A l’occasion d’une distribution de composteurs et de compost, Jean-Baptiste Giffon, vice-président du Syvadec délégué aux biodéchets, et Xavier Poli, président de la Communauté des Communes Centre-Corse, ont montré avec fierté, jeudi après-midi, le fonctionnement de leur composteur électromécanique installé sur le quai de transfert de Corte, et distribué le compost obtenu aux habitants du centre corse venus à cette occasion.
Le principe de la plateforme?
Mettre les déchets alimentaires dans cette grosse machine de 7m3 de capacité . Mais; pour créer de bonnes conditions de compostage il faudra chaleur, humidité et oxygène. Cette machine recrée ces conditions en accélérant le processus puisqu’en effet on passe d’un résultat abouti en six à huit mois dans le composteur de votre jardin, à six semaines avec l’électromécanique. Le traitement des bio-déchets se fait donc plus rapidement mais aussi sans odeur.
Le principe de la plateforme?
Mettre les déchets alimentaires dans cette grosse machine de 7m3 de capacité . Mais; pour créer de bonnes conditions de compostage il faudra chaleur, humidité et oxygène. Cette machine recrée ces conditions en accélérant le processus puisqu’en effet on passe d’un résultat abouti en six à huit mois dans le composteur de votre jardin, à six semaines avec l’électromécanique. Le traitement des bio-déchets se fait donc plus rapidement mais aussi sans odeur.
le syvadec représente 22 installations sur tout le territoire : 15 recycleries, 9 quais de te transfert, 2 pôles environnementaux, 1 centre de regroupement
A savoir que cette plateforme a une capacité de traitement de 100 tonnes par an, et permet aussi la réduction de la quantité de déchets destinés à l’enfouissement.
« Ce projet, nous explique Kristen Petit du Syvadec, est financé en majorité par un programme européen, Scow*, qui compte comme acteurs Malte, l’Italie, l’Espagne, Israel et Palestine. Il y a plusieurs objectifs : réduire la part des bio-déchets bien sûr, mais aussi proposer le compost obtenu aux agriculteurs du site de recueil. On souhaite obtenir 240 tonnes par an. C’est avec la Communauté des Communes du Centre-Corse que nous avons pu mettre en place ce projet, car c’est elle qui assure la collecte. Ce projet a vu le jour l’an dernier, et c’est en associant à notre démarche pas moins de douze établissements producteurs de bio-déchets que ça fonctionne : il s’agit essentiellement de structures possédant un service de restauration collective à grande échelle comme le Crous de Corte, le Lycée Pasquale Paoli, la Gendarmerie ou encore la Sécurité civile. C’est aujourd’hui le supermarché Casino qui génère le plus de bio-déchets avec les invendus."
La Communauté des communes du Centre Corse, (4C), partenaire de ce projet, a assuré la collecte de ces déchets, via le porte à porte auprès des établissements professionnels. La 4C est réellement un acteur de premier rôle sur ce projet, car non seulement elle gère cette collecte de bio déchets mais elle a distribué 400 composteurs individuels et deux de quartier.
"Nous avions déjà des conventions pilotes avec ces établissements, le CROUS, les cantines scolaires etc, on a évalué leur quantité de déchets, instauré une redevance incitative, pour qu'ils diminuent leurs déchets. Pour y arriver il faut les bons outils, donc on a installé les bornes de tri nécessaires, mis des composteurs, donner un accès à la déchetterie. Du coup il était évident que nous allions nous positionner sur ce projet européen avec le Syvadec, car nous avions une bonne connaissance du terrain, des acteurs, et de leur côté ils avaient besoin qu'i y ait un tri en amont. Bien sûr, tout ceci implique la formation des personnels, l'implication et la motivation des acteurs. Maintenant il s'agit de voir comment on peut étendre cette collecte, avec quels outils, quels coûts; on souhaiterait passer de 28% de déchets valorisés à un taux de 50%, en essayant de complémenter par des composteurs dans des villages par exemple. Je suis extrêmement attaché à ce projet et c'est une satisfaction de voir ces bons résultats. Malgré le coût il faut essayer de prendre conjointement avec les acteurs et les finances, les bonnes décisions, car oui cette revalorisation est importante, mais il ne faut pas oublier que le contribuable ne pourra pas tout supporter. Aujourd'hui les gens sont venus en nombre, et ce mois ci c'est une certaine de composteurs distribués aux particuliers, quand on sait qu'un composteur peut valoriser 80 kilos d'ordures ménagères, multipliés par cent, c'est toujours ça de moins qui n'est pas enfoui, et qui retourne à la terre. On va donc continuer sur cette lignée, il ne faut pas oublier qu'en 2008, on avait 8000 tonnes enfouies, nous en sommes à 4000 actuellement" explique, avec ferveur, Xavier Poli.
« Ce projet, nous explique Kristen Petit du Syvadec, est financé en majorité par un programme européen, Scow*, qui compte comme acteurs Malte, l’Italie, l’Espagne, Israel et Palestine. Il y a plusieurs objectifs : réduire la part des bio-déchets bien sûr, mais aussi proposer le compost obtenu aux agriculteurs du site de recueil. On souhaite obtenir 240 tonnes par an. C’est avec la Communauté des Communes du Centre-Corse que nous avons pu mettre en place ce projet, car c’est elle qui assure la collecte. Ce projet a vu le jour l’an dernier, et c’est en associant à notre démarche pas moins de douze établissements producteurs de bio-déchets que ça fonctionne : il s’agit essentiellement de structures possédant un service de restauration collective à grande échelle comme le Crous de Corte, le Lycée Pasquale Paoli, la Gendarmerie ou encore la Sécurité civile. C’est aujourd’hui le supermarché Casino qui génère le plus de bio-déchets avec les invendus."
La Communauté des communes du Centre Corse, (4C), partenaire de ce projet, a assuré la collecte de ces déchets, via le porte à porte auprès des établissements professionnels. La 4C est réellement un acteur de premier rôle sur ce projet, car non seulement elle gère cette collecte de bio déchets mais elle a distribué 400 composteurs individuels et deux de quartier.
"Nous avions déjà des conventions pilotes avec ces établissements, le CROUS, les cantines scolaires etc, on a évalué leur quantité de déchets, instauré une redevance incitative, pour qu'ils diminuent leurs déchets. Pour y arriver il faut les bons outils, donc on a installé les bornes de tri nécessaires, mis des composteurs, donner un accès à la déchetterie. Du coup il était évident que nous allions nous positionner sur ce projet européen avec le Syvadec, car nous avions une bonne connaissance du terrain, des acteurs, et de leur côté ils avaient besoin qu'i y ait un tri en amont. Bien sûr, tout ceci implique la formation des personnels, l'implication et la motivation des acteurs. Maintenant il s'agit de voir comment on peut étendre cette collecte, avec quels outils, quels coûts; on souhaiterait passer de 28% de déchets valorisés à un taux de 50%, en essayant de complémenter par des composteurs dans des villages par exemple. Je suis extrêmement attaché à ce projet et c'est une satisfaction de voir ces bons résultats. Malgré le coût il faut essayer de prendre conjointement avec les acteurs et les finances, les bonnes décisions, car oui cette revalorisation est importante, mais il ne faut pas oublier que le contribuable ne pourra pas tout supporter. Aujourd'hui les gens sont venus en nombre, et ce mois ci c'est une certaine de composteurs distribués aux particuliers, quand on sait qu'un composteur peut valoriser 80 kilos d'ordures ménagères, multipliés par cent, c'est toujours ça de moins qui n'est pas enfoui, et qui retourne à la terre. On va donc continuer sur cette lignée, il ne faut pas oublier qu'en 2008, on avait 8000 tonnes enfouies, nous en sommes à 4000 actuellement" explique, avec ferveur, Xavier Poli.
L’objectif de production est de 240 tonnes, et le composteur électromécanique a une capacité de traitement de 100 tonnes. Les 140 tonnes restantes s’obtiennent par des composteurs modulaires, des thermo-composteurs, qui sont statiques et placés dans des endroits stratégiques, comme les campings, les hôtels et restaurants en tout plus de 600 composteurs proposés sur toute la Corse. Le tourisme en Corse est bien sûr l’une des activités économiques principales, mais est aussi une activité qui génère beaucoup de déchets. En récupérant les bio-déchets issus du tourisme, on produit alors le compost nécessaire à nos sols qui s’appauvrissent.
La nouveauté, toujours dans l'objectif d'aller plus loin, c'est le compostage collectif que propose le Syvadec aux quartiers, aux villages, en proposant aux adhérents des composteurs spécifiques.
Le plan compostage en Corse est en bonne voie, alors n’oubliez pas de trier vos déchets !
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*SCOW (Selective Collection of the Organic Waste) est un programme européen de 3 ans (2013-2015) lancé dans le cadre des programmes ENPI CBCMED, dont l'objectif est de développer des solutions de compostage en circuit court
La nouveauté, toujours dans l'objectif d'aller plus loin, c'est le compostage collectif que propose le Syvadec aux quartiers, aux villages, en proposant aux adhérents des composteurs spécifiques.
Le plan compostage en Corse est en bonne voie, alors n’oubliez pas de trier vos déchets !
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*SCOW (Selective Collection of the Organic Waste) est un programme européen de 3 ans (2013-2015) lancé dans le cadre des programmes ENPI CBCMED, dont l'objectif est de développer des solutions de compostage en circuit court