(Photo d'illustration)
Maman d’un petit garçon atteint de dyspraxie, Audrey Tatry se bat depuis de longues années pour que son enfant aux besoins spéciaux puisse avoir une scolarité normale. Depuis Rosny-Sous-Bois en Seine Saint Denis, la jeune femme a créé « Une école inclusive pour tous » avec d’autres parents d’enfants en situation de handicap. Une association qui compte aujourd’hui plus de 200 membres dans toute la France. Alors qu’elle cherchait une idée pour faciliter l’inclusion de son fils, elle a eu l’idée de créer une boîte à outils à destination des enseignants et des AESH. Un projet sur lequel elle travaille depuis un an et demi aux côté de son équipe, du monde médico-social et d’équipes éducatives et qui pourrait grandement faciliter la scolarité des enfants en situation de handicap.
L’Adapta’Box, une grosse caisse en bois, a en effet vocation à être installée dans les salles de classe pour que les élèves aux besoins spécifiques puissent avoir ce dont ils ont besoin pour bien travailler et se concentrer à portée de main. Elle contient ainsi tout d’abord une fiche à destination des équipes éducatives qui met en relation les domaines de compétences, les difficultés rencontrées par l’élève selon son trouble, puis les recommandations et préconisations spécifiques. Mais aussi et surtout 15 outils adaptés qui peuvent répondre aux besoins en question : casque anti-bruit, élastiques de chaise, stylos ergonomiques, règles de lecture, coussins à picots, balles antistress, roue des émotions, plan incliné, sabliers, time timer, ciseaux ergonomiques, Pop it, bracelet d’écriture, cahier d’écriture ou encore pictogrammes. « Aujourd’hui en France on fait de l’inclusion mais il n’y a pas de tels outils à disposition dans les écoles », regrette Audrey Tatry, « Or si on n’autorise pas cela à l’école, pour moi ce n’est pas vraiment de l’inclusion que l’on fait ».
Aujourd’hui, grâce à des conventions signées avec l’Éducation nationale, l’Adaptabox s’apprête à être lancée dans cinq villes pilotes de la région parisienne dans les prochains jours. Une étape que beaucoup espèce concluante afin de voir ce dispositif bientôt étendu au niveau national. De telles boîtes à outils permettant de mettre toutes les chances du côté des enfants en situation de handicap sont en effet très attendus par leurs familles, à l’instar de Laurence, référente de l’association Une école inclusive pour tous en Haute-Corse. Pour ce parent concerné l'inclusion en milieu ordinaire doit permettre de donner accès à de tels outils, mais aussi « à des AESH formées avec un véritable statut ainsi que des formations pour les enseignants ». « Aujourd'hui des dispositifs d'intégration existent pour ces enfants avec des difficultés. L'inclusion est en voie de devenir réelle avec l'association Une école inclusive pour tous qui vient apporter des outils », assure-t-elle en observant : « Depuis qu’il est scolarisé en milieu ordinaire mon fils a fait des progrès énormes. L’école doit connaitre ces outils et doit mieux former les enseignants à prendre en charge ces enfants afin qu’il y ait enfin une vraie inclusion ».
Faute de dispositifs adaptés à leurs besoins, et notamment faute de moyens suffisants pour permettre le recrutement de plus d’indispensables AESH, aujourd’hui plusieurs milliers d’enfants présentant un trouble du neurodéveloppement ou de polyhandicap ne sont pas scolarisés au niveau national. Et si beaucoup reste encore à faire sur le continent, la situation semble encore pire en Corse. « La Corse a énormément de retard au niveau de l’inclusion. Il y a tout à construire », estime la présidente d’Une école inclusive pour tous, « Les parents d’enfants en situation de handicap s’y sentent souvent très seuls et complètement abandonnés. Or, ils doivent prendre conscience qu’il existe des associations comme la nôtre sur lesquelles ils peuvent s’appuyer, et surtout ils doivent mieux connaitre leurs droits ».
L’Adapta’Box, une grosse caisse en bois, a en effet vocation à être installée dans les salles de classe pour que les élèves aux besoins spécifiques puissent avoir ce dont ils ont besoin pour bien travailler et se concentrer à portée de main. Elle contient ainsi tout d’abord une fiche à destination des équipes éducatives qui met en relation les domaines de compétences, les difficultés rencontrées par l’élève selon son trouble, puis les recommandations et préconisations spécifiques. Mais aussi et surtout 15 outils adaptés qui peuvent répondre aux besoins en question : casque anti-bruit, élastiques de chaise, stylos ergonomiques, règles de lecture, coussins à picots, balles antistress, roue des émotions, plan incliné, sabliers, time timer, ciseaux ergonomiques, Pop it, bracelet d’écriture, cahier d’écriture ou encore pictogrammes. « Aujourd’hui en France on fait de l’inclusion mais il n’y a pas de tels outils à disposition dans les écoles », regrette Audrey Tatry, « Or si on n’autorise pas cela à l’école, pour moi ce n’est pas vraiment de l’inclusion que l’on fait ».
Aujourd’hui, grâce à des conventions signées avec l’Éducation nationale, l’Adaptabox s’apprête à être lancée dans cinq villes pilotes de la région parisienne dans les prochains jours. Une étape que beaucoup espèce concluante afin de voir ce dispositif bientôt étendu au niveau national. De telles boîtes à outils permettant de mettre toutes les chances du côté des enfants en situation de handicap sont en effet très attendus par leurs familles, à l’instar de Laurence, référente de l’association Une école inclusive pour tous en Haute-Corse. Pour ce parent concerné l'inclusion en milieu ordinaire doit permettre de donner accès à de tels outils, mais aussi « à des AESH formées avec un véritable statut ainsi que des formations pour les enseignants ». « Aujourd'hui des dispositifs d'intégration existent pour ces enfants avec des difficultés. L'inclusion est en voie de devenir réelle avec l'association Une école inclusive pour tous qui vient apporter des outils », assure-t-elle en observant : « Depuis qu’il est scolarisé en milieu ordinaire mon fils a fait des progrès énormes. L’école doit connaitre ces outils et doit mieux former les enseignants à prendre en charge ces enfants afin qu’il y ait enfin une vraie inclusion ».
Faute de dispositifs adaptés à leurs besoins, et notamment faute de moyens suffisants pour permettre le recrutement de plus d’indispensables AESH, aujourd’hui plusieurs milliers d’enfants présentant un trouble du neurodéveloppement ou de polyhandicap ne sont pas scolarisés au niveau national. Et si beaucoup reste encore à faire sur le continent, la situation semble encore pire en Corse. « La Corse a énormément de retard au niveau de l’inclusion. Il y a tout à construire », estime la présidente d’Une école inclusive pour tous, « Les parents d’enfants en situation de handicap s’y sentent souvent très seuls et complètement abandonnés. Or, ils doivent prendre conscience qu’il existe des associations comme la nôtre sur lesquelles ils peuvent s’appuyer, et surtout ils doivent mieux connaitre leurs droits ».