C’est celui que l’on appelle le Monsieur Restonica, depuis une vingtaine d’années. Jean Albertini sillonne la vallée du matin jusqu’au soir pour veiller à ce que les vacanciers ne laissent pas leurs détritus n’importe où, pour que les camping-caristes ne stationnent pas la nuit et pratiquent du camping sauvage, etc. Il gère également une équipe de saisonniers chargés d’accueillir les touristes en haut de la vallée, de les diriger vers des places de parking et d’encaisser le montant de la taxe de stationnement qui s’élève à 6 euros pour les voitures et 3 euros pour les motos.
« La gestion de la vallée se passe du matin 5h30 jusqu’au soir 17 heures. Et le matin tôt, lorsque je me rends aux Gruttelle, je réveille les camping-caristes qui n’ont pas respectés les consignes de stationnement interdit, malgré les 18 panneaux indicateurs présents sur 15 km. Je les préviens de ne pas rester là et j’avertis la police municipale qui interviens dans le cas où les contrevenants ne veulent pas entendre raison », explique Jean Albertini. Une fois arrivé aux Gruttelle, Jean gère le parking dont le nombre de places a été largement diminué au profit de celui du Lamaghjosu, trois km plus en aval. « Les premiers arrivés sont donc les premiers servis, c’est à dire que les lève tôt peuvent donc se garer au terminus de la route. Entre le Lamaghjosu et les aménagements réalisés sur la route pour permettre au plus grand nombre de stationner, nous disposons de presque 300 places payantes. Et je dois préciser que l’accès est totalement gratuit pour les Cortenais ».
Pour gérer le flux de véhicules dans la vallée une étude est en cours. Elle est conduite en partenariat avec l’Office de l’Environnement de la Corse dont les spécialistes se penchent sur la faune et la flore pour étudier si animaux et végétaux subissent les effets négatifs d’une éventuelle pollution. « Mais je dois avouer très franchement que depuis 20 ans que je travaille dans la vallée, ne n’ai rien constater d’anormal. Pourtant nous avions un parking aux Gruttelle bien plus important qu’aujourd’hui et nous arrivions à plus de 400 voitures chaque jour », avoue Jean Albertini. Des quotas de fréquentation veulent être imposés dans la vallée, mais pour l’heure rien n’indique que cela soit nécessaire. Il faut dire aussi que si la commune a laissé tomber les navettes entre la ville et les Gruttelle, il existe deux petits bus privés qui poursuivent donc ce rôle et évite aux vacanciers de se rendre en haut de la vallée avec leur propre voiture, d’autant que la circulation y est pour le moins délicate et compliquée si l’on n’est pas habitués à fréquenter ce genre de route étroite et sinueuse. Certains insulaires perdent même patience et renoncent à s’aventurer dans la vallée en période estivale...
Il existe également un point infos, installé à Chjarasgiolu, qui va ouvrir ses portes le 1er juillet. Il est géré aujourd’hui par une équipe de l’OEC qui enregistre le nombre de voitures fréquentant la vallée, indique aux vacanciers les spécifités que l’on y trouve et les oriente vers les différents sentiers de randonnées comme le Timozzu, Riviseccu, Alzu et bien sûr celui des lac du Melu et Capitellu.
Certes le travail de Jean Albertini dans la vallée reste saisonnier. Cependant, il pense qu’un tourisme hivernal y aurait totalement sa place « malgré les 2 couloirs d’avalanche connus".
Pour lui, Il suffit d’avoir la volonté de le faire et d’investir en équipements spéciaux pour intervenir en cas d’éboulements, d’avalanches et durant les périodes de neige pour remettre la route au noir. Au niveau économique ce serait, bien sûr, un plus non négligeable pour la ville.»
Aux Gruttelle, la commune a fait procéder à l’enlèvement des toilettes publiques ainsi que des containers à ordures. Si certains s’en plaignent, en revanche le constat a été fait que depuis que « nous les avons retirés, les Gruttelle n’ont jamais été aussi propose. Les gens ramènent leurs déchets en voiture et les jettent plus en aval dans la vallée. Quant aux toilettes, le fait de payer incitait certains vacanciers mal intentionnés à faire leurs besoins à côté... »
Et Jean Albertini, en rentrant le soir, veille aussi à ce que tous les déchets aient été enlevés. Si beaucoup sont disciplinés, « d’autres, en revanche, se moquant de notre site remarquable, laissent leurs détritus sur le bord de la route. Et le soir venu je remplis ma voiture pour déposer les nombreux sacs poubelles dans les containers dédiés. J’ai même lu, griffonné sur un morceau de papier, « j’ai payé, alors jetez mon sac poubelle », s’indigne Jean Albertini, « mais heureusement que ces gestes ne concernent qu’une infime partie des vacanciers. Et c'est aussi le rôle de nos saisonniers d'informer les touristes que les déchets doivent être enlevés ».
« La gestion de la vallée se passe du matin 5h30 jusqu’au soir 17 heures. Et le matin tôt, lorsque je me rends aux Gruttelle, je réveille les camping-caristes qui n’ont pas respectés les consignes de stationnement interdit, malgré les 18 panneaux indicateurs présents sur 15 km. Je les préviens de ne pas rester là et j’avertis la police municipale qui interviens dans le cas où les contrevenants ne veulent pas entendre raison », explique Jean Albertini. Une fois arrivé aux Gruttelle, Jean gère le parking dont le nombre de places a été largement diminué au profit de celui du Lamaghjosu, trois km plus en aval. « Les premiers arrivés sont donc les premiers servis, c’est à dire que les lève tôt peuvent donc se garer au terminus de la route. Entre le Lamaghjosu et les aménagements réalisés sur la route pour permettre au plus grand nombre de stationner, nous disposons de presque 300 places payantes. Et je dois préciser que l’accès est totalement gratuit pour les Cortenais ».
Pour gérer le flux de véhicules dans la vallée une étude est en cours. Elle est conduite en partenariat avec l’Office de l’Environnement de la Corse dont les spécialistes se penchent sur la faune et la flore pour étudier si animaux et végétaux subissent les effets négatifs d’une éventuelle pollution. « Mais je dois avouer très franchement que depuis 20 ans que je travaille dans la vallée, ne n’ai rien constater d’anormal. Pourtant nous avions un parking aux Gruttelle bien plus important qu’aujourd’hui et nous arrivions à plus de 400 voitures chaque jour », avoue Jean Albertini. Des quotas de fréquentation veulent être imposés dans la vallée, mais pour l’heure rien n’indique que cela soit nécessaire. Il faut dire aussi que si la commune a laissé tomber les navettes entre la ville et les Gruttelle, il existe deux petits bus privés qui poursuivent donc ce rôle et évite aux vacanciers de se rendre en haut de la vallée avec leur propre voiture, d’autant que la circulation y est pour le moins délicate et compliquée si l’on n’est pas habitués à fréquenter ce genre de route étroite et sinueuse. Certains insulaires perdent même patience et renoncent à s’aventurer dans la vallée en période estivale...
Il existe également un point infos, installé à Chjarasgiolu, qui va ouvrir ses portes le 1er juillet. Il est géré aujourd’hui par une équipe de l’OEC qui enregistre le nombre de voitures fréquentant la vallée, indique aux vacanciers les spécifités que l’on y trouve et les oriente vers les différents sentiers de randonnées comme le Timozzu, Riviseccu, Alzu et bien sûr celui des lac du Melu et Capitellu.
Certes le travail de Jean Albertini dans la vallée reste saisonnier. Cependant, il pense qu’un tourisme hivernal y aurait totalement sa place « malgré les 2 couloirs d’avalanche connus".
Pour lui, Il suffit d’avoir la volonté de le faire et d’investir en équipements spéciaux pour intervenir en cas d’éboulements, d’avalanches et durant les périodes de neige pour remettre la route au noir. Au niveau économique ce serait, bien sûr, un plus non négligeable pour la ville.»
Aux Gruttelle, la commune a fait procéder à l’enlèvement des toilettes publiques ainsi que des containers à ordures. Si certains s’en plaignent, en revanche le constat a été fait que depuis que « nous les avons retirés, les Gruttelle n’ont jamais été aussi propose. Les gens ramènent leurs déchets en voiture et les jettent plus en aval dans la vallée. Quant aux toilettes, le fait de payer incitait certains vacanciers mal intentionnés à faire leurs besoins à côté... »
Et Jean Albertini, en rentrant le soir, veille aussi à ce que tous les déchets aient été enlevés. Si beaucoup sont disciplinés, « d’autres, en revanche, se moquant de notre site remarquable, laissent leurs détritus sur le bord de la route. Et le soir venu je remplis ma voiture pour déposer les nombreux sacs poubelles dans les containers dédiés. J’ai même lu, griffonné sur un morceau de papier, « j’ai payé, alors jetez mon sac poubelle », s’indigne Jean Albertini, « mais heureusement que ces gestes ne concernent qu’une infime partie des vacanciers. Et c'est aussi le rôle de nos saisonniers d'informer les touristes que les déchets doivent être enlevés ».