La question des contrôles de la PAC sur les éleveurs corses entrainant la remise en question du versement de la prime indemnité compensatoire de handicaps naturels (ICHN) a poussé les instances locales à constituer une coordination pour la sauvegarde de la filière élevage dont la création avait été actée à l’unanimité le 31 octobre 2019 à Altiani.
C’est sous l’égide du Président de l’Assemblée de Corse jean-Guy Talamoni que cette dernière s’est tenue ce matin en présence du président de l’ODARC, du président de l’OEHC, du président du CESEC, du président de la MSA, du président du SMAC, des présidents de chambres d’agriculture de Haute-Corse et de Corse-du-Sud ainsi que des représentants des groupes de l’Assemblée de Corse : Corsica Libera, PNC et Per l’avvene.
A l’issue de cette réunion, de nombreuses mesures ont été décidées afin de venir en aide de manière urgente aux éleveurs locaux.
« Nous avons abouti à un consensus avec des choses concrètes qui ont été décidées, a expliqué Joseph Colombani, président de la Chambre d’Agriculture de Haute-Corse. Nous devons bien sur avoir d’autres réunions pour aborder l’ensemble des situations. Il s’agissait de pouvoir acter des mesures face à l’urgence. Nous nous sommes entendus sur quatre points, deux qui sont d’ordre social et deux autres d’ordre politique.
Concernant l’aspect social, on retient la volonté de principe de la MSA, du SMAC et de l’OEHC d’aider les agriculteurs en difficulté ».
Autre point d’aspect social confirmé par l’Assemblée de Corse, les éleveurs en grande difficulté pourraient se voir allouer le versement d’une avance-remboursable forfaitaire évaluée à 7 000 € aux éleveurs contrôlés n’ayant pas perçu les aides. Une expertise juridique de l’ODARC sera rendue la semaine prochaine au sujet de cette mesure d’urgence transitoire.
« Actuellement, la Corse compte 1750 éleveurs dont 600 à 650 personnes qui n’ont pas reçu leurs aides, continue Joseph Colombani. Les mesures sociales seront accompagnées d’actes politiques avec un appel à la solidarité lancé aux consommateurs, aux commerçants et à la grande distribution. A l’approche des fêtes, on pense notamment à l’agneau, au cabris, au veau et à la charcuterie. Il s’agit donc d’inciter la population et les distributeurs à favoriser la production locale afin de venir en aide à nos éleveurs. Ensuite, nous souhaitons qu’une délégation puisse se rendre à Bruxelles afin de pouvoir expliquer la situation et les spécificités de la Corse. Ceci afin de mener une réflexion sur les critères des contrôles des deux années à venir sur la PAC existante mais aussi sur la PAC qui lui succèdera ».
Une prochaine réunion se tiendra dans les jours à venir afin de fixer les modalités de la mise en œuvre des sujets actés par la coordination pour la sauvegarde de la filière élevage.
C’est sous l’égide du Président de l’Assemblée de Corse jean-Guy Talamoni que cette dernière s’est tenue ce matin en présence du président de l’ODARC, du président de l’OEHC, du président du CESEC, du président de la MSA, du président du SMAC, des présidents de chambres d’agriculture de Haute-Corse et de Corse-du-Sud ainsi que des représentants des groupes de l’Assemblée de Corse : Corsica Libera, PNC et Per l’avvene.
A l’issue de cette réunion, de nombreuses mesures ont été décidées afin de venir en aide de manière urgente aux éleveurs locaux.
« Nous avons abouti à un consensus avec des choses concrètes qui ont été décidées, a expliqué Joseph Colombani, président de la Chambre d’Agriculture de Haute-Corse. Nous devons bien sur avoir d’autres réunions pour aborder l’ensemble des situations. Il s’agissait de pouvoir acter des mesures face à l’urgence. Nous nous sommes entendus sur quatre points, deux qui sont d’ordre social et deux autres d’ordre politique.
Concernant l’aspect social, on retient la volonté de principe de la MSA, du SMAC et de l’OEHC d’aider les agriculteurs en difficulté ».
Autre point d’aspect social confirmé par l’Assemblée de Corse, les éleveurs en grande difficulté pourraient se voir allouer le versement d’une avance-remboursable forfaitaire évaluée à 7 000 € aux éleveurs contrôlés n’ayant pas perçu les aides. Une expertise juridique de l’ODARC sera rendue la semaine prochaine au sujet de cette mesure d’urgence transitoire.
« Actuellement, la Corse compte 1750 éleveurs dont 600 à 650 personnes qui n’ont pas reçu leurs aides, continue Joseph Colombani. Les mesures sociales seront accompagnées d’actes politiques avec un appel à la solidarité lancé aux consommateurs, aux commerçants et à la grande distribution. A l’approche des fêtes, on pense notamment à l’agneau, au cabris, au veau et à la charcuterie. Il s’agit donc d’inciter la population et les distributeurs à favoriser la production locale afin de venir en aide à nos éleveurs. Ensuite, nous souhaitons qu’une délégation puisse se rendre à Bruxelles afin de pouvoir expliquer la situation et les spécificités de la Corse. Ceci afin de mener une réflexion sur les critères des contrôles des deux années à venir sur la PAC existante mais aussi sur la PAC qui lui succèdera ».
Une prochaine réunion se tiendra dans les jours à venir afin de fixer les modalités de la mise en œuvre des sujets actés par la coordination pour la sauvegarde de la filière élevage.