C’est une « situation injuste » qui persiste depuis déjà plusieurs années. Ce mardi matin, le STC tenait une conférence de presse à Lucciana afin d’exprimer ses craintes pour le devenir de l’entreprise Kalliste Distribution Services (KDS).
Créée en septembre 2020, cette jeune société s’est spécialisée dans la diffusion de la presse quotidienne, hebdomadaire, mensuelle ou magazine sur l’ensemble de l’île suite à la disparition du distributeur national Presstalis. Pour assurer cette prestation, des mandats ont été conclus entre les sites de Bastia et d’Ajaccio (KDS 2B et KDS 2A) et les deux centrales de messagerie de presse, MLP et France Messagerie. Cependant, le dépôt d’Ajaccio ayant été liquidé avec la disparition de Presstalis, toute l’activité passe aujourd’hui par l’aéroport de Poretta. Et c’est là que les choses coincent. En effet, depuis le début de l’activité de KDS, les deux centrales de messageries refusent de prendre en compte l’acheminement du produit entre Poretta et Ajaccio. Au résultat, des frais de transport colossaux qui représentent aujourd’hui des dizaines de milliers d’euros de manque à gagner pour l’entreprise. Une somme qui selon le STC représenterait l’équivalent de deux ETP par an et pourrait à terme menacer la pérennité des emplois de la structure. « L’entreprise n’a pas embauché de saisonniers cette année car la trésorerie ne le permettait pas », déplore ainsi Jean Brignole, secrétaire national du STC en notant les difficultés de KDS pour se faire entendre des deux messageries.
En outre, s’ajoute à cela le problème de la récupération du vieux papier assurée par les deux messageries dans tous les centres de diffusion en France, mais qui incombe à KDS en Corse. L’entreprise doit ainsi « prendre ce coût à sa charge en passant par la société de traitement Moracchini avec qui les deux messageries refusent de travailler tout en ne mettant aucun moyen pour éviter aux deux dépôts insulaires d’être les seuls à devoir régler eux-mêmes ce type de frais », siffle le STC.
« Les deux grandes centrales profitent de leur position dominante vis-à-vis d’une petite structure », tance le secrétaire national. Face à l’épée de Damoclès qui pèse sur l’avenir de l’entreprise insulaire, le syndicat a annoncé avoir écrit aux directions générales des deux messageries début juillet dans l’espoir de faire bouger les choses. Des appels restés lettre morte jusqu’à maintenant. Afin de tenter de débloquer la situation, il appelle aujourd’hui les pouvoirs publics à se saisir de la question. « Nous voulons qu’il y ait une véritable négociation pour que l’entreprise puisse continuer son travail en toute sérénité », souligne Jean Brignole en annonçant : « S’il n’y a pas conclusion d’un accord acceptable entre les deux centrales de messageries et KDS d’ici septembre, nous bloquerons l’acheminement de la presse en Corse ».
Créée en septembre 2020, cette jeune société s’est spécialisée dans la diffusion de la presse quotidienne, hebdomadaire, mensuelle ou magazine sur l’ensemble de l’île suite à la disparition du distributeur national Presstalis. Pour assurer cette prestation, des mandats ont été conclus entre les sites de Bastia et d’Ajaccio (KDS 2B et KDS 2A) et les deux centrales de messagerie de presse, MLP et France Messagerie. Cependant, le dépôt d’Ajaccio ayant été liquidé avec la disparition de Presstalis, toute l’activité passe aujourd’hui par l’aéroport de Poretta. Et c’est là que les choses coincent. En effet, depuis le début de l’activité de KDS, les deux centrales de messageries refusent de prendre en compte l’acheminement du produit entre Poretta et Ajaccio. Au résultat, des frais de transport colossaux qui représentent aujourd’hui des dizaines de milliers d’euros de manque à gagner pour l’entreprise. Une somme qui selon le STC représenterait l’équivalent de deux ETP par an et pourrait à terme menacer la pérennité des emplois de la structure. « L’entreprise n’a pas embauché de saisonniers cette année car la trésorerie ne le permettait pas », déplore ainsi Jean Brignole, secrétaire national du STC en notant les difficultés de KDS pour se faire entendre des deux messageries.
En outre, s’ajoute à cela le problème de la récupération du vieux papier assurée par les deux messageries dans tous les centres de diffusion en France, mais qui incombe à KDS en Corse. L’entreprise doit ainsi « prendre ce coût à sa charge en passant par la société de traitement Moracchini avec qui les deux messageries refusent de travailler tout en ne mettant aucun moyen pour éviter aux deux dépôts insulaires d’être les seuls à devoir régler eux-mêmes ce type de frais », siffle le STC.
« Les deux grandes centrales profitent de leur position dominante vis-à-vis d’une petite structure », tance le secrétaire national. Face à l’épée de Damoclès qui pèse sur l’avenir de l’entreprise insulaire, le syndicat a annoncé avoir écrit aux directions générales des deux messageries début juillet dans l’espoir de faire bouger les choses. Des appels restés lettre morte jusqu’à maintenant. Afin de tenter de débloquer la situation, il appelle aujourd’hui les pouvoirs publics à se saisir de la question. « Nous voulons qu’il y ait une véritable négociation pour que l’entreprise puisse continuer son travail en toute sérénité », souligne Jean Brignole en annonçant : « S’il n’y a pas conclusion d’un accord acceptable entre les deux centrales de messageries et KDS d’ici septembre, nous bloquerons l’acheminement de la presse en Corse ».