C'est une tradition qui ne se perd pas chez les Ajacciens. Chaque 18 mars depuis le XVIIe, ils célèbrent la fête de Madunuccia ou La Dame de la Miséricorde. Une tradition enracinée dans l'histoire de la cité impériale qui avec ces célébration rend hommage à la Dame de la Miséricorde désignée patronne de la ville par le conseil des anciens pour l'avoir sauvée de la peste pulmonaire qui ravageait plusieurs régions de Méditerranée en 1656. "Aujourd'hui, quatre siècles plus tard, nous sommes réunis pour perpétuer cette mémoire et pour affirmer que nos vies, nos villes, nos familles, ont toujours besoin de miséricorde. Celle-ci nous parle d'une attitude juste et bienveillante envers les autres. Marie, avec sa douceur et sa force, nous invite à devenir à notre tour des chrétiens solides", explique le cardinal Bustillo, qui a présidé les festivités de cette belle fête populaire, rassemblant des milliers d'Ajacciens.
Les festivités ont rassemblé des milliers d'Ajacciens, venus honorer la sainte protectrice de la ville. "La fête de Madunuccia n'est pas seulement une commémoration religieuse, mais aussi une célébration de l'arrivée des beaux jours, symbolisant l'espoir et la renaissance après les épreuves." explique Angelique qui avec sa soeur fait chaque année le déplacement d'aga pour assister à la messe et la procession du 18 mars. "Cette journée spéciale permet aux Ajacciens de se réunion dans une communion de foi et de gratitude envers leur sainte patronne. C'et un moment fort pour tous les habitants de la ville", selon Julie, habitante du centre-ville.
Après la célébration de la messe, aux alentours de 16h30, a eu lieu la procession. Portée par une vingtaine de fidèles, la statue a quitté la cathédrale sous les chants et les prières, accompagnée par une foule recueillie. Le cortège, animé par la Musique municipale, a suivi un itinéraire familier à travers les rues de la ville. De la rue Forcioli Conti au cours Napoléon, en passant par le boulevard Danielle Casanova et la rue Fesch, chaque arrêt était marqué par des moments de recueillement et de dévotion. Cette année, quelques nouveautés ont été introduites pour enrichir le rituel ancestral. À chaque pause, les porteurs de la Madonuccia ont élevé la statue, clamant haut et fort "Viva Maria !" sous les encouragements de l'abbé Constant. Cette démonstration d'enthousiasme a donné une nouvelle énergie à la procession, renforçant le lien spirituel qui unit la communauté.
À la fin du parcours, toutes les confréries se sont rassemblées sous la couronne au carrefour du Diamant, portant la Madonuccia aux quatre points cardinaux au son vibrant de "Viva Maria !". Ce moment symbolique a illustré l'unité et la foi partagées par les fidèles, venus de divers horizons de la Corse. Parmi les participants, des représentants des confréries d'Ajaccio, de la vallée du Prunelli, du Grand Ouest Corse et même de Balagne, ainsi que des dignitaires ecclésiastiques tels que Monseigneur François Bustillo et son excellence Edgar Peña Parra, substitut de la secrétairerie d'État du Vatican, ont honoré la procession de leur présence.
À la fin du parcours, toutes les confréries se sont rassemblées sous la couronne au carrefour du Diamant, portant la Madonuccia aux quatre points cardinaux au son vibrant de "Viva Maria !". Ce moment symbolique a illustré l'unité et la foi partagées par les fidèles, venus de divers horizons de la Corse. Parmi les participants, des représentants des confréries d'Ajaccio, de la vallée du Prunelli, du Grand Ouest Corse et même de Balagne, ainsi que des dignitaires ecclésiastiques tels que Monseigneur François Bustillo et son excellence Edgar Peña Parra, substitut de la secrétairerie d'État du Vatican, ont honoré la procession de leur présence.
Les images de la journée
Les "Vœux des Magnifiques Anciens"
En marge de la messe, la ville d'Ajaccio a renouvelé ses vœux traditionnels sous la protection de la Vierge. Depuis 2015, cette cérémonie a retrouvé sa place au sein de la cathédrale, une tradition délaissée par l'ancienne municipalité de gauche au nom de la "laïcité républicaine". Connue sous le nom de "Vœux des Magnifiques Anciens", en référence aux dirigeants de la ville pendant l'occupation génoise, cette cérémonie se tient chaque 18 mars depuis 1656. À cette époque, Ajaccio faisait face à la menace de la peste qui ravageait l'Italie. Les autorités locales avaient alors imploré la Vierge miraculeuse du port ligure de Savone, Notre-Dame de la Miséricorde, de protéger la cité, faisant d'elle depuis lors la sainte patronne de la ville
En marge de la messe, la ville d'Ajaccio a renouvelé ses vœux traditionnels sous la protection de la Vierge. Depuis 2015, cette cérémonie a retrouvé sa place au sein de la cathédrale, une tradition délaissée par l'ancienne municipalité de gauche au nom de la "laïcité républicaine". Connue sous le nom de "Vœux des Magnifiques Anciens", en référence aux dirigeants de la ville pendant l'occupation génoise, cette cérémonie se tient chaque 18 mars depuis 1656. À cette époque, Ajaccio faisait face à la menace de la peste qui ravageait l'Italie. Les autorités locales avaient alors imploré la Vierge miraculeuse du port ligure de Savone, Notre-Dame de la Miséricorde, de protéger la cité, faisant d'elle depuis lors la sainte patronne de la ville