Les entretiens avec les présidents de l’Exécutif et de l’Assemblée n’ont rien apporté de nouveau à une situation qui continue de se dégrader, ni même la visite à la préfecture de région avec le directeur de cabinet. La situation dure et perdure et personne ne sait quel issue va connaître ce conflit.
Encore dans la rue
Et pendant ce temps-là, les personnes continuent d’assurer la maintenance dans les grands établissements de l’île, y compris les hôpitaux et cliniques mais personne de la direction ne vient leur tendre la main.
Lundi, le personnel est de nouveau descendu dans la rue pour manifester et exposer une fois encore ses revendications. Malgré les appels, les contacts, la direction reste muette et ne répond à aucun courrier. En début d’après-midi, le personnel au complet a campé devant la préfecture pour manifester son mécontentement. Une manifestation dans le calme et la dignité, sans accaparer le macadam mais simplement un regroupement devant les grilles de la préfecture auxquelles étaient fixées les banderoles de la contestation.
Sur place, François Milano, délégué du personnel STC d’Engie affiche sa déception tout comme ses camarades de travail :
« Rien ne bouge à part nous ! Des réunions, des rendez-vous, des contacts, mais rien de concret n’apparait après près de 10 jours de conflit. Le triple rendez-vous de jeudi dernier n’a rien donné. Pourtant, un espoir est né vendredi soir après une intervention de la Direccte qui nous a parlé d’un rendez-vous, ce lundi matin, avec un membre de la direction pour une médiation. Ce matin, nous n’avons vu personne, absolument personne mais nous avons néanmoins appris qu’un nouveau directeur – le sixième - aurait été désigné au cours du week-end, ce dernier étant parait-il doté de tous les pouvoirs…Il nous a fallu déchanter parce que de directeur, pas de nouvelle ! Une fois de plus on nous prend pour des pions. Ce nouveau directeur, bon nombre de nos collègues le connaissent, et nous avons d’ailleurs tout fait pour le contacter mais il répond qu’il n’y a rien de nouveau et qu’il demeure sur sa réserve. A ne plus rien y comprendre ! Il y a des contacts certes, mais il n’a pas commencé son travail comme cela était prévu. En clair, il est resté dans le doute et nous le sommes tous plus encore…"
Vers un durcissement…
Les salariés n’en peuvent plus et entendent se battre pour obtenir quelque chose de concret. En début d’après-midi, autre nouvelle, celle d’un rendez-vous avec un membre de la direction qui pourrait venir ce mardi matin mais deux heures après, le rendez-vous s’était mué en une conférence téléphonique. Aura-t-elle lieu ? Personne n’en sait rien.
« J’ai dit au DRH que la perte de contrat qui nous guette est faite sciemment. C’est cela qui nous mine. Ils pourraient communiquer une fois pour toute et dire, on vend et on se débrouille comme on peut. Non, ils ne disent rien et laissent pourrir la situation. Nous avons peur pour nous emplois, pour nos familles qui sont concernées par ce conflit. Il nous faut du solide et surtout du sérieux de la part de nos employeurs. »
- Vous restez mobilisés ?
« Plus que jamais. Notre mobilisation, notre volonté et notre détermination se renforcent chaque jour pour voir aboutir favorablement nos revendications. Le comportement de nos dirigeants nous pousse à nous interroger sur la réelle stratégie à long terme pour maintenir l’activité sur la Corse. L’avenir des 43 familles des salariés de l’agence Corse d’ENGIE Cofely est en jeu. Si la situation n’évolue pas, nous serons contraints de donner plus de poids à notre action pour nous faire entendre, d’autant que nos sollicitations par téléphone et/ou par mail restent sans suite. On nous envoie directement dans le mur. Oui, la situation va considérablement se durcir ! »
J. F.
Encore dans la rue
Et pendant ce temps-là, les personnes continuent d’assurer la maintenance dans les grands établissements de l’île, y compris les hôpitaux et cliniques mais personne de la direction ne vient leur tendre la main.
Lundi, le personnel est de nouveau descendu dans la rue pour manifester et exposer une fois encore ses revendications. Malgré les appels, les contacts, la direction reste muette et ne répond à aucun courrier. En début d’après-midi, le personnel au complet a campé devant la préfecture pour manifester son mécontentement. Une manifestation dans le calme et la dignité, sans accaparer le macadam mais simplement un regroupement devant les grilles de la préfecture auxquelles étaient fixées les banderoles de la contestation.
Sur place, François Milano, délégué du personnel STC d’Engie affiche sa déception tout comme ses camarades de travail :
« Rien ne bouge à part nous ! Des réunions, des rendez-vous, des contacts, mais rien de concret n’apparait après près de 10 jours de conflit. Le triple rendez-vous de jeudi dernier n’a rien donné. Pourtant, un espoir est né vendredi soir après une intervention de la Direccte qui nous a parlé d’un rendez-vous, ce lundi matin, avec un membre de la direction pour une médiation. Ce matin, nous n’avons vu personne, absolument personne mais nous avons néanmoins appris qu’un nouveau directeur – le sixième - aurait été désigné au cours du week-end, ce dernier étant parait-il doté de tous les pouvoirs…Il nous a fallu déchanter parce que de directeur, pas de nouvelle ! Une fois de plus on nous prend pour des pions. Ce nouveau directeur, bon nombre de nos collègues le connaissent, et nous avons d’ailleurs tout fait pour le contacter mais il répond qu’il n’y a rien de nouveau et qu’il demeure sur sa réserve. A ne plus rien y comprendre ! Il y a des contacts certes, mais il n’a pas commencé son travail comme cela était prévu. En clair, il est resté dans le doute et nous le sommes tous plus encore…"
Vers un durcissement…
Les salariés n’en peuvent plus et entendent se battre pour obtenir quelque chose de concret. En début d’après-midi, autre nouvelle, celle d’un rendez-vous avec un membre de la direction qui pourrait venir ce mardi matin mais deux heures après, le rendez-vous s’était mué en une conférence téléphonique. Aura-t-elle lieu ? Personne n’en sait rien.
« J’ai dit au DRH que la perte de contrat qui nous guette est faite sciemment. C’est cela qui nous mine. Ils pourraient communiquer une fois pour toute et dire, on vend et on se débrouille comme on peut. Non, ils ne disent rien et laissent pourrir la situation. Nous avons peur pour nous emplois, pour nos familles qui sont concernées par ce conflit. Il nous faut du solide et surtout du sérieux de la part de nos employeurs. »
- Vous restez mobilisés ?
« Plus que jamais. Notre mobilisation, notre volonté et notre détermination se renforcent chaque jour pour voir aboutir favorablement nos revendications. Le comportement de nos dirigeants nous pousse à nous interroger sur la réelle stratégie à long terme pour maintenir l’activité sur la Corse. L’avenir des 43 familles des salariés de l’agence Corse d’ENGIE Cofely est en jeu. Si la situation n’évolue pas, nous serons contraints de donner plus de poids à notre action pour nous faire entendre, d’autant que nos sollicitations par téléphone et/ou par mail restent sans suite. On nous envoie directement dans le mur. Oui, la situation va considérablement se durcir ! »
J. F.