Pierre-Jean Luciani, conscient des enjeux et partageant l’inquiétude des personnels, a tenu à être présent à leurs côtés pour défendre leurs intérêts. Ainsi, l’installation du Comité de Pilotage permettra de faire du Département un acteur principal dans la mise en place des nouvelles politiques publiques.
Elus, administration, personnel
Collège des élus : Nathalie Ruggeri, Charles Voglimacci, Marcel Francisci, Alexandre Sarrola, Georges Mela, Jeanine Ciabrini, José-Pierre Mozziconacci et Marie-Thérèse Baranovsky. (8 suppléants)
Collège de l’administration : Jean-François Armani, Christian Istria, Eric Mouline, Blanche Peretti, Antoine Peraldi, Jean Pinelli, Claude Tissot et Virginie Fratini. (8 suppléants)
Collège du personnel : Charles Ghipponi, Jean-Marc Chapuis-Grisoni, Sylvie Beranger, Paul Canapa, Dominique Giarizzo (CFDT), Catherine Mozziconacci, Jean-Marie Defranchi (STC), Dominique Brundu-Orsoni (CGT). (8 suppléants).
Inquiétudes, garanties et mobilisation…
En août 2015, la loi NOTRe a scellé l’avenir des Conseils Départementaux qui feront place à une Collectivité Unique. Accompagner cette réforme c’est également prendre conscience de l’avenir. Le président du Conseil Départemental s’est adressé aux participants à cette réunion mercredi matin :
« La vraie question est que nous devons nous poser est simple : Comment, par notre contribution, nous permettrons à la collectivité en devenir d’être performante, au service de tous, en somme, une réussite ? Chaque fois que l’occasion s’est présentée, j’ai sollicité des précisions sur la façon dont les choses allaient s’organiser. J’ai réclamé des garanties pour les agents et les politiques mises en œuvre par le Département… »
Pour ce faire, il a fallu prendre les choses en main et mobiliser administration, personnel et politique pour mettre en place un Comité de Pilotage, ce qu’a fait Pierre-Jean Luciani qui avait déjà été sollicité l’année dernière par les formations syndicales qui se faisaient l’écho d’inquiétudes. Il explique :
« Il nous a semblé ensuite essentiel de conduire une réflexion propre au Département et de le faire en nous appuyant non seulement sur les élus mais aussi sur les principaux cadres administratifs et les représentant du personnel. En clair, faire entendre la voix du Département. L’installation de ce Comité de Pilotage n’est que le début d’une tâche de longue haleine. J’ai décidé d’en assurer la présidence car dans mon esprit, l’engagement politique n’est rien sans l’engagement personnel… »
Le président a rappelé que le Département de la Haute Corse a d’ores et déjà commencé ce travail et que le Sud en fera de même avec ceux de la collectivité territoriale qui doivent réactiver le comité de coordination. Une grande enquête sera lancée auprès des agents.
Pierre-jean Luciani a conclu par ces quelques mots : « Il faut que nous travaillions à rassurer les élus et la population. Ils redoutent en effet, avec l’avènement d’une seule collectivité, une rupture en termes de proximité. Cette proximité à laquelle nous sommes tant attachés qui est, en quelque sorte, l’ADN de notre Département et qui a permis d’assurer à notre territoire un développement harmonieux et maîtrisé. »
Même combat pour tous
Un débat a aussitôt suivi avec l’intervention des membres des trois collèges :
Nathalie Ruggeri (conseillère) : « Merci M. Le président d’avoir pris cette décision. Il était temps. La mise en place, le travail en commun, c’est la bonne méthode pour que chacun puisse travailler et avancer. »
Jean-François Armani (Directeur Général des Services) : « Il fallait mettre en place une telle méthode pour mieux choisir et travailler les différents dossiers (personnels, financiers) avec des explications sur le fonctionnement de la collectivité unique. Cela nécessite la mise en place d’une nouvelle organisation mais il faudra continuer à fonctionner pendant 4 ou 5 mois jusqu’à la fusion de ces administrations pour arriver à la collectivité de Corse et non plus territoriale… »
Christian Istria (Inspecteur général des services) : « Il faut déterminer la ligne de conduite qui va charpenter la nouvelle collectivité, cela dans le respect de l’identité des trois entités. Les politiques menées ne seront pas forcément les mêmes. Il faut donc rendre cela compatible, éviter les décalages. Les problématiques devront être articulées… »
Blanche Peretti (DGS adjoint) : « Ce qui a été fait chez nous ne correspond pas tout à fait. Il faut avoir une méthode bien arrêtée dans le cadre de nos travaux dans le social et la santé. Il faut faire un état des lieux de notre dispositif, ses coûts, afin de faire valoir ce qui va être organisé. Chacun apportera sa pierre à l’édifice… »
Pierre Cau (conseiller) : « On peur d’ores et déjà travailler certes, mais est-ce une fusion ou une dissolution ? Si on disparaît, ce n’est plus une fusion. »
J.F. Armani (DGS) : « Il faudra harmoniser les bases entre les deux entités et éviter la rupture… »
Tour à tour, les personnels, syndicats, élus et membres de l’administration sont intervenus et ont longuement débattu sur la nouvelle collectivité et le travail qui reste à faire durant ces deux prochaines années.
J.-F. V.
Elus, administration, personnel
Collège des élus : Nathalie Ruggeri, Charles Voglimacci, Marcel Francisci, Alexandre Sarrola, Georges Mela, Jeanine Ciabrini, José-Pierre Mozziconacci et Marie-Thérèse Baranovsky. (8 suppléants)
Collège de l’administration : Jean-François Armani, Christian Istria, Eric Mouline, Blanche Peretti, Antoine Peraldi, Jean Pinelli, Claude Tissot et Virginie Fratini. (8 suppléants)
Collège du personnel : Charles Ghipponi, Jean-Marc Chapuis-Grisoni, Sylvie Beranger, Paul Canapa, Dominique Giarizzo (CFDT), Catherine Mozziconacci, Jean-Marie Defranchi (STC), Dominique Brundu-Orsoni (CGT). (8 suppléants).
Inquiétudes, garanties et mobilisation…
En août 2015, la loi NOTRe a scellé l’avenir des Conseils Départementaux qui feront place à une Collectivité Unique. Accompagner cette réforme c’est également prendre conscience de l’avenir. Le président du Conseil Départemental s’est adressé aux participants à cette réunion mercredi matin :
« La vraie question est que nous devons nous poser est simple : Comment, par notre contribution, nous permettrons à la collectivité en devenir d’être performante, au service de tous, en somme, une réussite ? Chaque fois que l’occasion s’est présentée, j’ai sollicité des précisions sur la façon dont les choses allaient s’organiser. J’ai réclamé des garanties pour les agents et les politiques mises en œuvre par le Département… »
Pour ce faire, il a fallu prendre les choses en main et mobiliser administration, personnel et politique pour mettre en place un Comité de Pilotage, ce qu’a fait Pierre-Jean Luciani qui avait déjà été sollicité l’année dernière par les formations syndicales qui se faisaient l’écho d’inquiétudes. Il explique :
« Il nous a semblé ensuite essentiel de conduire une réflexion propre au Département et de le faire en nous appuyant non seulement sur les élus mais aussi sur les principaux cadres administratifs et les représentant du personnel. En clair, faire entendre la voix du Département. L’installation de ce Comité de Pilotage n’est que le début d’une tâche de longue haleine. J’ai décidé d’en assurer la présidence car dans mon esprit, l’engagement politique n’est rien sans l’engagement personnel… »
Le président a rappelé que le Département de la Haute Corse a d’ores et déjà commencé ce travail et que le Sud en fera de même avec ceux de la collectivité territoriale qui doivent réactiver le comité de coordination. Une grande enquête sera lancée auprès des agents.
Pierre-jean Luciani a conclu par ces quelques mots : « Il faut que nous travaillions à rassurer les élus et la population. Ils redoutent en effet, avec l’avènement d’une seule collectivité, une rupture en termes de proximité. Cette proximité à laquelle nous sommes tant attachés qui est, en quelque sorte, l’ADN de notre Département et qui a permis d’assurer à notre territoire un développement harmonieux et maîtrisé. »
Même combat pour tous
Un débat a aussitôt suivi avec l’intervention des membres des trois collèges :
Nathalie Ruggeri (conseillère) : « Merci M. Le président d’avoir pris cette décision. Il était temps. La mise en place, le travail en commun, c’est la bonne méthode pour que chacun puisse travailler et avancer. »
Jean-François Armani (Directeur Général des Services) : « Il fallait mettre en place une telle méthode pour mieux choisir et travailler les différents dossiers (personnels, financiers) avec des explications sur le fonctionnement de la collectivité unique. Cela nécessite la mise en place d’une nouvelle organisation mais il faudra continuer à fonctionner pendant 4 ou 5 mois jusqu’à la fusion de ces administrations pour arriver à la collectivité de Corse et non plus territoriale… »
Christian Istria (Inspecteur général des services) : « Il faut déterminer la ligne de conduite qui va charpenter la nouvelle collectivité, cela dans le respect de l’identité des trois entités. Les politiques menées ne seront pas forcément les mêmes. Il faut donc rendre cela compatible, éviter les décalages. Les problématiques devront être articulées… »
Blanche Peretti (DGS adjoint) : « Ce qui a été fait chez nous ne correspond pas tout à fait. Il faut avoir une méthode bien arrêtée dans le cadre de nos travaux dans le social et la santé. Il faut faire un état des lieux de notre dispositif, ses coûts, afin de faire valoir ce qui va être organisé. Chacun apportera sa pierre à l’édifice… »
Pierre Cau (conseiller) : « On peur d’ores et déjà travailler certes, mais est-ce une fusion ou une dissolution ? Si on disparaît, ce n’est plus une fusion. »
J.F. Armani (DGS) : « Il faudra harmoniser les bases entre les deux entités et éviter la rupture… »
Tour à tour, les personnels, syndicats, élus et membres de l’administration sont intervenus et ont longuement débattu sur la nouvelle collectivité et le travail qui reste à faire durant ces deux prochaines années.
J.-F. V.