Ce samedi dans le hameau d’Erba Mora, sur les hauteurs de la commune de Coti Chjavari, Core in Fronte a tenu une conférence de presse pour dénoncer un phénomène qui touche de plus en plus le rural corse : la spéculation foncière. le porte parole du parti Olivier Sauli, a pris l’exemple de cette maison récemment mise en vente par des continentaux : « Ce couple a acheté la maison il y a trois ans pour 512 000 euros. Après l’avoir agrandie, ils la revendent aujourd’hui à 845 000 euros, soit une différence de plus de 300 000 euros pour un terrain de 5 200 m² avec une petite piscine récemment creusée », a-t-il expliqué.
Pour le mouvement, cet cas illustre parfaitement une réalité qui se généralise dans le rural corse, où les insulaires sont poussés à l’exode face à l’augmentation des prix de l’immobilier. « Ce type d’opération est symptomatique d’une dérive qui n’a que trop duré. Qui, parmi les Corses, peut se permettre d’acheter une maison à ce prix-là ? », a pressé Olivier Sauli. « Nous ne pouvons plus nous loger ici », a-t-il insisté, en pointant du doigt la manière dont cette spéculation déconnectée des réalités locales saccage les conditions de vie des Corses. Selon le parti, de plus en plus de maisons et de terrains sont rachetés par des investisseurs extérieurs, souvent continentaux, dont l’objectif est purement financier, sans considération pour le patrimoine ou les traditions locales. « Cette situation contribue à une forme de colonisation foncière qui éloigne les Corses de leurs terres et détruit les liens historiques qu’ils entretiennent avec leur environnement.» a-t-il ajouté.
Le mouvement dénonce également l’inaction des élus face à ce phénomène. Core in Fronte appelle à l’instauration de politiques publiques permettant de protéger les habitants de la spéculation. Parmi les propositions avancées, le parti réclame l’introduction d’un statut de résidence de dix ans pour pouvoir acheter une propriété en Corse, ainsi que des mesures pour limiter les locations touristiques et encadrer les pratiques des agences immobilières. « La terre est à nous. Personne n’a à venir l’acheter pour en faire un produit financier ».
Pour le mouvement, cet cas illustre parfaitement une réalité qui se généralise dans le rural corse, où les insulaires sont poussés à l’exode face à l’augmentation des prix de l’immobilier. « Ce type d’opération est symptomatique d’une dérive qui n’a que trop duré. Qui, parmi les Corses, peut se permettre d’acheter une maison à ce prix-là ? », a pressé Olivier Sauli. « Nous ne pouvons plus nous loger ici », a-t-il insisté, en pointant du doigt la manière dont cette spéculation déconnectée des réalités locales saccage les conditions de vie des Corses. Selon le parti, de plus en plus de maisons et de terrains sont rachetés par des investisseurs extérieurs, souvent continentaux, dont l’objectif est purement financier, sans considération pour le patrimoine ou les traditions locales. « Cette situation contribue à une forme de colonisation foncière qui éloigne les Corses de leurs terres et détruit les liens historiques qu’ils entretiennent avec leur environnement.» a-t-il ajouté.
Le mouvement dénonce également l’inaction des élus face à ce phénomène. Core in Fronte appelle à l’instauration de politiques publiques permettant de protéger les habitants de la spéculation. Parmi les propositions avancées, le parti réclame l’introduction d’un statut de résidence de dix ans pour pouvoir acheter une propriété en Corse, ainsi que des mesures pour limiter les locations touristiques et encadrer les pratiques des agences immobilières. « La terre est à nous. Personne n’a à venir l’acheter pour en faire un produit financier ».