(Photo : Archives CNI)
Un « niveau d’activité inférieur à celui observé en 2022, année marquée par un rebond exceptionnel », mais des « chiffres souvent proches de ceux de l’année 2019 ». C’est ce qui ressort de la récente enquête de la Banque de France sur les évolutions conjoncturelles dans les secteurs de l’industrie, des services marchands, du bâtiment et des travaux publics en Corse pour le mois de juillet 2023.
De cette étude, pour laquelle 100 entreprises et établissements corses ont été interrogés entre le 21 juillet et le 4 août, il ressort tout d’abord que la production industrielle est en hausse en juillet sur l’île, avec une évolution positive notamment dans la filière agroalimentaire, même si les rythmes de fabrication des produits secs et affinés restent en net retrait par rapport à l’ « exceptionnelle » année 2022. En revanche, il est noté que la production « marque le pas dans la fabrication de matériel de transport ». « Le taux d’utilisation des capacités de production se stabilise à 80, soit un niveau qui dépasse la moyenne de longue période. Le carnet de commandes amorce une tendance baissière et demeure en deçà de son seuil d’équilibre, alors que les stocks se reconstituent progressivement », indique la Banque de France.
Par ailleurs, dans le secteur des services marchands, l’organisme constate que le niveau des transactions marque là aussi « une inflexion à la hausse ». « Cette évolution ne repose que sur les activités d’ingénierie, conseil et le nettoyage industriel. À l’inverse, la filière majeure de l’économie régionale, le tourisme (hôtellerie-restauration), montre des signes de fébrilité avec des indicateurs de taux d’occupation et de prix moyen, certes en amélioration d’un mois sur l’autre, mais en net retrait par rapport à 2022 », relève la Banque de France en soulignant toutefois que « par rapport à 2019 les professionnels considèrent être sur les mêmes tendances ». « Face à une saison touristique plus atone, les professionnels de l’hôtellerie ont réagi en faisant des offres tarifaires. Le rebond ainsi provoqué ne compense pas le recul passé d’activité. Les professionnels de la restauration sont eux confrontés à un changement de comportement qui impacte les tickets moyens en baisse », observe l’étude. Elle remarque également que l’afflux touristique en baisse par rapport à l’année impacte le transport de marchandises avec un recul des volumes transportés.
Enfin, la Banque de France relève que « la production dans le bâtiment est en progression pour répondre à la demande publique majoritairement, la demande privée ayant une contribution plus mineure sur cette reprise ». « Les prix des matières premières et des devis sont désormais stables », livre-t-elle encore.
De cette étude, pour laquelle 100 entreprises et établissements corses ont été interrogés entre le 21 juillet et le 4 août, il ressort tout d’abord que la production industrielle est en hausse en juillet sur l’île, avec une évolution positive notamment dans la filière agroalimentaire, même si les rythmes de fabrication des produits secs et affinés restent en net retrait par rapport à l’ « exceptionnelle » année 2022. En revanche, il est noté que la production « marque le pas dans la fabrication de matériel de transport ». « Le taux d’utilisation des capacités de production se stabilise à 80, soit un niveau qui dépasse la moyenne de longue période. Le carnet de commandes amorce une tendance baissière et demeure en deçà de son seuil d’équilibre, alors que les stocks se reconstituent progressivement », indique la Banque de France.
Par ailleurs, dans le secteur des services marchands, l’organisme constate que le niveau des transactions marque là aussi « une inflexion à la hausse ». « Cette évolution ne repose que sur les activités d’ingénierie, conseil et le nettoyage industriel. À l’inverse, la filière majeure de l’économie régionale, le tourisme (hôtellerie-restauration), montre des signes de fébrilité avec des indicateurs de taux d’occupation et de prix moyen, certes en amélioration d’un mois sur l’autre, mais en net retrait par rapport à 2022 », relève la Banque de France en soulignant toutefois que « par rapport à 2019 les professionnels considèrent être sur les mêmes tendances ». « Face à une saison touristique plus atone, les professionnels de l’hôtellerie ont réagi en faisant des offres tarifaires. Le rebond ainsi provoqué ne compense pas le recul passé d’activité. Les professionnels de la restauration sont eux confrontés à un changement de comportement qui impacte les tickets moyens en baisse », observe l’étude. Elle remarque également que l’afflux touristique en baisse par rapport à l’année impacte le transport de marchandises avec un recul des volumes transportés.
Enfin, la Banque de France relève que « la production dans le bâtiment est en progression pour répondre à la demande publique majoritairement, la demande privée ayant une contribution plus mineure sur cette reprise ». « Les prix des matières premières et des devis sont désormais stables », livre-t-elle encore.