Jeudi 31 octobre, Maîtres Paul Sollacaro et Philippe Soussi, avocats des familles des victimes du crash de la Caravelle en 1968, ont rencontré le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli. À l’issue de cet échange, un avis favorable a été rendu pour réaliser des photos sous-marines et envisager le repêchage de l’épave de l’avion, qui repose à plus de 2 000 mètres de fond.
Cette décision fait suite à une rencontre la semaine dernière à l’Élysée avec le conseiller présidentiel Patrick Strzoda, où un premier soutien avait été exprimé pour ces démarches. Pour les familles des 95 victimes, représentées par les frères Mathieu et Louis Paoli, cette avancée permet d’espérer des réponses dans ce drame encore inexpliqué. Depuis des années, elles défendent l’idée que le crash pourrait avoir été causé par un missile militaire tiré par erreur.
Les défis techniques d’une telle opération
Le repêchage de l’épave, en raison de sa profondeur, reste complexe. Des études de faisabilité devront être menées pour confirmer la possibilité d'une opération en mer. Malgré les défis, les familles et leurs avocats restent déterminés à poursuivre leur quête de vérité, 56 ans après les faits.