Aujourd’hui c’est une nouvelle pratique que l’on utilise du Sud au Nord de l’île.
On préfère craquer lâchement l’allumette pour ébranler tous ceux qui dérangent, ceux qui osent dire ce qu’ils pensent, ceux qui ne sont pas d’accord, ceux qui ne veulent pas se plier au diktat de quelques-uns…
On l’a vu aux pieds du Monte Gozzi où une distillerie, et tout le matériel qu’elle contenait, est partie en fumée au terme de trois mises à feu.
En Balagne c’est avec la même détermination qu’à l’aide de la même méthode - on fait état de deux mises à feu au moins - l’on a tenté de réduire à néant le projet porté par cinq associés balanins.
D’autres flammes destructrices ont, encore, été enregistrées récemment, contre un immeuble en plaine Orientale.
Avec le dernier acte commis au refuge de l'Ortu di u Piobbu sur le GR 20, ce sont les sommets de l'île qui sont visés.
La Corse, du littoral à la montagne, suscite les plus grandes convoitises et tous ceux qui ont des vues sur les activités qui s'y développent, ne reculent devant rien pour satisfaire leur appétit du gain.
Aucun lien n'a certes encore été établi entre ces divers actes mais, aujourd'hui, la méthode inquiète. Et la détermination, qui vise à détruire l’outil de travail de quelques-uns de nos compatriotes ou à saboter les installations liées aux activités de quelque autre structure, interpelle.
A qui peut bien profiter cette nouvelle politique, criminelle, de la terre brûlée ?