(Archives CNI)
Le harcèlement contre des lanceurs d'alerte est une technique traditionnelle qui vise à bâillonner des citoyens osant dénoncer des pratiques frauduleuses. Cette violence peut être qualifiée de mafieuse car elle défend des détournements de l'argent public au profit d'intérêts privés.
C'est ce que vient de confirmer la chambre sociale de la Cour d'appel de Bastia en reconnaissant le harcèlement et les discriminations dont ont fait l'objet quatre salariées de l'office des transports sous la Présidence de Paul Marie Bartoli. Mais l 'actuelle majorité a aussi une écrasante responsabilité en ayant manifeste une solidarité à l'égard de hauts fonctionnaires de cet office coupables de telles pratiques.
C'est pourquoi notre Culletivu exhorte l'exécutif de Corse à prendre ses responsabilités pour que cessent de tels agissements. Dans l'immédiat celui ci doit tirer les conséquences de cette décision de justice en annulant les licenciements sans que ces ex - salariées aient à se lancer dans une nouvelle longue et éprouvante procédure judiciaire.
Nous déplorons par ailleurs que le Parquet n'ait pas pris ses responsabilités dans un dossier aussi emblématique. La plainte déposée en décembre 2014 par ces salariées pour faux en écritures publiques et usages semble avoir été classée sans suite en 2019. Cependant les plaignants n'ont pas été informées, ce qui est contraire au droit et en dit long sur l ' inconséquence du Parquet.
Lanceurs d'alerte nous mêmes nous sommes solidaires de ces lanceuses d'alerte et nous ne pouvons que nous indigner de telles contradictions