Comment transformer une journée de finale qui s'annonçait magnifique en une véritable galère?
On l'a dit; tout avait bien débuté à l'aéroport de Bastia-Poretta où la Chambre de Commerce et d'Industrie avait mis de gros moyens en place pour ventiler avec le moins de désagréments possibles pas moins de 2 500 supporters partis à l'assaut de la Capitale. Parkings gratuits et navettes également gratuites pour vous conduire à l'aérogare, des panneaux indicatifs très lisibles et un personnel très disponible. Dur pur bonheur quoi.
Le dernier avion à décoller à 16 heures, devait être celui des lauréats du jeu-concours organisé par par la CTC et le SCB, relayé par les médias insulaires. Au total il y avait 165 packs à gagner avec acheminement par avion avec Air Corsica,, transfert en autocar, billet de stade et hébergement. L'avion était complété par quelques médias et invités.
Sur place dans l'aérogare un responsable du projet "Bastia Capitale" et Marc-Ange Ingrand, chargé de communication à la Collectivité Territoriale de Corse.
Pour être certain que tout se passe pour le mieux, chaque groupe se voyait remettre un bracelet aux couleurs différentes.
Celui des gagnants du jeu-concours était d'un vert très fluorescent.
A l'arrivée à Orly, le représentant de "Bastia Capitale" prenait le temps d'expliquer le déroulement, avant d'énoncer les noms des passagers pour chaque hôtel.
Il précisait que le timing était trop court pour aller déposer avant les bagages à l'hôtel mais que sur place, au stade de France un véhicule camionnette était prévu pour garder les dits bagages.
Dernière recommandation: en sortant du stade "Rejoignez rapidement les autocars car ils n'attendront pas longtemps"!"
Autocars bloqués par les CRS finalement empruntés par d'autres
Au stade de France, à la 19e mn, on le sait M. Bastien a décidé de gâcher la fête mais on le sait aussi, jusqu'à la dernière minute, la vague bleue n'a pas ménagé ses encouragements.
Au coup de sifflet final, chacun a accéléré le pas pour rejoindre les bus. Si ceux des supporteurs de Roissy étaient bien là, en revanche aucun signe de ceux pour Orly, dont bien entendu celui du groupe "Bastia Capitale".
Interminable, cette attente durera pas moins de 1 h 20 mn. " Durant ce laps de temps, avec seulement quelques CRS autour de nous, les supporteurs de PSG remontaient le boulevard en nous provoquant au passage. Heureusement personne n'a répondu. Finalement on apprenait que plusieurs bus étaient bloqués beaucoup plus bas par des CRS" commentait un membre du groupe.
Finalement, initialement prévu pour l'aéroport d'Orly, un autocar arrivait sur place et était pris d'assaut pour le groupe qui souhaitait rejoindre les différents hôtel prévus.
Sans le savoir, c'était pour tous le début d'une longue nuit. La chauffeur d'autocar, footballeur vétéran, conduisait un bus super vétéran, se permettait quelques entorses au code de la route, et déposait chaque groupe devant les hôtels, avant de disparaître dans la nuit, non sans avoir au préalable effectué plusieurs fois le tour d'Orly.
Là, chacun allait avoir sa dose de surprises. Pour certains, les noms des réservations ne correspondaient pas, pour d'autres, tout simplement compte tenu de l'heure tardive il n'y avait plus personne à l'accueil pour remettre les clés.
Du coup, tout le monde se trouvait à la rue. Certains avec des enfants, ou las de subir cette situation ubuesque décidait de mettre la main à la poche et de payer une nouvelle chambre.
Pour les autres, plus tard on apprenait que c'était la"bérézina" !
Aucun listing valide
Malgré les bracelets de couleurs, chacun avait pris le bus qu'il pouvait. Du coup, certains sont partis à Roissy, avant de revenir au stade de France ou ont effectué la tournée des hôtels alors qu'ils n'en avaient pas réservé!
Marc-Ange Ingrand, a pris alors les choses en main pour tenter de sortir de cet imbroglio incroyable. Méticuleusement il reprenait nom et date de naissance de chacun pour tenter avec l'aide de l'organisateur "Bastia Capitale" de trouver des chambres de libres pour une quinzaine de personnes restant à la réception d'un hôtel.
La délivrance arrivait vers 2 h 45 quand un nouveau bus arrivait avec au volant un conducteur visiblement agacé de toujours conduire alors qu'il avait déjà effectué son quota d'heures !
Dans le bus, il y avait déjà un groupe et au fond quelques jeunes qui attendaient qu'on les conduisent à l'aéroport.
La encore, les tours gratuits autour d'Orly se multipliaient.
Finalement, c'est à 7 km de l'aéroport que tout le monde débarquait dans un hôtel. Il était 3h40 !
Le temps de faire les formalité, de prendre une douche et s'assoupir une heure, il fallait repartir.
Pour l'anecdote, l'employée de l'hôtel à eu une "panne d'oreiller", il a donc fallu prendre le P'ti Dej" à l'hôtel voisin et à l'heure du laitier filer à l'aéroport, dans un bus qui ressemblait à un bus!
Il convient de préciser dans cette histoire rocambolesque que "Bastia Capitale" n'est en rien responsable. La gestion des bus et les réservations des chambres d'hôtels devaient être traitées par la société "Séminaire.com" qui n'a pas daigner se déplacer pour résoudre les problèmes, laissant ce soin à des intérim employées pour la soirée!
M. Bastien aurait sans doute lieux fait de distribuer le carton rouge à ce directeur de société plutôt qu'à notre "Toto" !
Il faut également souligner que malgré cette situation où plus d'un aurait perdu patience, les supporters ont pris ça avec beaucoup d'humour et de philosophie.
Respect à eux.
On l'a dit; tout avait bien débuté à l'aéroport de Bastia-Poretta où la Chambre de Commerce et d'Industrie avait mis de gros moyens en place pour ventiler avec le moins de désagréments possibles pas moins de 2 500 supporters partis à l'assaut de la Capitale. Parkings gratuits et navettes également gratuites pour vous conduire à l'aérogare, des panneaux indicatifs très lisibles et un personnel très disponible. Dur pur bonheur quoi.
Le dernier avion à décoller à 16 heures, devait être celui des lauréats du jeu-concours organisé par par la CTC et le SCB, relayé par les médias insulaires. Au total il y avait 165 packs à gagner avec acheminement par avion avec Air Corsica,, transfert en autocar, billet de stade et hébergement. L'avion était complété par quelques médias et invités.
Sur place dans l'aérogare un responsable du projet "Bastia Capitale" et Marc-Ange Ingrand, chargé de communication à la Collectivité Territoriale de Corse.
Pour être certain que tout se passe pour le mieux, chaque groupe se voyait remettre un bracelet aux couleurs différentes.
Celui des gagnants du jeu-concours était d'un vert très fluorescent.
A l'arrivée à Orly, le représentant de "Bastia Capitale" prenait le temps d'expliquer le déroulement, avant d'énoncer les noms des passagers pour chaque hôtel.
Il précisait que le timing était trop court pour aller déposer avant les bagages à l'hôtel mais que sur place, au stade de France un véhicule camionnette était prévu pour garder les dits bagages.
Dernière recommandation: en sortant du stade "Rejoignez rapidement les autocars car ils n'attendront pas longtemps"!"
Autocars bloqués par les CRS finalement empruntés par d'autres
Au stade de France, à la 19e mn, on le sait M. Bastien a décidé de gâcher la fête mais on le sait aussi, jusqu'à la dernière minute, la vague bleue n'a pas ménagé ses encouragements.
Au coup de sifflet final, chacun a accéléré le pas pour rejoindre les bus. Si ceux des supporteurs de Roissy étaient bien là, en revanche aucun signe de ceux pour Orly, dont bien entendu celui du groupe "Bastia Capitale".
Interminable, cette attente durera pas moins de 1 h 20 mn. " Durant ce laps de temps, avec seulement quelques CRS autour de nous, les supporteurs de PSG remontaient le boulevard en nous provoquant au passage. Heureusement personne n'a répondu. Finalement on apprenait que plusieurs bus étaient bloqués beaucoup plus bas par des CRS" commentait un membre du groupe.
Finalement, initialement prévu pour l'aéroport d'Orly, un autocar arrivait sur place et était pris d'assaut pour le groupe qui souhaitait rejoindre les différents hôtel prévus.
Sans le savoir, c'était pour tous le début d'une longue nuit. La chauffeur d'autocar, footballeur vétéran, conduisait un bus super vétéran, se permettait quelques entorses au code de la route, et déposait chaque groupe devant les hôtels, avant de disparaître dans la nuit, non sans avoir au préalable effectué plusieurs fois le tour d'Orly.
Là, chacun allait avoir sa dose de surprises. Pour certains, les noms des réservations ne correspondaient pas, pour d'autres, tout simplement compte tenu de l'heure tardive il n'y avait plus personne à l'accueil pour remettre les clés.
Du coup, tout le monde se trouvait à la rue. Certains avec des enfants, ou las de subir cette situation ubuesque décidait de mettre la main à la poche et de payer une nouvelle chambre.
Pour les autres, plus tard on apprenait que c'était la"bérézina" !
Aucun listing valide
Malgré les bracelets de couleurs, chacun avait pris le bus qu'il pouvait. Du coup, certains sont partis à Roissy, avant de revenir au stade de France ou ont effectué la tournée des hôtels alors qu'ils n'en avaient pas réservé!
Marc-Ange Ingrand, a pris alors les choses en main pour tenter de sortir de cet imbroglio incroyable. Méticuleusement il reprenait nom et date de naissance de chacun pour tenter avec l'aide de l'organisateur "Bastia Capitale" de trouver des chambres de libres pour une quinzaine de personnes restant à la réception d'un hôtel.
La délivrance arrivait vers 2 h 45 quand un nouveau bus arrivait avec au volant un conducteur visiblement agacé de toujours conduire alors qu'il avait déjà effectué son quota d'heures !
Dans le bus, il y avait déjà un groupe et au fond quelques jeunes qui attendaient qu'on les conduisent à l'aéroport.
La encore, les tours gratuits autour d'Orly se multipliaient.
Finalement, c'est à 7 km de l'aéroport que tout le monde débarquait dans un hôtel. Il était 3h40 !
Le temps de faire les formalité, de prendre une douche et s'assoupir une heure, il fallait repartir.
Pour l'anecdote, l'employée de l'hôtel à eu une "panne d'oreiller", il a donc fallu prendre le P'ti Dej" à l'hôtel voisin et à l'heure du laitier filer à l'aéroport, dans un bus qui ressemblait à un bus!
Il convient de préciser dans cette histoire rocambolesque que "Bastia Capitale" n'est en rien responsable. La gestion des bus et les réservations des chambres d'hôtels devaient être traitées par la société "Séminaire.com" qui n'a pas daigner se déplacer pour résoudre les problèmes, laissant ce soin à des intérim employées pour la soirée!
M. Bastien aurait sans doute lieux fait de distribuer le carton rouge à ce directeur de société plutôt qu'à notre "Toto" !
Il faut également souligner que malgré cette situation où plus d'un aurait perdu patience, les supporters ont pris ça avec beaucoup d'humour et de philosophie.
Respect à eux.