En janvier 2017, je soumettais à l’Assemblée de Corse un rapport engageant une démarche de réflexion autour du concept de Revenu universel. Depuis, la Commission ad hoc créée à l’époque a travaillé tant sur les avantages éventuels d’une telle mesure que sur les conditions de sa faisabilité. Après avoir consulté plusieurs experts internationaux, au Québec, en Allemagne, au Royaume Uni, en France, notamment Gaspard Koenig, elle a fait appel à un spécialiste de la question, Marc de Basquiat, lequel a animé avec les représentants de tous les groupes de l’Assemblée une réflexion technique adaptée à la situation corse. Des échanges ont pu notamment avoir lieu, en commission et en ateliers, avec les élus, les fiscalistes et économistes, ainsi que les responsables des caisses et services ayant à intervenir en matière de minima sociaux. Un projet techniquement avancé avait vu le jour ces derniers mois.
C’est en l’état de cette démarche en cours qu’est survenue la crise épidémique actuelle, qui a eu pour effet – en Corse comme dans plusieurs pays, notamment européens – un confinement privant de revenus, pour une durée indéterminée, nombre de citoyens et de familles.
Cette crise, catastrophique sur le plan humain comme sur les plans social et économique, a conduit des responsables de plusieurs pays à lancer dans l’urgence un débat sur le Revenu universel, notamment en Allemagne, au Royaume uni ou en Espagne.
En Corse, un premier projet étant déjà élaboré, il convient selon nous de tirer parti de cette avance en termes de réflexion pour passer le plus vite possible à l’action.
C’est la raison pour laquelle j’ai souhaité que la Commission ad hoc soit réunie sans tarder en présence de Marc de Basquiat afin de faire un point, sous l’éclairage des travaux déjà réalisés, dans une perspective de mise en œuvre rapide, ce qui suppose une délibération prochaine de l’Assemblée de Corse visant à obtenir les moyens juridiques nécessaires pour ce faire.
L’objectif de la démarche est double : d’une part, répondre à la situation d’urgence et, d’autre part, instaurer un système protecteur et évolutif pour l’avenir.
La réunion de ce matin a permis de vérifier le consensus politique qui s’était dessiné au cours des travaux de ces derniers mois.
Ce projet fera l’objet d’un rapport qui sera présenté, compte tenu de l’urgence, lors de la prochaine réunion de l’Assemblée de Corse.
C’est en l’état de cette démarche en cours qu’est survenue la crise épidémique actuelle, qui a eu pour effet – en Corse comme dans plusieurs pays, notamment européens – un confinement privant de revenus, pour une durée indéterminée, nombre de citoyens et de familles.
Cette crise, catastrophique sur le plan humain comme sur les plans social et économique, a conduit des responsables de plusieurs pays à lancer dans l’urgence un débat sur le Revenu universel, notamment en Allemagne, au Royaume uni ou en Espagne.
En Corse, un premier projet étant déjà élaboré, il convient selon nous de tirer parti de cette avance en termes de réflexion pour passer le plus vite possible à l’action.
C’est la raison pour laquelle j’ai souhaité que la Commission ad hoc soit réunie sans tarder en présence de Marc de Basquiat afin de faire un point, sous l’éclairage des travaux déjà réalisés, dans une perspective de mise en œuvre rapide, ce qui suppose une délibération prochaine de l’Assemblée de Corse visant à obtenir les moyens juridiques nécessaires pour ce faire.
L’objectif de la démarche est double : d’une part, répondre à la situation d’urgence et, d’autre part, instaurer un système protecteur et évolutif pour l’avenir.
La réunion de ce matin a permis de vérifier le consensus politique qui s’était dessiné au cours des travaux de ces derniers mois.
Ce projet fera l’objet d’un rapport qui sera présenté, compte tenu de l’urgence, lors de la prochaine réunion de l’Assemblée de Corse.