Voilà plusieurs années que bon nombre d’entreprises insulaires touchent le fond. Les périodes difficiles ne se comptent plus et la trésorerie s’essouffle, ce qui entraîne systématiquement une perte de clientèle et des difficultés à n’en plus finir. Combien sont en cessation de paiement ? Combien éprouvent les pires difficultés à régler leurs charges sociales ?
Raison pour laquelle l’ADEC, représentée, mardi, par Jean-Christophe Angelini, les Chambres Régionale et Départementale de Métiers, présidées par François Gabrielli et la Chambre de Commerce de la Corse du Sud représentée par Jean-André Miniconi, étaient sur place pour parler de tout cela et des principaux problèmes qui se posent aux entreprises en difficulté :
Défendre les intérêts des artisans
François Gabrielli, qui vient d’être élu président de la Chambre Régionale de Métiers est très vite entré dans le vif du sujet pour exposer ses principaux objectifs. Il entend poursuivre plus que jamais la défense des intérêts des artisans, rappelant pour mémoire l’intervention auprès du Ministre pour obtenir des mesures d’urgences (20 millions d’euros versés) non sans souligner au passage la grande mobilisation de tous les acteurs économiques de la Corse dont la CTC à travers son Agence de Développement, les CCI, les organisations professionnelles et les syndicats :
« Ce combat, nous allons le poursuivre au cours des prochains mois. L’autre objectif sera de renforcer le service de proximité assuré par les agents de développement pour accompagner le chef d’entreprise dans ces moments difficiles. Aujourd’hui à Ajaccio, demain à Propriano et vendredi à Porto-Vecchio, la Haute-Corse viendra à son tour. Personne, absolument personne ne sera oublié. Ces réunions d’information vont permettre aux entreprises de mieux appréhender les problèmes, les risques encourus mais aussi et surtout les solutions possibles. Rien n’est facile, chacun en est conscient, mais sachez que vous n’êtes pas seuls, il y a des partenaires pour vous aider… »
J.-C. Angelini : « Un enjeu stratégique »
La plateforme envisagée a ceci de particulier : mieux détecter et mieux accompagner les entreprises en difficulté. C’est ce que préconise l’ADEC, par l’intermédiaire de son président, Jean-Christophe Angelini :
« C’est un enjeu stratégique pour environ 2000 TPE qui seraient en situation de difficulté avancée, raison pour laquelle il faut agit rapidement. On part du principe que le premier degré de réaction c’est celui qui consiste à mieux coordonner l’ensemble des outils qui oeuvrent dans ce domaine. L’ADEC à titre principal pour le compte de la CTC, les principaux acteurs et organismes, le monde consulaire, qui est idéalement à l’interface entre la réalité des entreprises au quotidien et les besoins qui sont exprimés et mieux recensés par les Chambres. »
- Vous savez d’ores et déjà ce qu’il y a lieu de faire ?
- « Tout à fait. Aujourd’hui il y a une approche opérationnelle, à savoir que l’on agit dans le cadre d’une plateforme. Nous travaillons de concert contrairement a ce qui a été fait à ce jour et le fait de travailler ensemble nous permet de détecter plus tôt, d’aider plus vite et de fait, dans de meilleures conditions. L’aide aux entreprises l’année dernière, c’était 2 millions d’euros mobilisés sur le budget ADEC. Le responsable de ce dossier à l’ADEC reçoit de nombreux appels tous les jours et l’on s’aperçoit souvent, qu’au moment où les difficultés apparaissent, cela relève davantage du renseignement que de l’accompagnement. Si ce conseil ne peut pas être donné au bon moment, la situation risque fort de se dégrader et dès lors, il devient difficile d’intervenir. En clair, l’idée de cette plateforme, c’est qu’elle permet de mutualiser et de mieux coordonner les efforts de tous… »
J.-F. V.
Raison pour laquelle l’ADEC, représentée, mardi, par Jean-Christophe Angelini, les Chambres Régionale et Départementale de Métiers, présidées par François Gabrielli et la Chambre de Commerce de la Corse du Sud représentée par Jean-André Miniconi, étaient sur place pour parler de tout cela et des principaux problèmes qui se posent aux entreprises en difficulté :
- La cessation de paiement et les risques judiciaires : Me Gaillot-Bartoli
- Les procédures au Tribunal de Commerce : Me Arnault-Lesaulnier
- La procédure du COCHEF : M. Olivier Jacques (finances)
Défendre les intérêts des artisans
François Gabrielli, qui vient d’être élu président de la Chambre Régionale de Métiers est très vite entré dans le vif du sujet pour exposer ses principaux objectifs. Il entend poursuivre plus que jamais la défense des intérêts des artisans, rappelant pour mémoire l’intervention auprès du Ministre pour obtenir des mesures d’urgences (20 millions d’euros versés) non sans souligner au passage la grande mobilisation de tous les acteurs économiques de la Corse dont la CTC à travers son Agence de Développement, les CCI, les organisations professionnelles et les syndicats :
« Ce combat, nous allons le poursuivre au cours des prochains mois. L’autre objectif sera de renforcer le service de proximité assuré par les agents de développement pour accompagner le chef d’entreprise dans ces moments difficiles. Aujourd’hui à Ajaccio, demain à Propriano et vendredi à Porto-Vecchio, la Haute-Corse viendra à son tour. Personne, absolument personne ne sera oublié. Ces réunions d’information vont permettre aux entreprises de mieux appréhender les problèmes, les risques encourus mais aussi et surtout les solutions possibles. Rien n’est facile, chacun en est conscient, mais sachez que vous n’êtes pas seuls, il y a des partenaires pour vous aider… »
J.-C. Angelini : « Un enjeu stratégique »
La plateforme envisagée a ceci de particulier : mieux détecter et mieux accompagner les entreprises en difficulté. C’est ce que préconise l’ADEC, par l’intermédiaire de son président, Jean-Christophe Angelini :
« C’est un enjeu stratégique pour environ 2000 TPE qui seraient en situation de difficulté avancée, raison pour laquelle il faut agit rapidement. On part du principe que le premier degré de réaction c’est celui qui consiste à mieux coordonner l’ensemble des outils qui oeuvrent dans ce domaine. L’ADEC à titre principal pour le compte de la CTC, les principaux acteurs et organismes, le monde consulaire, qui est idéalement à l’interface entre la réalité des entreprises au quotidien et les besoins qui sont exprimés et mieux recensés par les Chambres. »
- Vous savez d’ores et déjà ce qu’il y a lieu de faire ?
- « Tout à fait. Aujourd’hui il y a une approche opérationnelle, à savoir que l’on agit dans le cadre d’une plateforme. Nous travaillons de concert contrairement a ce qui a été fait à ce jour et le fait de travailler ensemble nous permet de détecter plus tôt, d’aider plus vite et de fait, dans de meilleures conditions. L’aide aux entreprises l’année dernière, c’était 2 millions d’euros mobilisés sur le budget ADEC. Le responsable de ce dossier à l’ADEC reçoit de nombreux appels tous les jours et l’on s’aperçoit souvent, qu’au moment où les difficultés apparaissent, cela relève davantage du renseignement que de l’accompagnement. Si ce conseil ne peut pas être donné au bon moment, la situation risque fort de se dégrader et dès lors, il devient difficile d’intervenir. En clair, l’idée de cette plateforme, c’est qu’elle permet de mutualiser et de mieux coordonner les efforts de tous… »
J.-F. V.