(Photo Dolores Lunes)
La Corse continue d'attirer de nouveaux habitants. C'est ce que révèle une étude de l'Insee publiée ce 8 octobre, qui montre que la population insualire a atteint 344 000 personnes en 2020, contre 314 000 en 2011. « En dix ans, cela représente une hausse de 10 %, soit environ 30 000 habitants supplémentaires », indique le rapport. Mais derrière cette augmentation se cache une réalité plus complexe : « Ce dynamisme démographique repose exclusivement sur les flux migratoires, car depuis 2013, le solde naturel est négatif », précise l’étude.
En clair, l'ile enregistre plus de décès que de naissances. Une situation qui pourrait sembler alarmante, mais qui est demographiquement compensée par l’arrivée de nouveaux résidents. « L'île accueille 10 nouveaux habitants pour 100 résidents entre 2011 et 2020 », ajoute l’Insee. Sans ces arrivées, « la population corse aurait amorcé un déclin dès 2013 », poursuit l'étude.
Des parallèles avec les Baléares
La situation corse n’est pas unique en Méditerranée. Les îles Baléares, également prisées des nouveaux arrivants, affichent une augmentation annuelle de 1,2 % de leur population. « Tout comme la Corse, l’augmentation de la population des Baléares est largement due à l’apport migratoire », souligne l’INSEE. Toutefois, une différence de taille demeure : « Contrairement à la Corse, le solde naturel reste positif dans les Baléares, où les naissances sont toujours plus nombreuses que les décès. »
En clair, l'ile enregistre plus de décès que de naissances. Une situation qui pourrait sembler alarmante, mais qui est demographiquement compensée par l’arrivée de nouveaux résidents. « L'île accueille 10 nouveaux habitants pour 100 résidents entre 2011 et 2020 », ajoute l’Insee. Sans ces arrivées, « la population corse aurait amorcé un déclin dès 2013 », poursuit l'étude.
Des parallèles avec les Baléares
La situation corse n’est pas unique en Méditerranée. Les îles Baléares, également prisées des nouveaux arrivants, affichent une augmentation annuelle de 1,2 % de leur population. « Tout comme la Corse, l’augmentation de la population des Baléares est largement due à l’apport migratoire », souligne l’INSEE. Toutefois, une différence de taille demeure : « Contrairement à la Corse, le solde naturel reste positif dans les Baléares, où les naissances sont toujours plus nombreuses que les décès. »
Des disparités
Le phénomène inverse s’observe dans d’autres îles de la Méditeranée. En Crète, par exemple, la population continue de croître à un rythme plus modéré (+0,2 % par an) grâce à un solde naturel positif jusqu’en 2017, combiné à un léger apport migratoire. À l’inverse, en Sicile et en Sardaigne, la situation est plus préoccupante. « Le déclin démographique y est bien réel », analyse l’Insee. Ces îles italiennes ont vu leurs populations baisser respectivement de 0,4 % et 0,3 % par an sur la même période.
Le phénomène inverse s’observe dans d’autres îles de la Méditeranée. En Crète, par exemple, la population continue de croître à un rythme plus modéré (+0,2 % par an) grâce à un solde naturel positif jusqu’en 2017, combiné à un léger apport migratoire. À l’inverse, en Sicile et en Sardaigne, la situation est plus préoccupante. « Le déclin démographique y est bien réel », analyse l’Insee. Ces îles italiennes ont vu leurs populations baisser respectivement de 0,4 % et 0,3 % par an sur la même période.
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