(Photo d'illustration)
C’est à partir de ce mercredi 30 août que les propriétaires de biens immobiliers recevront leur taxe foncière pour l’année 2023. Et certains pourraient avoir la mauvaise surprise de voir le montant de cet impôt exploser par rapport à l’année passée. La faute à une combinaison de paramètres qui amènera parfois à devoir s’acquitter d’une somme douloureuse pour ceux qui n’ont pas opté pour la mensualisation des paiements.
« Cette année, la revalorisation des valeurs locatives est plus importante qu’habituellement », explique ainsi en premier lieu Christine Bessou-Nicaise, la directrice des finances publiques de Corse. « Chaque année il y a une revalorisation relativement faible, autour de 1 ou 2%, même si l’an dernier elle est allée jusqu’à 3,4%. Mais cette année la revalorisation générale appliquée par l’État est de 7,1% », précise-t-elle. Plus importante hausse de la valeur locative depuis une trentaine d’années, cette revalorisation a pour but de « tenir compte de l’inflation générale, dans l’objectif dans l’objectif de donner aux communes et aux intercommunalités un montant de recettes indexé sur l’inflation », souligne la directrice des finances publiques de Corse. « Le produit de la taxe foncière bénéficie aux communes et intercommunalités et la logique est d’indexer les recettes des collectivités sur l’augmentation du coût de la vie », insiste-t-elle dans ce droit fil.
Mais pour autant, la hausse de la valeur locative ne sera pas forcément synonyme d’une augmentation importante de la taxe foncière pour tous les propriétaires. « La taxe foncière est constituée de cette base calculée à partir de la valeur locative du bien, à laquelle on applique des taux votés par la commune et l’intercommunalité », rappelle en effet la directrice des finances publiques de Corse en reprenant : « Or, en Corse, on assiste à une faible augmentation des taux votés par les communes et intercommunalités à la différence de ce qu’on peut constater dans certains endroits du continent ».
Ainsi, en Corse-du-Sud l’augmentation moyenne de ce taux s’établit cette année à 2,94%, tandis qu’en Haute-Corse elle est de 1,12%. Dans le haut du classement, on retrouve Ota, Calacuccia, et Cristinacce, qui connaissent respectivement une évolution en points de +8,1, +6,31 et +4,08. Des augmentations bien en deçà de celles annoncées sur le continent, qui devraient être de +51% à Paris, +25% à Grenoble ou encore +14,3% à Metz. « En Corse, beaucoup de communes n’augmentent pas leur taux », note en outre Christine Bessou-Nicaise en relevant que certaines d’entre elles vont même jusqu’à diminuer ces taux comme Santa-Lucia-di-Moriani (-1,28 point), Sant’Antonino (-1,9 point) ou encore Corscia (-2 points).
En 2022, le montant total de la taxe foncière en Corse avait été de 236 millions d’euros, pour 296 591 avis émis, avec un montant moyen de 950 euros en Corse-du-Sud et 668 euros en Haute-Corse.
Les propriétaires des biens immobiliers qui n’ont pas opté pour la mensualisation ont jusqu’au 15 octobre pour régler leur taxe foncière.
« Cette année, la revalorisation des valeurs locatives est plus importante qu’habituellement », explique ainsi en premier lieu Christine Bessou-Nicaise, la directrice des finances publiques de Corse. « Chaque année il y a une revalorisation relativement faible, autour de 1 ou 2%, même si l’an dernier elle est allée jusqu’à 3,4%. Mais cette année la revalorisation générale appliquée par l’État est de 7,1% », précise-t-elle. Plus importante hausse de la valeur locative depuis une trentaine d’années, cette revalorisation a pour but de « tenir compte de l’inflation générale, dans l’objectif dans l’objectif de donner aux communes et aux intercommunalités un montant de recettes indexé sur l’inflation », souligne la directrice des finances publiques de Corse. « Le produit de la taxe foncière bénéficie aux communes et intercommunalités et la logique est d’indexer les recettes des collectivités sur l’augmentation du coût de la vie », insiste-t-elle dans ce droit fil.
Mais pour autant, la hausse de la valeur locative ne sera pas forcément synonyme d’une augmentation importante de la taxe foncière pour tous les propriétaires. « La taxe foncière est constituée de cette base calculée à partir de la valeur locative du bien, à laquelle on applique des taux votés par la commune et l’intercommunalité », rappelle en effet la directrice des finances publiques de Corse en reprenant : « Or, en Corse, on assiste à une faible augmentation des taux votés par les communes et intercommunalités à la différence de ce qu’on peut constater dans certains endroits du continent ».
Ainsi, en Corse-du-Sud l’augmentation moyenne de ce taux s’établit cette année à 2,94%, tandis qu’en Haute-Corse elle est de 1,12%. Dans le haut du classement, on retrouve Ota, Calacuccia, et Cristinacce, qui connaissent respectivement une évolution en points de +8,1, +6,31 et +4,08. Des augmentations bien en deçà de celles annoncées sur le continent, qui devraient être de +51% à Paris, +25% à Grenoble ou encore +14,3% à Metz. « En Corse, beaucoup de communes n’augmentent pas leur taux », note en outre Christine Bessou-Nicaise en relevant que certaines d’entre elles vont même jusqu’à diminuer ces taux comme Santa-Lucia-di-Moriani (-1,28 point), Sant’Antonino (-1,9 point) ou encore Corscia (-2 points).
En 2022, le montant total de la taxe foncière en Corse avait été de 236 millions d’euros, pour 296 591 avis émis, avec un montant moyen de 950 euros en Corse-du-Sud et 668 euros en Haute-Corse.
Les propriétaires des biens immobiliers qui n’ont pas opté pour la mensualisation ont jusqu’au 15 octobre pour régler leur taxe foncière.