Photo Marilyne SANTI
Mercredi, il a été décidé que l’Etat prendra en charge le coût d’une première campagne de désinsectisation dans les élevages. Les produits ont été commandés par le biais de la fédération régionale des groupements de défense sanitaire (FRGDS), et seront livrés dès la semaine prochaine. Livraison aussi pour la même période de 10 000 doses de vaccins préalablement réservés et d’une commande complémentaire de 70 000 doses dans un délai de 6 semaines.
Autre mesure ; l’intégralité du coût de la vaccination dans les foyer de FCO (Fièvre catarrhale ovine) sera pris en charge par l’État.
Dans le même temps, une cellule de crise régionale a été instaurée par arrêté préfectoral. Elle se réunira hebdomadairement pour effectuer le suivi de l’épidémie et de la mise en œuvre du plan d’action.
Le 20 septembre une réunion du comité régional d’orientation de la politique sanitaire (CROPSAV) arrêtera les modalités pratiques de mise en œuvre du plan de lutte et notamment d’une campagne de vaccination.
Entre temps, il y aura une réunion des experts et des autorités nationales au sein du conseil de pilotahe national FCO pour déterminer la meilleure stratégie.
Autre mesure ; l’intégralité du coût de la vaccination dans les foyer de FCO (Fièvre catarrhale ovine) sera pris en charge par l’État.
Dans le même temps, une cellule de crise régionale a été instaurée par arrêté préfectoral. Elle se réunira hebdomadairement pour effectuer le suivi de l’épidémie et de la mise en œuvre du plan d’action.
Le 20 septembre une réunion du comité régional d’orientation de la politique sanitaire (CROPSAV) arrêtera les modalités pratiques de mise en œuvre du plan de lutte et notamment d’une campagne de vaccination.
Entre temps, il y aura une réunion des experts et des autorités nationales au sein du conseil de pilotahe national FCO pour déterminer la meilleure stratégie.
Photo Marilyne SANTI
Pour Jean-Louis Lucciani, président de l’Odarc (Office de développement agricole et rural de la Corse), il n’y a pas de situation immédiate de responsabilité, sinon il y aurait eu plus de réactivité. Si le problème avait été rapidement expliqué à l’Odarc, qui est en lien direct avec les éleveurs du temps aurait été gagné. « En France tout est plus compliqué, la décentralisation n’a pas été à son terme, il y avait un retour permanent entre la CTC, l’Etat, l’Europe, il faut véritablement arriver à simplifier les circuits mise en œuvre dans certains domaines de politique publique, tout simplement pour les rendre plus efficaces plus opérationnels. » Une évidence pour Jean-Louis Luciani pour qui le lien entre le terrain et les décisions politiques doivent être proches, et la meilleure solution est de traiter les problèmes à l’échelon régional. « Pour sortir de cette nouvelle crise il faudra à nouveau, ce que je fais depuis trois ans, revoir le champ d’intervention de chacun, pour plus d’efficacité et de réactivité. L’Assemblée de Corse devra, à un moment donné, pouvoir en débattre. »
Pour le président de l'Odarc , cette fièvre catarrhale arrive probablement de la Sardaigne, région qui délibérait déjà sur le sujet au mois de Janvier dernier et qui dès le mois de Mars avait notifié un régime d’aide à Bruxelles. « Mais la Sardaigne est beaucoup plus présente sur ces questions et en situation de pleine responsabilité de tout ce qui touche à l’agriculture. »
En Corse, la situation a réellement été constatée qu’au mois de Septembre.
Reste que les éleveurs ont, aujourd’hui, besoin d’être rassurés sur le fait que cette maladie doit être rapidement endiguée, et qui, on l’espère, ne se propagera pas. Rassurés aussi sur les indemnisations qui devront être mise en place, surtout pour ceux qui auront à tuer des bêtes et qui vont perdre en production. Et cela sera le cas sur certaines exploitations. Une perte impossible à évaluer dans l’immédiat car il est trop tôt. L’Etat devra dire rapidement aux éleveurs comment il entend indemniser ces pertes. « Nous sommes sous une compétence complète pleine et entière de l’Etat, et il faudra dans l’avenir tirer profit de cette crise pour réfléchir à une nouvelle organisation de ces questions car plus on est proche des décideurs, mieux c’est ! »
Pour le président de l'Odarc , cette fièvre catarrhale arrive probablement de la Sardaigne, région qui délibérait déjà sur le sujet au mois de Janvier dernier et qui dès le mois de Mars avait notifié un régime d’aide à Bruxelles. « Mais la Sardaigne est beaucoup plus présente sur ces questions et en situation de pleine responsabilité de tout ce qui touche à l’agriculture. »
En Corse, la situation a réellement été constatée qu’au mois de Septembre.
Reste que les éleveurs ont, aujourd’hui, besoin d’être rassurés sur le fait que cette maladie doit être rapidement endiguée, et qui, on l’espère, ne se propagera pas. Rassurés aussi sur les indemnisations qui devront être mise en place, surtout pour ceux qui auront à tuer des bêtes et qui vont perdre en production. Et cela sera le cas sur certaines exploitations. Une perte impossible à évaluer dans l’immédiat car il est trop tôt. L’Etat devra dire rapidement aux éleveurs comment il entend indemniser ces pertes. « Nous sommes sous une compétence complète pleine et entière de l’Etat, et il faudra dans l’avenir tirer profit de cette crise pour réfléchir à une nouvelle organisation de ces questions car plus on est proche des décideurs, mieux c’est ! »
Photo Marilyne SANTI
Le préfet de Corse qualifiera la situation de préoccupante, mais assurera que l'Etat prendra toutes les mesures nécessaires pour cette crise qui menace les éleveurs Corse. L’existence de cette fièvre catarrhale a été portée à la connaissance de l'Etat le 2 septembre dernier et à la suite aux résultats positifs des analyses de l'ANSES le président de la Chambre régionale d'Agriculture a été alerté. "J'ai proposé alors, à l'ensemble de la profession d'arrêter un certain nombre de dispositions pour prévenir les effets de cette maladie qui met en péril l'équilibre économique de cette filière qui est importante pour la Corse. Mesures à titre exceptionnel, puisque jamais mises en œuvre dans d'autres départements : une campagne de désinsectisation pour prévenir l'extension de moucherons qui sont vecteurs du virus, la prise en charge de la vaccination qui concerne les foyers identifiés dans les deux départements, ainsi qu’un certain nombre d’adaptation qui ont été demandées par la profession et qui vont permettre de tenir compte de la particularités des deux départements de Corse. Dans le cadre d’une réunion qui sera organisée le 17 septembre prochain au Ministère de l’Agriculture, il sera fait état de ces demandes qui concernent la démarche de vaccination, mais aussi l’évaluation de l’impact économique de la fièvre catarrhale ovine et qui seront portées au niveau national. Enfin j’ai arrêté le principe de la mise en place d’une cellule de crise qui permettra de suivre de façon régulière et s’il y a lieu, l’évolution de la maladie et de pouvoir mettre en œuvre les mesures pour la prévenir et apporter les vaccinations dans les troupeaux. Pour l’instant aucun animal ne pourra sortir de Corse, mais le ministère de l’Agriculture devra rapidement apporter des réponses sur ce point. »