Face au Rhodanus, tristement immobile, perché sur les rochers de la plage de Cala Longa, les officiels sont venus dresser le bilan de l’échouage de ce cargo aux couleurs d’Antigua et Barbuba.
Elisabeth Borne, ministre de la transition écologique et solidaire, a fait pour l’occasion le déplacement et, entourée du préfet Maritime Laurent Isnard, Josiane Chevalier, préfète de Corse et des élus locaux et représentants des différents services concernés, elle a assuré que l’Etat mettra tout en œuvre pour protéger le site et organiser au mieux l’évacuation du cargo.
« Cet accident qui aurait pu être plus grave encore et il est pris très au sérieux par les services de l’Etat . Nous allons tout mettre en œuvre pour que l’évacuation du cargo se fasse sans dommage pour le site. Les bouches de Bonifacio sont un site remarquable et nous devons tout faire pour que celui-ci ne subisse pas de dégâts supplémentaires » explique la ministre de l’Ecologie.
« La zone d’échouage du cargo est d’autant plus délicate qu’elle est le lieu idéal de reproduction pour de bon nombre de poisson et plus largement d’espèces endémiques à nos côtes, c’est une nurserie et il faut redoubler de vigilance » poursuit jean-Michel Culioli, responsable des espaces protégés pour l’office de l’environnement.
Un échouage qui fait écho à un plus ancien
Le 25 septembre 1996, sur la même côte c’est un autre cargo, le Fénès qui déjà avait échoué dans cette zone délicate et préservée. Le Fénès, battant pavillon panaméen, plein de blé et lourd de 30 tonnes d’hydrocarbures, n’avait pu être évacué qu’au cours de l’hiver 1997.
« Pour le moment aucune pollution n’est observée, la cargaison cette fois est constituée de bobines d’acier, mais nous ne pouvons que les évacuer en totalité. Nous observons attentivement et restons vigilants quant au risque de pollution et avec nos experts nous cherchons le meilleur moyen d’évacuer le navire en toute sécurité. Cela peut prendre, quelques jours, quelques semaines ou même quelques mois » continue Thierry Duchesne, adjoint au préfet maritime.
La question du trafic maritime et de ces gros porteurs, à l’instar d’il y a 23 ans, se repose aujourd’hui et la création d’un rail de navigation refait surface.
« Le gouvernement est déterminé à renforcer la sécurité maritime autour de la Corse et plus encore autour des bouches de Bonifacio » conclut Elisabeth Borne.
Elisabeth Borne, ministre de la transition écologique et solidaire, a fait pour l’occasion le déplacement et, entourée du préfet Maritime Laurent Isnard, Josiane Chevalier, préfète de Corse et des élus locaux et représentants des différents services concernés, elle a assuré que l’Etat mettra tout en œuvre pour protéger le site et organiser au mieux l’évacuation du cargo.
« Cet accident qui aurait pu être plus grave encore et il est pris très au sérieux par les services de l’Etat . Nous allons tout mettre en œuvre pour que l’évacuation du cargo se fasse sans dommage pour le site. Les bouches de Bonifacio sont un site remarquable et nous devons tout faire pour que celui-ci ne subisse pas de dégâts supplémentaires » explique la ministre de l’Ecologie.
« La zone d’échouage du cargo est d’autant plus délicate qu’elle est le lieu idéal de reproduction pour de bon nombre de poisson et plus largement d’espèces endémiques à nos côtes, c’est une nurserie et il faut redoubler de vigilance » poursuit jean-Michel Culioli, responsable des espaces protégés pour l’office de l’environnement.
Un échouage qui fait écho à un plus ancien
Le 25 septembre 1996, sur la même côte c’est un autre cargo, le Fénès qui déjà avait échoué dans cette zone délicate et préservée. Le Fénès, battant pavillon panaméen, plein de blé et lourd de 30 tonnes d’hydrocarbures, n’avait pu être évacué qu’au cours de l’hiver 1997.
« Pour le moment aucune pollution n’est observée, la cargaison cette fois est constituée de bobines d’acier, mais nous ne pouvons que les évacuer en totalité. Nous observons attentivement et restons vigilants quant au risque de pollution et avec nos experts nous cherchons le meilleur moyen d’évacuer le navire en toute sécurité. Cela peut prendre, quelques jours, quelques semaines ou même quelques mois » continue Thierry Duchesne, adjoint au préfet maritime.
La question du trafic maritime et de ces gros porteurs, à l’instar d’il y a 23 ans, se repose aujourd’hui et la création d’un rail de navigation refait surface.
« Le gouvernement est déterminé à renforcer la sécurité maritime autour de la Corse et plus encore autour des bouches de Bonifacio » conclut Elisabeth Borne.