Le Président du Conseil départemental de Corse-du-Sud a, le jeudi 15 juin dernier, donné pour consigne ferme et irréversible aux fonctionnaires et agents de cette institution de ne plus participer aux groupes de travail mis en place d’un commun accord entre les trois collectivités appelées à fusionner, et de ne plus communiquer aucun renseignement ni document en provenance du CD2A à ce titre.
Nous n’avons pas été informés officiellement de cette décision, mais en avons eu évidemment aussitôt connaissance par de nombreux destinataires de la consigne, particulièrement inquiets de celle-ci. Nous avons cependant choisi dans un premier temps de ne pas nous exprimer, ne voulant pas donner l’impression d’utiliser cette situation dans le contexte pré-électoral.
Les élections législatives étant désormais derrière nous, nous tenons à faire part de notre inquiétude et de notre incompréhension profondes face à cette attitude.
Cette décision, si elle était confirmée, serait en effet particulièrement pénalisante pour les fonctionnaires et agents du CD2A, qui travaillent en parfaite harmonie avec leurs collègues du CD2B et de la CTC à la mise en place de la nouvelle Collectivité de Corse à compter du 1er janvier 2018. Elle aurait également des conséquences extrêmement préjudiciables pour l’ensemble des citoyens de cette île et pour la Corse, en affaiblissant le processus de construction d’une institution qui sera, dès janvier prochain, au service de tous les Corses.
Nous appelons donc le Président du Conseil départemental de Corse-du-Sud à revenir sur sa décision et à autoriser les personnels placés sous son autorité à poursuivre dans la sérénité le travail collectif entrepris.
Nous n’avons pas été informés officiellement de cette décision, mais en avons eu évidemment aussitôt connaissance par de nombreux destinataires de la consigne, particulièrement inquiets de celle-ci. Nous avons cependant choisi dans un premier temps de ne pas nous exprimer, ne voulant pas donner l’impression d’utiliser cette situation dans le contexte pré-électoral.
Les élections législatives étant désormais derrière nous, nous tenons à faire part de notre inquiétude et de notre incompréhension profondes face à cette attitude.
Cette décision, si elle était confirmée, serait en effet particulièrement pénalisante pour les fonctionnaires et agents du CD2A, qui travaillent en parfaite harmonie avec leurs collègues du CD2B et de la CTC à la mise en place de la nouvelle Collectivité de Corse à compter du 1er janvier 2018. Elle aurait également des conséquences extrêmement préjudiciables pour l’ensemble des citoyens de cette île et pour la Corse, en affaiblissant le processus de construction d’une institution qui sera, dès janvier prochain, au service de tous les Corses.
Nous appelons donc le Président du Conseil départemental de Corse-du-Sud à revenir sur sa décision et à autoriser les personnels placés sous son autorité à poursuivre dans la sérénité le travail collectif entrepris.