Le Président de la République s'était déjà prononcé en faveur d'une "autonomie à la Corse", jeudi dernier devant les élus insulaires (Photo : AFP/ Pascal Pochard-Casabianca)
À l’occasion des 65 ans de la Constitution du 4 octobre 1958, Emmanuel Macron s’exprimait ce mercredi en fin de matinée devant le Conseil Constitutionnel. L’occasion pour le Chef de l’État d’évoquer les réformes constitutionnelles à venir, et notamment celles concernant « l’organisation renouvelée de l’action publique dans certains territoires, en particulier ceux dont la singularité impose des adaptations constitutionnelles ».
En fin d’allocution, le Président de la République s’est ainsi notamment exprimé sur les évolutions qui pourraient s’ouvrir pour la Corse. « La Corse par sa singularité insulaire et méditerranéenne, compte tenu des insuffisances de la mise en œuvre de la loi organique existante, et à la lumière de la situation politique de la dernière décennie, ouvre la voie à une forme d’autonomie dans la République, en fonction de ce que les forces politiques sauront faire cheminer », a-t-il posé, rappelant le discours qu’il avait prononcé jeudi dernier devant l’Assemblée de Corse et insistant sur le fait que la République « indivisible ne signifie pas uniforme ».
« L’idéal républicain est assez fort pour accueillir les adaptations, les différenciations, les particularités », a-t-il par affirmé dans ce droit fil en soutenant encore : « L’unité de la France après tant de siècles de centralisation, dont chacun aujourd’hui perçoit la limite et les impasses, supportera cette répartition nouvelle des pouvoirs, mieux, je le crois profondément, notre unité sera plus forte ».
En fin d’allocution, le Président de la République s’est ainsi notamment exprimé sur les évolutions qui pourraient s’ouvrir pour la Corse. « La Corse par sa singularité insulaire et méditerranéenne, compte tenu des insuffisances de la mise en œuvre de la loi organique existante, et à la lumière de la situation politique de la dernière décennie, ouvre la voie à une forme d’autonomie dans la République, en fonction de ce que les forces politiques sauront faire cheminer », a-t-il posé, rappelant le discours qu’il avait prononcé jeudi dernier devant l’Assemblée de Corse et insistant sur le fait que la République « indivisible ne signifie pas uniforme ».
« L’idéal républicain est assez fort pour accueillir les adaptations, les différenciations, les particularités », a-t-il par affirmé dans ce droit fil en soutenant encore : « L’unité de la France après tant de siècles de centralisation, dont chacun aujourd’hui perçoit la limite et les impasses, supportera cette répartition nouvelle des pouvoirs, mieux, je le crois profondément, notre unité sera plus forte ».