Sylvain et Robin en compagnie de trois autres joueurs de haut niveau de TCG Pokémon, lors du training camp organisé chez eux à Ajaccio
Chez les Cera, à Ajaccio, la passion TCG Pokémon a gagné toute la famille. Il faut dire que les deux enfants du couple, Sylvain, 12 ans et Robin, 9 ans, ont remporté de nombreux trophées depuis quelques années pour leurs succès dans ce jeu. Mais que l’on ne s’y trompe pas, derrière les apparences, maitriser ces cartes aux effigies des célèbres petits monstres est bien plus compliqué qu’il n’y paraît.
Un jeu de stratégie
« Ce n’est pas seulement des cartes de collection que les enfants ont dans les cours d’école, c’est aussi un jeu très complexe de stratégie », explique ainsi Marie-Laure, la maman des deux garçons. Avec un « deck » de cartes préparé grâce à une stratégie élaborée à l’avance, notamment grâce aux statistiques, chaque joueur doit en effet tenter de mettre K.O. le Pokémon de son adversaire avant ce dernier. « Derrière l’apparence jeu, il y a quand même un gros travail d’étude statistique sur les cartes », précise à ce titre José, le papa.
En somme, de quoi passionner nombre de stratèges en herbe. Pour preuve, le jeu distribué au niveau mondial fait fureur depuis plusieurs années. Au point que des concours sont organisés chaque année dans le monde entier. Et ni championnats régionaux, ni championnat européen, n’ont résisté aux frères Cera, qui flirtent aujourd’hui avec l’élite mondiale. En effet, pour la deuxième année consécutive les deux enfants ont participé au championnat du monde organisé du 19 au 24 août dernier à Boston, alors que seuls 22 européens ont été sélectionnés pour celui-ci. C’est dire s’ils excellent en la matière.
Le premier training camp français organisé à Ajaccio
Et afin de se préparer au mieux ils ont accueillis chez eux le premier training camp français quelques jours avant de s’envoler pour les Etats-Unis. Une semaine d’entrainement intensif qui a réuni à Ajaccio, aux côtés des deux frères, trois autres Français sélectionnés pour le championnat. « C’est une première qui se fait dans un cadre privé. On espérait qu’il y ait un peu plus de monde mais ça n’a pas pu être possible », explique José Cera, insistant sur l’importance de tels entrainement. Une première initiative, bénéfique pour tous les participants de cette session, qui espèrent désormais qu’à l’avenir d’autres Français viendront grossir les rangs pour l’organisation d’un nouveau camp d’entrainement.
« Les Pokémons leur ont appris à lire et à compter »
En dehors de cette session intensive, si les deux petits Ajacciens ne s’astreignent pas à un entrainement journalier, leurs parents ont toutefois pu constater leurs progrès dans plusieurs domaines, depuis ces quatre années où le jeu a croisé leur chemin. « Ca leur a appris à lire à compter, à diviser, à soustraire », détaille Marie-Laure Cera, « Mais aussi les langues étrangères puisqu’on est partis jouer en Italie, et qu’on joue aussi avec des cartes américaines, donc ils savent aussi lire les cartes en plusieurs langues. C’est un jeu où ils font fonctionner leurs neurones à fond ».
Même constat chez le jeune Robin qui se réjouit des progrès qu’il a pu faire grâce aux heures passées à jouer à son jeu préféré : « Grâce aux cartes Pokémon j’apprends plus vite à lire et je suis plus fort en maths », lance-t-il.
Son grand frère Sylvain a quant à lui les yeux qui brillent quand il parle des voyages que les tournois lui ont permis de faire : « On se fait des copains dans le monde entier! », souligne-t-il avec un large sourire.
Plus qu’un simple divertissement, plus que le côté compétitions, il ne fait nul doute que les Pokémon marqueront à jamais les deux frères. Une bien belle aventure pour ces deux enfants, qui ne fait que commencer.
Manon PERELLI
Un jeu de stratégie
« Ce n’est pas seulement des cartes de collection que les enfants ont dans les cours d’école, c’est aussi un jeu très complexe de stratégie », explique ainsi Marie-Laure, la maman des deux garçons. Avec un « deck » de cartes préparé grâce à une stratégie élaborée à l’avance, notamment grâce aux statistiques, chaque joueur doit en effet tenter de mettre K.O. le Pokémon de son adversaire avant ce dernier. « Derrière l’apparence jeu, il y a quand même un gros travail d’étude statistique sur les cartes », précise à ce titre José, le papa.
En somme, de quoi passionner nombre de stratèges en herbe. Pour preuve, le jeu distribué au niveau mondial fait fureur depuis plusieurs années. Au point que des concours sont organisés chaque année dans le monde entier. Et ni championnats régionaux, ni championnat européen, n’ont résisté aux frères Cera, qui flirtent aujourd’hui avec l’élite mondiale. En effet, pour la deuxième année consécutive les deux enfants ont participé au championnat du monde organisé du 19 au 24 août dernier à Boston, alors que seuls 22 européens ont été sélectionnés pour celui-ci. C’est dire s’ils excellent en la matière.
Le premier training camp français organisé à Ajaccio
Et afin de se préparer au mieux ils ont accueillis chez eux le premier training camp français quelques jours avant de s’envoler pour les Etats-Unis. Une semaine d’entrainement intensif qui a réuni à Ajaccio, aux côtés des deux frères, trois autres Français sélectionnés pour le championnat. « C’est une première qui se fait dans un cadre privé. On espérait qu’il y ait un peu plus de monde mais ça n’a pas pu être possible », explique José Cera, insistant sur l’importance de tels entrainement. Une première initiative, bénéfique pour tous les participants de cette session, qui espèrent désormais qu’à l’avenir d’autres Français viendront grossir les rangs pour l’organisation d’un nouveau camp d’entrainement.
« Les Pokémons leur ont appris à lire et à compter »
En dehors de cette session intensive, si les deux petits Ajacciens ne s’astreignent pas à un entrainement journalier, leurs parents ont toutefois pu constater leurs progrès dans plusieurs domaines, depuis ces quatre années où le jeu a croisé leur chemin. « Ca leur a appris à lire à compter, à diviser, à soustraire », détaille Marie-Laure Cera, « Mais aussi les langues étrangères puisqu’on est partis jouer en Italie, et qu’on joue aussi avec des cartes américaines, donc ils savent aussi lire les cartes en plusieurs langues. C’est un jeu où ils font fonctionner leurs neurones à fond ».
Même constat chez le jeune Robin qui se réjouit des progrès qu’il a pu faire grâce aux heures passées à jouer à son jeu préféré : « Grâce aux cartes Pokémon j’apprends plus vite à lire et je suis plus fort en maths », lance-t-il.
Son grand frère Sylvain a quant à lui les yeux qui brillent quand il parle des voyages que les tournois lui ont permis de faire : « On se fait des copains dans le monde entier! », souligne-t-il avec un large sourire.
Plus qu’un simple divertissement, plus que le côté compétitions, il ne fait nul doute que les Pokémon marqueront à jamais les deux frères. Une bien belle aventure pour ces deux enfants, qui ne fait que commencer.
Manon PERELLI