"L’Association de Défense des Droits des Usagers, A SALVIA s’interroge.
Suite au décès d’un médecin pédiatre à l’Hôpital de Bastia, que nous déplorons sincèrement et pour lequel nous avons une pensée sincère pour lui et les siens.
Notre Association s’interroge sur le légitime Droit à l’Information des familles des nouveau-nés de ce service.
- Au-delà de la loi du 4 Mars 2002 qui dit dans son article L 1111-2 du Code de la Santé Publique que « toute personne a le droit d’être informée sur son état de santé et sur les risques à venir »…
- Au-delà de la normale identification des personnels et des patients ayant été en contact avec ce médecin (faite par l’ARS Corse)
- Au-delà des prescriptions antibiothérapiques « recommandées »
Nous, défenseurs des Droits des Usagers, nous interrogeons, à partir des témoignages des familles usagères de la pédiatrie à cette période, de savoir pourquoi, alors qu’il est bien connu que les nourrissons attrapent et transmettent très facilement les infections, pourquoi donc les familles des nourrissons n’ont pas été informées, le jour même, du décès du pédiatre et des risques qu’encouraient leurs enfants ?
Pourquoi on leur demande (comme s’il ne s’était rien passé) de rentrer chez eux « normalement » ?
Alors qu’il est IMPERATIF que tout l’entourage du « malade » (en l’occurrence le pédiatre) devait être mis sous antibiothérapie à partir du moment où elles avaient eu un contact rapproché avec le patient.
On ne peut pas nous opposer le principe de la « transmission très fragile en milieu extérieur », alors qu’il s’agit d’une infection transmise en face à face et que fait d’autre un pédiatre que l’examen rapproché et en face à face d’un bébé ?
La preuve en est bien que dès le lendemain bébés et familles ont commencé l’antibiothérapie !
Alors nous relevons tout d’abord :
- L’absence d’information aux Usagers
- Le défaut du principe de précaution : on aurait dû garder ces nourrissons dans le service 24 heures de plus, avertir les familles du risque de contamination, leur permettre de quitter l’hôpital avec une ordonnance et les médicaments
D’autant que la loi du 4 Mars 2002 précise que « l’information doit être délivrée au cours d’un entretien individuel et qu’elle doit être loyale, claire et appropriée » !!! et qu’elle concerne aussi bien les soins que les actes de prévention.
En tant qu’association de Défense des Usagers, A SALVIA ne peut qu’être solidaire des familles concernées et se doit de faire un rappel à la loi du 4 Mars 2002, à tous les décisionnaires qui ont pris le risque d’ignorer la loi et de ne pas appliquer le principe de précaution.
Patients certes mais impatients aussi."
Suite au décès d’un médecin pédiatre à l’Hôpital de Bastia, que nous déplorons sincèrement et pour lequel nous avons une pensée sincère pour lui et les siens.
Notre Association s’interroge sur le légitime Droit à l’Information des familles des nouveau-nés de ce service.
- Au-delà de la loi du 4 Mars 2002 qui dit dans son article L 1111-2 du Code de la Santé Publique que « toute personne a le droit d’être informée sur son état de santé et sur les risques à venir »…
- Au-delà de la normale identification des personnels et des patients ayant été en contact avec ce médecin (faite par l’ARS Corse)
- Au-delà des prescriptions antibiothérapiques « recommandées »
Nous, défenseurs des Droits des Usagers, nous interrogeons, à partir des témoignages des familles usagères de la pédiatrie à cette période, de savoir pourquoi, alors qu’il est bien connu que les nourrissons attrapent et transmettent très facilement les infections, pourquoi donc les familles des nourrissons n’ont pas été informées, le jour même, du décès du pédiatre et des risques qu’encouraient leurs enfants ?
Pourquoi on leur demande (comme s’il ne s’était rien passé) de rentrer chez eux « normalement » ?
Alors qu’il est IMPERATIF que tout l’entourage du « malade » (en l’occurrence le pédiatre) devait être mis sous antibiothérapie à partir du moment où elles avaient eu un contact rapproché avec le patient.
On ne peut pas nous opposer le principe de la « transmission très fragile en milieu extérieur », alors qu’il s’agit d’une infection transmise en face à face et que fait d’autre un pédiatre que l’examen rapproché et en face à face d’un bébé ?
La preuve en est bien que dès le lendemain bébés et familles ont commencé l’antibiothérapie !
Alors nous relevons tout d’abord :
- L’absence d’information aux Usagers
- Le défaut du principe de précaution : on aurait dû garder ces nourrissons dans le service 24 heures de plus, avertir les familles du risque de contamination, leur permettre de quitter l’hôpital avec une ordonnance et les médicaments
D’autant que la loi du 4 Mars 2002 précise que « l’information doit être délivrée au cours d’un entretien individuel et qu’elle doit être loyale, claire et appropriée » !!! et qu’elle concerne aussi bien les soins que les actes de prévention.
En tant qu’association de Défense des Usagers, A SALVIA ne peut qu’être solidaire des familles concernées et se doit de faire un rappel à la loi du 4 Mars 2002, à tous les décisionnaires qui ont pris le risque d’ignorer la loi et de ne pas appliquer le principe de précaution.
Patients certes mais impatients aussi."