Les écoles de la fédération Scola Corsa ont effectué leur troisième rentrée scolaire au début du mois (Photo : Archives CNI)
Le réseau Scola Corsa est-il en danger ? Alors que les enfants scolarisés dans les quatre écoles immersives en langue corse de la fédération ont repris le chemin de la classe il y a seulement quelques jours, un nuage sombre plane aujourd’hui sur l’association.
Mercredi, France 3 Corse Via Stella révélait en effet que par un courrier adressé au président de l’Exécutif de Corse, Gilles Simeoni, le 31 août dernier, le préfet de Corse, Amaury de Saint-Quentin, demande le retrait de la délibération de l’Assemblée de Corse du 29 juin dernier qui accordait une subvention de 2,8millions d’euros sur trois ans à la fédération. Un coup dur pour ces écoles associatives. Les établissements du réseau, qui attendent toujours une contractualisation avec l’État, restent en effet très dépendants des aides publiques qui représentent jusqu’à 70% de leur budget. « D’un point de vue juridique, et simplement juridique, la délibération de l’Assemblée de Corse est illégale », explique le Secrétaire général aux Affaires corses (SGAC), Alexandre Patrou, en détaillant : « Tout d’abord, les établissements de la fédération Scola Corsa sont des écoles privées du premier degré et la Collectivité de Corse n’est pas compétente en la matière, mais seulement pour les établissements du second degré. Par ailleurs, un second point pose un problème de légalité de la délibération : les établissements Scola Corsa sont des écoles qui ne sont pas sous contrat avec l’État, or il aurait fallu qu’ils soient pour qu’ils puissent bénéficier d’une aide ».
Dans le droit fil de cet argumentaire, le préfet de Corse a annoncé avoir déposé un recours gracieux contre le texte. Une décision face à laquelle la fédération ne veut toutefois pas s’alarmer outre mesure. « Scola Corsa veut rassurer tous les membres (employés, parents et partenaires) de son réseau. Des négociations techniques sont actuellement en cours pour trouver des solutions budgétaires, administratives et juridiques afin de pérenniser le fonctionnement de notre structure dans un cadre sécurisé », assure l’association sur les réseaux sociaux en insistant :« Nous ne doutons pas que ces négociations aboutiront très rapidement afin de poursuivre le développement d’un modèle qui suscite adhésion et enthousiasme grandissant et fait la démonstration d’une compétence toujours plus accrue et reconnue de tous ».
Les écoles de la fédération Scola Corsa qui ont effectué leur troisième rentrée scolaire début septembre attendent toujours une contractualisation avec l’Éducation nationale. Celle-ci permettrait en effet de voir la prise en charge de leurs dépenses de personnels assurés et de de facto de voir l’avenir s’éclaircir.
Mercredi, France 3 Corse Via Stella révélait en effet que par un courrier adressé au président de l’Exécutif de Corse, Gilles Simeoni, le 31 août dernier, le préfet de Corse, Amaury de Saint-Quentin, demande le retrait de la délibération de l’Assemblée de Corse du 29 juin dernier qui accordait une subvention de 2,8millions d’euros sur trois ans à la fédération. Un coup dur pour ces écoles associatives. Les établissements du réseau, qui attendent toujours une contractualisation avec l’État, restent en effet très dépendants des aides publiques qui représentent jusqu’à 70% de leur budget. « D’un point de vue juridique, et simplement juridique, la délibération de l’Assemblée de Corse est illégale », explique le Secrétaire général aux Affaires corses (SGAC), Alexandre Patrou, en détaillant : « Tout d’abord, les établissements de la fédération Scola Corsa sont des écoles privées du premier degré et la Collectivité de Corse n’est pas compétente en la matière, mais seulement pour les établissements du second degré. Par ailleurs, un second point pose un problème de légalité de la délibération : les établissements Scola Corsa sont des écoles qui ne sont pas sous contrat avec l’État, or il aurait fallu qu’ils soient pour qu’ils puissent bénéficier d’une aide ».
Dans le droit fil de cet argumentaire, le préfet de Corse a annoncé avoir déposé un recours gracieux contre le texte. Une décision face à laquelle la fédération ne veut toutefois pas s’alarmer outre mesure. « Scola Corsa veut rassurer tous les membres (employés, parents et partenaires) de son réseau. Des négociations techniques sont actuellement en cours pour trouver des solutions budgétaires, administratives et juridiques afin de pérenniser le fonctionnement de notre structure dans un cadre sécurisé », assure l’association sur les réseaux sociaux en insistant :« Nous ne doutons pas que ces négociations aboutiront très rapidement afin de poursuivre le développement d’un modèle qui suscite adhésion et enthousiasme grandissant et fait la démonstration d’une compétence toujours plus accrue et reconnue de tous ».
Les écoles de la fédération Scola Corsa qui ont effectué leur troisième rentrée scolaire début septembre attendent toujours une contractualisation avec l’Éducation nationale. Celle-ci permettrait en effet de voir la prise en charge de leurs dépenses de personnels assurés et de de facto de voir l’avenir s’éclaircir.