Une trentaine de personnes s'était réunie pour soutenir Félix Benedetti, Jean-Marc Dominici et Stéphane Tomasini, des membres du collectif Patriotti. Les trois hommes sont poursuivis pour avoir refusé de se soumettre aux obligations du Fijait (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions terroristes). En mars 2019, le tribunal correctionnel de Bastia les avait condamnés à payer 800€ d'amende chacun.
Le Parquet a demandé, ce mercredi, confirmation du jugement de première instance
Le Fijait avait été créé en 2015, dans le contexte des attentats djihadistes notamment celui de Charlie Hebdo ou du Bataclan. Ce mercredi, les trois hommes ont réitéré devant la cour d'appel, leur refus d'être assimilés à des terroristes islamistes.
"Pendant les attentats de Charlie Hebdo, je me trouvais à Fresnes. A l'époque François Hollande a demandé d'observer une minute de silence et la grande majorité des détenus de Fresnes a fait un tapage incroyable. Je ne suis pas Français mais en tant qu'homme je ne me suis pas reconnu dans ce manque de respect envers la vie. Pendant notre détention nous avons aussi été confrontés à ces mêmes islamistes qui voulaient nous imposer certaines règles de vie, nous nous sommes même confrontés physiquement. Pour nous c'est inacceptable d'être assimilés à eux.", s'indigne Félix Benedetti membre de Patriotti à la sortie du procès.
Pour eux, une faille est possible puisqu'en juin 2018, lors d'un procès, "le procureur de Paris a estimé que le fichier FIJAIT a été créé pour des islamistes et pas pour des Corses.", rappelle Félix Benedetti. Il reprend. "Il y a des précédents, donc il y a des marges de manœuvre et nous demandons que la faille soit exploitée."
La cour d'appel de Bastia rendra son arrêt le 25 novembre prochain.
Le Parquet a demandé, ce mercredi, confirmation du jugement de première instance
Le Fijait avait été créé en 2015, dans le contexte des attentats djihadistes notamment celui de Charlie Hebdo ou du Bataclan. Ce mercredi, les trois hommes ont réitéré devant la cour d'appel, leur refus d'être assimilés à des terroristes islamistes.
"Pendant les attentats de Charlie Hebdo, je me trouvais à Fresnes. A l'époque François Hollande a demandé d'observer une minute de silence et la grande majorité des détenus de Fresnes a fait un tapage incroyable. Je ne suis pas Français mais en tant qu'homme je ne me suis pas reconnu dans ce manque de respect envers la vie. Pendant notre détention nous avons aussi été confrontés à ces mêmes islamistes qui voulaient nous imposer certaines règles de vie, nous nous sommes même confrontés physiquement. Pour nous c'est inacceptable d'être assimilés à eux.", s'indigne Félix Benedetti membre de Patriotti à la sortie du procès.
Pour eux, une faille est possible puisqu'en juin 2018, lors d'un procès, "le procureur de Paris a estimé que le fichier FIJAIT a été créé pour des islamistes et pas pour des Corses.", rappelle Félix Benedetti. Il reprend. "Il y a des précédents, donc il y a des marges de manœuvre et nous demandons que la faille soit exploitée."
La cour d'appel de Bastia rendra son arrêt le 25 novembre prochain.