoir développé ces arguments, Jean-Christophe Angelini, s’est attaqué à la méthode : « On ne peut pas dit-il continuer à imposer aux porto-vecchiais, riverains, commerçants habitants des hameaux, ou ailleurs, les mêmes modalités : un jour dans la rue des Oliviers, le lendemain, dans une autre rue, le surlendemain sur la place de la République. Nous sommes ici, en tant que citoyens, en tant qu’élus de la Collectivité, avec Michel Giraschi, Laura, Jeanne et d’autres élus du conseil municipal, mais aussi en tant que porto-vecchiais, nous ne pouvons pas accepter le sort qui est réservé à cette place ! Nous continuerons à nous mobiliser, des pétitions seront proposées, et Samedi prochain, si rien n’a évolué, nous reviendrons à la même heure, plus nombreux encore ! ».
Puis il martela, sous les applaudissements : « Au prétexte de réhabiliter la ville, on est en train de la tuer, au prétexte de la rendre plus attractive, on est en train de la désertifier, au prétexte de la rendre plus intéressante, on est en train de la détruire »
Au sujet des fêtes de Noël et de fin d’année, il compara celles de Porto-Vecchio avec celles de Bonifacio, Solenzara, Ile Rousse et Corte, où « vous aviez des milliers de gens, ici quelques dizaines, à peine. Il nous faut envisager, si le maire de Porto-Vecchio persiste dans ce déni de réalité, dans cette politique de l’autruche, et dans le fait du Prince, d’interrompre les travaux.»
Michel Giraschi, élu, riverain, et commerçant » a mis l’accent sur le côté affectif des porto-vecchiais : « nous avons grandi dans ces rues, joué sur cette place, nos parents et nos grands-parents aussi, mais aujourd’hui, nos enfants ne vont plus y grandir, ni y vivre, car on est en train de construire Porto-Vecchio, comme une station balnéaire qui ouvrira au printemps pour les touristes et qui s'en mourra ensuite tout l’hiver . On peut faire une ville très belle, mais c’est la vie de Porto-Vecchio qui disparait. Nous le voyons cet hiver, les rues sont désertes, il n’y a plus personne. Les commerces ferment car il n’y a plus d’activité économique. Il est important d’y redonner de la vie, que l’on se réapproprie ce territoire, et que l’on reste chez nous sur cette place. »
Pascal Escarel, au nom des cafetiers a fait part de son incompréhension de la logique commerciale de la mairie. « On parle de nous réduire les terrasses sans en savoir plus ! On nous dit qu’en ayant moins de surface, nous allons gagner plus car elles seront plus vite saturées… Un des arguments de cette restriction, est que les terrasses ne sont pas pleines toute la journée. C’est sûr dit-il, à 15 heures au mois d’aout, les gens sont à la plage ! Nous voulons rendre le centre-ville aux porto-vecchiais, mais il faut croire que les cafetiers ne sont pas porto-vecchiais. Nous sommes le seul lien social qui reste en ville. Et pour être ouverts toute l’année, nous avons besoin de travailler l’été, sinon c’est impossible. Au final, le but de la mairie est de nous abattre. »
Carina Halewa, estime que « la piétonisation est déjà un échec, la mairie a continué dans son projet sans prendre d’avis, ni d’urbanistes, ni de spécialistes marketting. Dans certaines rues le maire a décidé de faire des escaliers, qui empêchent les camions d’entreprises et les sapeurs-pompiers d’accéder aux appartements en ville. On ne peut plus y habiter ni y vivre. Les lubies de la mairie ont été piochées à droite et à gauche sans tenir compte de l’identité de la ville qui est une cité génoise. Des pierres qui retiennent la chaleur, ont été utilisées alors que nous étouffons au mois d’Aout. Ils ont mis des espèces de lampions que l’on trouve aussi à Bordeaux, on veut faire des calades car on se croit en Provence, alors qu’en même temps, les platanes sont éradiqués. Cette globalité démontre l’incompétence de la municipalité à mener à bien ce projet. »
Après l’intervention d’une commerçante regrettant que le maire interdise maintenant les enseignes, sauf celles en fer forgé très coûteuses, et également les panneaux et portants devant les magasins, indispensables à une bonne visibilité, Jeanne Stromboni, élue de l’opposition, annonça qu’elle avait envoyé la veille un courrier à la mairie en signe de révolte et protestation sur la situation actuelle. Elle informa l’assistance que des remarques sur la façon dont les choses se sont passées, vont circuler sur les réseaux sociaux.
Jean Christophe Angelini a conclu ce rassemblement en faisant un appel à être encore plus nombreux : « Samedi prochain, même heure, même endroit, pour « tous les riverains, les commerçants, les habitants des hameaux, les acteurs économiques, tous ceux qui ont à cœur de conserver une âme à leur ville ». En attendant des démarches juridiques ont été entreprises, et des pétitions vont circuler en ligne. »