La démission spectaculaire de Nicolas Hulot, l’annonce de mesures budgétaires particulièrement douloureuses (baisse des retraites, des APL et des allocations familiales de 1,4 %, révision constitutionnelle mal engagée), les affaires (Benalla, Ministre de la culture) jalonnent une rentrée gouvernementale chaotique. La loi PACTE en préparation comporte des aspects inquiétants.
Nous rappelons quelques principes qui animeraient une gouvernance progressiste.
En ce qui concerne la Corse, la posture de départ du Président de la République, construite sur la défiance républicaine à l’égard des habitants de l’île, handicape la bonne conduite des projets publics et privés. Sa politique qui ne s’appuie sur aucune force insulaire organisée ayant quelque crédibilité, conduit à un transfert du pouvoir vers Paris.
Or le parti socialiste a œuvré depuis 1982 à travers divers statuts jusqu’à la collectivité unique, à la consolidation d’un pouvoir local efficace. Aujourd’hui, cette addition d’incompréhensions et de postures crée un climat malsain avec l’installation d’un clivage entre le pouvoir local et l’État, aggravant de fait, le malaise. Il est donc temps de retrouver la voie du dialogue et des efforts de toute part.
Nous comprenons les difficultés du pouvoir territorial pour résoudre les problèmes lancinants et récurrents qui accablent notre île. Nous analysons les retards : traitement des déchets, de la protection du littoral, du démarrage d’activités économiques structurantes et stratégiques, de la maîtrise énergétique, etc.
Mais nous sommes convaincus que seule une évolution des institutions, associée au plein exercice des pouvoirs actuels ( la démonstration par l’exemple ) permettront de trouver des solutions pérennes pour le développement de la Corse.
Nous rappelons quelques principes qui animeraient une gouvernance progressiste.
- Le principe d’une stratégie fiscale équilibrée. Réduire les déficits exige une juste répartition des efforts. Or les classes les plus aisées ont été largement favorisées (diminution de 9 700 euros d’impôt pour les 330 000 contribuables redevables de l’ISF).
- Le principe d’une politique environnementale efficace. Elle doit permettre de résoudre les problèmes concrets des territoires : désertification des centres villes, traitements des eaux, politique rurale, énergie propre, moyens de communication efficaces, réseaux ferroviaires secondaires, etc. Elle ne peut pas se résumer à la vision planétaire du Président de la République.
- Le principe d’une vie quotidienne facilitée. Cette vie est construite par les collectivités locales qui doivent retrouver la maîtrise budgétaire de leur gouvernance et le financement de leurs projets. Or elles découvrent chaque année que leurs recettes baissent. C’est un non sens économique car le financement de leurs projets destinés à améliorer la qualité de vie de leurs concitoyens devient incertain.
- Le principe du rude combat à mener contre le populisme. Il se fait dans un contexte global délicat : reprise de l’inflation, incohérence de l’UE face à la crise migratoire, déstabilisation de l’ordre mondial par le Président Trump. Il ne peut se conduire qu’avec la collaboration de tous les pouvoirs démocratiques et le retour d’une autorité juste, proportionnée à chaque situation et à une conduite exemplaire des plus hautes personnalités publiques.
En ce qui concerne la Corse, la posture de départ du Président de la République, construite sur la défiance républicaine à l’égard des habitants de l’île, handicape la bonne conduite des projets publics et privés. Sa politique qui ne s’appuie sur aucune force insulaire organisée ayant quelque crédibilité, conduit à un transfert du pouvoir vers Paris.
Or le parti socialiste a œuvré depuis 1982 à travers divers statuts jusqu’à la collectivité unique, à la consolidation d’un pouvoir local efficace. Aujourd’hui, cette addition d’incompréhensions et de postures crée un climat malsain avec l’installation d’un clivage entre le pouvoir local et l’État, aggravant de fait, le malaise. Il est donc temps de retrouver la voie du dialogue et des efforts de toute part.
Nous comprenons les difficultés du pouvoir territorial pour résoudre les problèmes lancinants et récurrents qui accablent notre île. Nous analysons les retards : traitement des déchets, de la protection du littoral, du démarrage d’activités économiques structurantes et stratégiques, de la maîtrise énergétique, etc.
Mais nous sommes convaincus que seule une évolution des institutions, associée au plein exercice des pouvoirs actuels ( la démonstration par l’exemple ) permettront de trouver des solutions pérennes pour le développement de la Corse.