Voici le texte du communiqué qu'ils nous ont fait parvenir.
"Non ! Nous ne tuerons pas nos brebis, le DRAF doit partir ! Depuis l'apparition de la fièvre catarrhale en Corse les éleveurs touchés par l'épizootie n'ont encore reçu aucune aide de l’État !
Seules les brebis mortes (environ 8% des brebis infectées) feront l'objet d' une indemnisation.
Mais qu'advient-il des pertes économiques liées aux brebis infectées et improductives, aux agneaux morts, à la lactation nulle ou très faible, aux surcoûts alimentaire et sanitaires, à la conduite d'agnelles de renouvellement jusqu'à l'âge de production (plus de 2 ans).
La seule alternative que nous propose l’État est d’abattre nos brebis en l'attente d'une indemnisation, dont on ne connait toujours pas le montant.
Non, nous ne tuerons pas nos brebis pour obtenir la trésorerie nécessaire à la survie de nos exploitations et le maintien du DRAAF dans ses fonctions !
Via Campagnola demande que la totalité des pertes économiques soit prise en compte rapidement par l’État.
Afin de maintenir en activité les bergers touchés par la FCO nous demandons aussi la prise en compte totale des cotisations sociales de l'année 2014, le report des échéances bancaires, l'obtention de l'aide sociale pour les éleveurs qui le demanderaient, le maintien des niveaux des aides PAC qui pourraient être impactés par la mortalité, pour l'année 2014
Le DRAAF doit partir, chacun a pu juger son niveau de compétence dans la gestion de cette crise.
Nous souhaitons qu'un nouvel interlocuteur soit nommé pour reprendre les négociations."