Michel Stefani observe que « avec une abstention proche des 57 %, le scrutin des européennes n’a pas été mobilisateur, notamment dans les quartiers populaires ». En Corse, les listes d’extrême droite ont totalisé plus de 50 % des suffrages exprimés, un résultat que le secrétaire du PCF trouve « des plus préoccupants » pour tous les progressistes. Critique envers la décision prise par le Président Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, Stefani affirme que le Chef de l'Etat a « cédé dans la précipitation aux injonctions de l’extrême droite ».
Un pacte pour la France
En rappelant l'engagement "historique" des communistes pour la liberté et la justice sociale, Michel Stefani assure que « nous ne nous résoudrons jamais à ce que l’extrême droite puisse revenir au pouvoir. » Selon lui, il est crucial de présenter des candidatures uniques à gauche dans chaque circonscription. « Pour battre l’extrême droite et en finir avec la politique antisociale de Macron, l’heure est au rassemblement des forces de gauche », a-t-il déclaré.
Appelant à un pacte pour la France avec des mesures sociales, écologiques et de paix, Stefani insiste sur la nécessité de construire des candidatures de rassemblement en Corse et dans tout le pays. « Conscients de la responsabilité politique qui est la nôtre, nous sommes prêts à travailler pour construire en Corse, comme dans tout le pays, des candidatures de rassemblement avec les forces politiques de gauche et écologistes, les forces syndicales et associatives. »
Le secrétaire corse du PCF appelle donc au rassemblement de toutes les forces progressistes pour constituer une majorité de gauche. « De Dunkerque à Bonifacio, Socialistes, Insoumis, Écologistes, Communistes et progressistes, l’heure est au rassemblement pour faire barrage à l’extrême droite, défendre la République menacée, constituer une majorité de gauche pour en finir avec la politique antisociale de Macron. »
Pour rappel la NUPES - Nouvelle Union populaire écologique et sociale - conclue en vue des élections législatives de juin 2022 entre LFI, le Pôle écologiste, le PS et le PCF ne s'était pas appliquée en Corse.