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Les vaches de la plage de Mare É Sole n'ont pas fini de faire parler d'elles. Ce dimanche 3 octobre à 11 heures l'association de protection animale Global Earth Keeper (GEK) appelle au rassemblement sur la plage de Coti-Chiavari pour dire non à leur abattage.
Pour rappel, en juin 2021, par un arrêté, la préfecture de Corse-du-Sud avait ordonné l'élimination de la cinquantaine de v aches présente sur la plage puisque considérée comme "présentant un danger grave pour la sécurité des personnes et des biens".
Une décision que l'association entend contester : "Nous voulons faire bouger les choses, sortir de ce système en faisant évoluer la loi européenne qui ne permet pas à des éleveurs de récupérer des vaches en divagation alors que c'est possible avec les ovins, caprins et porcins", déplore Laurence Constantin présidente régionale de GEK.
En attendant, tout l'enjeu pour l'association sera de trouver des solutions pour sauver ce troupeau qui profite des plages de Pietrosella et de Coti-Chiavari depuis trente ans. "Pourquoi pas les stériliser, séparer les vaches des taureaux pour qu'ils ne se reproduisent pas et qu'ils puissent finir leur vie paisiblement. Nous sommes même prêts à venir les nourrir", poursuit la présidente de GEK.
Le maire de Pietrosella en soutien
En juin dernier, le maire de Pietrosella, Jean-Baptiste Luccioni a assuré dans un communiqué ne pas cautionner la décision préfectorale. Il proposait aussi « d’autres alternatives », notamment la pose d’une clôture et la mise en place d’une campagne de castration des taureaux cet automne. Ainsi, l'association compte sur sa présence dimanche pour pouvoir trouver une autre solution.
Pour rappel, en juin 2021, par un arrêté, la préfecture de Corse-du-Sud avait ordonné l'élimination de la cinquantaine de v aches présente sur la plage puisque considérée comme "présentant un danger grave pour la sécurité des personnes et des biens".
Une décision que l'association entend contester : "Nous voulons faire bouger les choses, sortir de ce système en faisant évoluer la loi européenne qui ne permet pas à des éleveurs de récupérer des vaches en divagation alors que c'est possible avec les ovins, caprins et porcins", déplore Laurence Constantin présidente régionale de GEK.
En attendant, tout l'enjeu pour l'association sera de trouver des solutions pour sauver ce troupeau qui profite des plages de Pietrosella et de Coti-Chiavari depuis trente ans. "Pourquoi pas les stériliser, séparer les vaches des taureaux pour qu'ils ne se reproduisent pas et qu'ils puissent finir leur vie paisiblement. Nous sommes même prêts à venir les nourrir", poursuit la présidente de GEK.
Le maire de Pietrosella en soutien
En juin dernier, le maire de Pietrosella, Jean-Baptiste Luccioni a assuré dans un communiqué ne pas cautionner la décision préfectorale. Il proposait aussi « d’autres alternatives », notamment la pose d’une clôture et la mise en place d’une campagne de castration des taureaux cet automne. Ainsi, l'association compte sur sa présence dimanche pour pouvoir trouver une autre solution.