Le préfet de Haute-Corse et le procureur de la République de Bastia, accompagnés pour la circonstance de Marie Vivarelli, adjointe au maire de Bastia et de Alexandre Sanz, directeur de cabinet du préfet ainsi que de Marie-Jeanne Dusser, directrice adjointe de la sécurité publique de la Haute-Corse et du capitaine Guillaume Fleury, commandant de l'Edsr2B 'Escadron départemental de sécurité routière de la Haute-Corse, ont visité les locaux, étroits, de la Prévention routière où près d'une vingtaine de personnes suivaient des stages de justice ou de récupération de points.
Sur place pour les accueillir Michel Albertini, directeur de la Prévention Routière, qui n'a pas manqué de rappeler les mille et une actions que mène l'association pour limiter les tragédies de la route.
Ainsi stages de "justice" organisés en partenariat avec le TGI de Bastia, le tribunal de police et le service pénitentiaire d'insertion et de probation (Spip) et stages de récupération de points et de conducteurs probatoires (d'une durée de deux jours sont dirigés par deux animateurs agréés) se succèdent au 25 de la rue Luce de Casabianca.
Mais ce n'est pas tout.
La Prévention Routière, qui était encore présente il y a quelques jours sur la place Saint-Nicolas de Bastia dans le cadre dela "semaine du vélo", effectue, aussi, des interventions en entreprise et dans le domaine carcéral . Elle anime, encore, en partenariat avec la gendarmerie et la police la piste d'éducation routière ou bien organise, dans les écoles de Haute-Corse, avec la police, l'opération "Mobilpass" qui consiste à sensibiliser les élèves au "Permis piéton".
Sur place pour les accueillir Michel Albertini, directeur de la Prévention Routière, qui n'a pas manqué de rappeler les mille et une actions que mène l'association pour limiter les tragédies de la route.
Ainsi stages de "justice" organisés en partenariat avec le TGI de Bastia, le tribunal de police et le service pénitentiaire d'insertion et de probation (Spip) et stages de récupération de points et de conducteurs probatoires (d'une durée de deux jours sont dirigés par deux animateurs agréés) se succèdent au 25 de la rue Luce de Casabianca.
Mais ce n'est pas tout.
La Prévention Routière, qui était encore présente il y a quelques jours sur la place Saint-Nicolas de Bastia dans le cadre dela "semaine du vélo", effectue, aussi, des interventions en entreprise et dans le domaine carcéral . Elle anime, encore, en partenariat avec la gendarmerie et la police la piste d'éducation routière ou bien organise, dans les écoles de Haute-Corse, avec la police, l'opération "Mobilpass" qui consiste à sensibiliser les élèves au "Permis piéton".
Michel Albertini : "Un enfant de 20 ans n'a pas à mourir sur la route "
- De nombreuses personnes suivent encore aujourd'hui vos stages : est-ce à dire qu'il y a une recrudescence des comportements dangereux sur la route ?
- Non il n'y a pas de recrudescence, les comportements dangereux sont une affaire permanente sur la route. Je pense qu'il en va de la responsabilité des conducteurs. Des jeunes surtout. Et de chez nous. C'est dramatique.
- Quels sont les délits et infractions qui valent à ces personnes de suivre ces stages ?
- L'alcoolémie, la vitesse excessive, les stupéfiants, le dépassement de la ligne continue et de tout ce qui relève du domaine du code de la route. Il y a des gens de toutes catégories sociales qui suivent ces stages à la suite des délits et des infractions commises sur la route.
- Au-delà des délits et des infractions, il y aussi les accidents mortels et les dommages collatéraux qu'ils engendrent ?
- Oui mais ce n'est pas dans mon domaine de compétences. Il n'en demeure pas moins que de nombreuses familles sont malheureusement détruites par ces tragédies. On ne peut s'imaginer la douleur d'une famille qui perd un enfant. Mettez-vous à la place d'une mère qui ne pourra plus embrasser son fils de 20 ans. Un enfant de 20 ans n'a pas à mourir sur la route.
- Ces stagiaires ont-ils vraiment conscience des erreurs qu'ils ont pu commettre ou bien viennent-ils parce qu'ils sont contraintes et forcés ?
- Dans un premier temps ils sont là, c'est vrai, sous la contrainte. Mais à la fin du stage ils perçoivent cela comme une récompense parce qu'ils ont conscience d'avoir appris quelque chose. Et, in fine, ils sont assez contents de ce qu'ils ont fait.
- La Prévention Routière dispose t-elle de tous les moyens nécessaires pour mener ces actions .
- Oui. Au-delà de notre agrément préfectoral, nous sommes aidés par le PDASR (Plan départemental d'actions de sécurité routière) de la Haute-Corse, les collectivités territoriale et départementale. Nous pouvons également disposer de formateurs, intervenants extérieurs compétents et dotés de les qualifications validées par le ministère de l'Intérieur.
- Non il n'y a pas de recrudescence, les comportements dangereux sont une affaire permanente sur la route. Je pense qu'il en va de la responsabilité des conducteurs. Des jeunes surtout. Et de chez nous. C'est dramatique.
- Quels sont les délits et infractions qui valent à ces personnes de suivre ces stages ?
- L'alcoolémie, la vitesse excessive, les stupéfiants, le dépassement de la ligne continue et de tout ce qui relève du domaine du code de la route. Il y a des gens de toutes catégories sociales qui suivent ces stages à la suite des délits et des infractions commises sur la route.
- Au-delà des délits et des infractions, il y aussi les accidents mortels et les dommages collatéraux qu'ils engendrent ?
- Oui mais ce n'est pas dans mon domaine de compétences. Il n'en demeure pas moins que de nombreuses familles sont malheureusement détruites par ces tragédies. On ne peut s'imaginer la douleur d'une famille qui perd un enfant. Mettez-vous à la place d'une mère qui ne pourra plus embrasser son fils de 20 ans. Un enfant de 20 ans n'a pas à mourir sur la route.
- Ces stagiaires ont-ils vraiment conscience des erreurs qu'ils ont pu commettre ou bien viennent-ils parce qu'ils sont contraintes et forcés ?
- Dans un premier temps ils sont là, c'est vrai, sous la contrainte. Mais à la fin du stage ils perçoivent cela comme une récompense parce qu'ils ont conscience d'avoir appris quelque chose. Et, in fine, ils sont assez contents de ce qu'ils ont fait.
- La Prévention Routière dispose t-elle de tous les moyens nécessaires pour mener ces actions .
- Oui. Au-delà de notre agrément préfectoral, nous sommes aidés par le PDASR (Plan départemental d'actions de sécurité routière) de la Haute-Corse, les collectivités territoriale et départementale. Nous pouvons également disposer de formateurs, intervenants extérieurs compétents et dotés de les qualifications validées par le ministère de l'Intérieur.
12 morts depuis le début de l'année
Il y a eu 12 morts sur les routes de Haute-Corse depuis le début de l'année.
12 morts pour 9 accidents, y compris ceux qui se sont produits sur le pont submersible de Biguglia.
Il y a eu 3 morts à Bastia , 4 à Piedigriggio, 3 à Biguglia, 1 à Ventiseri et 1 à Vescovato.
Alcool et alcool et vitesse sont en cause dans trois accidents qui ont tous touchés des personnes résidant sur l'Ile.
Une situation qui interpelle le procureur de la République de Bastia qui entend non seulement sanctionner les chauffards mais aussi ces établissements ou cette station-service qui en Septembre seront poursuivis pour avoir servi de l'alcool à des personnes qui étaient, déjà, sous son emprise ou bien qui en ont vendu en dehors des heures réglementaires…
12 morts pour 9 accidents, y compris ceux qui se sont produits sur le pont submersible de Biguglia.
Il y a eu 3 morts à Bastia , 4 à Piedigriggio, 3 à Biguglia, 1 à Ventiseri et 1 à Vescovato.
Alcool et alcool et vitesse sont en cause dans trois accidents qui ont tous touchés des personnes résidant sur l'Ile.
Une situation qui interpelle le procureur de la République de Bastia qui entend non seulement sanctionner les chauffards mais aussi ces établissements ou cette station-service qui en Septembre seront poursuivis pour avoir servi de l'alcool à des personnes qui étaient, déjà, sous son emprise ou bien qui en ont vendu en dehors des heures réglementaires…