Au cours des dix derniers années des nombreux grands artistes internationaux se sont relayés sur la scène de la Fabrique de Théâtre de Bastia, l'unique salle de la ville entièrement dévolue à la création artistique européenne, qui aujourd’hui risque de baisser son rideau faute de subventions.
C’est la triste annonce que ce mercredi un de fondateurs du Théâtre Alibi, François Bergoin, a fait lors d’une rencontre publique organisée pour débattre de l’avenir, qui semble bien compromis, de la Fabrique.
« Nos subventions sont passées de 265.000€ à 177.000€ en quatre ans", a-t-il indiqué. « Notre convention quadriennale avec la CTC et la Ville de Bastia a pris fin en décembre 2015.
A ce jour, nous sommes en attente de la prochaine et le Conseil déparemantal nous subventionne à la hauteur de 1500 € par an. Sans une contribution plus importante des partenaires publics, nous ne pourrons pas proposer une programmation européenne pour le début de saison 2017-2018 » affirme le directeur artistique. Véritable carrefour d'échanges culturels entre la Corse et le reste du monde, malgré le succès et l’amour de son public, qui ce mercredi était là, fidèle et en quête de solutions, la Fabrique risque de mettre la clef sous la porte après plus de dix ans d’existence.
Cette salle de spectacle en plein cœur de Bastia, dédiée à la nouvelle création et à l’expérimentation culturelle, doit aujourd'hui faire face à un déficit de 140.000 € qui menace sa programmation et la vie de la compagnie Alibi qui cette année, pour la première fois depuis 27 ans, ne participera pas au festival de théâtre d’Avignon.
>« De nombreux artistes de premier plan ont joué sur cette scène : Emma Dante, TG Stan, Hillel Kogan, David Murgia, Pierre Rigal, Galin Stoev, Delgado Fuchs, Xavier Bobès et des dizaine d’autres grands qui aujourd’hui nous soutiennent avec leurs messages » explique Bergoin qui trouve paradoxal qu'on s’inquiète plus de l’avenir de la Fabrique ailleurs qu’en Corse.
« On a de plus en plus de visibilité en Europe et on a réussi à développer notre offre de spectacle qui reste complémentaire à celle proposée par le théâtre municipal ou l’Alb’Oru… Nous avons grandi… Sauf que les financements publics n’ont pas suivi. On est dans une grande précarité, malgré un public toujours plus nombreux. »
>« Il faut qu'on réfléchisse à une façon à une solution pour sauver ce Théâtre » affirme quelqu'un dans la salle. Le directeur du théâtre espère pouvoir débloquer de nouvelles aides et (re) trouver le budget nécessaire à sauvegarder ce lieu d’échanges culturels unique en Corse.
C’est la triste annonce que ce mercredi un de fondateurs du Théâtre Alibi, François Bergoin, a fait lors d’une rencontre publique organisée pour débattre de l’avenir, qui semble bien compromis, de la Fabrique.
« Nos subventions sont passées de 265.000€ à 177.000€ en quatre ans", a-t-il indiqué. « Notre convention quadriennale avec la CTC et la Ville de Bastia a pris fin en décembre 2015.
A ce jour, nous sommes en attente de la prochaine et le Conseil déparemantal nous subventionne à la hauteur de 1500 € par an. Sans une contribution plus importante des partenaires publics, nous ne pourrons pas proposer une programmation européenne pour le début de saison 2017-2018 » affirme le directeur artistique. Véritable carrefour d'échanges culturels entre la Corse et le reste du monde, malgré le succès et l’amour de son public, qui ce mercredi était là, fidèle et en quête de solutions, la Fabrique risque de mettre la clef sous la porte après plus de dix ans d’existence.
Cette salle de spectacle en plein cœur de Bastia, dédiée à la nouvelle création et à l’expérimentation culturelle, doit aujourd'hui faire face à un déficit de 140.000 € qui menace sa programmation et la vie de la compagnie Alibi qui cette année, pour la première fois depuis 27 ans, ne participera pas au festival de théâtre d’Avignon.
>« De nombreux artistes de premier plan ont joué sur cette scène : Emma Dante, TG Stan, Hillel Kogan, David Murgia, Pierre Rigal, Galin Stoev, Delgado Fuchs, Xavier Bobès et des dizaine d’autres grands qui aujourd’hui nous soutiennent avec leurs messages » explique Bergoin qui trouve paradoxal qu'on s’inquiète plus de l’avenir de la Fabrique ailleurs qu’en Corse.
« On a de plus en plus de visibilité en Europe et on a réussi à développer notre offre de spectacle qui reste complémentaire à celle proposée par le théâtre municipal ou l’Alb’Oru… Nous avons grandi… Sauf que les financements publics n’ont pas suivi. On est dans une grande précarité, malgré un public toujours plus nombreux. »
>« Il faut qu'on réfléchisse à une façon à une solution pour sauver ce Théâtre » affirme quelqu'un dans la salle. Le directeur du théâtre espère pouvoir débloquer de nouvelles aides et (re) trouver le budget nécessaire à sauvegarder ce lieu d’échanges culturels unique en Corse.