Du 25 novembre au 9 décembre 2024, les salariés des très petites entreprises (TPE) de moins de 11 salariés, ainsi que les particuliers employeurs, seront appelés à élire leurs représentants syndicaux. En Corse, où 95 % des entreprises comptent moins de dix salariés, ces élections sont un enjeu majeur pour l’avenir du dialogue social sur l'île. Malgré cela lors des élections précédentes, en 2020, seulement 5,41 % des inscrits en Corse ont pris part au vote, un chiffre bien en deçà des attentes. Sur 32 836 inscrits (dont 29 786 salariés et 3 050 employés à domicile), seulement 1 775 personnes se sont rendues aux urnes. Un taux de participation alarmant, qui met en lumière un désintérêt grandissant pour un scrutin qui pourtant pourrait transformer les conditions de travail de milliers de salariés. En 2024, les autorités espèrent inverser cette tendance.
Un enjeu de taille pour les salariés des TPE corses
La Corse présente une particularité : plus de 95 % des entreprises insulaires comptent moins de 10 salariés. La majorité des travailleurs concernés par ces élections n’ont pas de représentants syndicaux ni de structure comme le Comité Social et Économique (CSE), obligatoire dans les entreprises plus grandes. Ces élections TPE sont donc l’unique opportunité pour ces salariés de se faire entendre et d’être représentés au sein des instances de dialogue social. « Ces élections sont cruciales pour améliorer la représentativité des travailleurs dans des secteurs comme le bâtiment, la restauration ou le commerce de proximité, où le dialogue social reste quasi inexistant », explique Stanislas Marcelja, directeur départemental adjoint de la DDETSPP 2A. Pour lui, ces élections sont essentielles non seulement pour la défense des droits des salariés, mais aussi pour une meilleure structuration du dialogue social en Corse.
Les résultats de ces élections ne se contentent pas de définir les syndicats qui représenteront les salariés pendant les quatre prochaines années : ils influencent également la répartition des sièges au sein des commissions paritaires régionales interprofessionnelles (CPRI) et déterminent la désignation des conseillers prud’hommes. Une portée bien plus large que le simple choix d'un représentant syndical, car ces élections ont un impact direct sur la justice sociale.
Des mesures pour encourager la participation
Pour tenter d'inverser la tendance et améliorer la participation, le ministère du Travail a mis en place une campagne de communication nationale, diffusée à la télévision, à la radio et sur les réseaux sociaux. En Corse, un dispositif d'information est également disponible sur le site des élections, avec des détails sur les candidats et les syndicats en lice. Les salariés peuvent voter soit par courrier, soit en ligne, via un site dédié (élections-tpe.travail.gouv.fr), une souplesse qui devrait faciliter la participation, notamment dans les zones les plus éloignées.
Malgré ces efforts, Stanislas Marcelja reste prudent : « Le principal défi reste de convaincre les salariés des petites entreprises, souvent isolés, de l’importance de leur voix. Beaucoup ignorent même l’existence de ces élections », déplore-t-il. Dans ce contexte, chaque information et chaque prise de conscience sont essentielles. « Il est crucial que les salariés prennent part à ce scrutin, ne serait-ce que pour améliorer leurs conditions de travail », conclut-il.
Un enjeu de taille pour les salariés des TPE corses
La Corse présente une particularité : plus de 95 % des entreprises insulaires comptent moins de 10 salariés. La majorité des travailleurs concernés par ces élections n’ont pas de représentants syndicaux ni de structure comme le Comité Social et Économique (CSE), obligatoire dans les entreprises plus grandes. Ces élections TPE sont donc l’unique opportunité pour ces salariés de se faire entendre et d’être représentés au sein des instances de dialogue social. « Ces élections sont cruciales pour améliorer la représentativité des travailleurs dans des secteurs comme le bâtiment, la restauration ou le commerce de proximité, où le dialogue social reste quasi inexistant », explique Stanislas Marcelja, directeur départemental adjoint de la DDETSPP 2A. Pour lui, ces élections sont essentielles non seulement pour la défense des droits des salariés, mais aussi pour une meilleure structuration du dialogue social en Corse.
Les résultats de ces élections ne se contentent pas de définir les syndicats qui représenteront les salariés pendant les quatre prochaines années : ils influencent également la répartition des sièges au sein des commissions paritaires régionales interprofessionnelles (CPRI) et déterminent la désignation des conseillers prud’hommes. Une portée bien plus large que le simple choix d'un représentant syndical, car ces élections ont un impact direct sur la justice sociale.
Des mesures pour encourager la participation
Pour tenter d'inverser la tendance et améliorer la participation, le ministère du Travail a mis en place une campagne de communication nationale, diffusée à la télévision, à la radio et sur les réseaux sociaux. En Corse, un dispositif d'information est également disponible sur le site des élections, avec des détails sur les candidats et les syndicats en lice. Les salariés peuvent voter soit par courrier, soit en ligne, via un site dédié (élections-tpe.travail.gouv.fr), une souplesse qui devrait faciliter la participation, notamment dans les zones les plus éloignées.
Malgré ces efforts, Stanislas Marcelja reste prudent : « Le principal défi reste de convaincre les salariés des petites entreprises, souvent isolés, de l’importance de leur voix. Beaucoup ignorent même l’existence de ces élections », déplore-t-il. Dans ce contexte, chaque information et chaque prise de conscience sont essentielles. « Il est crucial que les salariés prennent part à ce scrutin, ne serait-ce que pour améliorer leurs conditions de travail », conclut-il.