Personnels CGT/FO/Solidaires seront en grève le 14 février à Bastia avec blocage du centre des impôts.
A l’appel de l’intersyndicale CGT/FO/Solidaires, les services des finances publiques seront en grève jeudi 14 février. « Ce jeudi sera une journée DGFIP morte par tous les moyens possibles, y compris la grève » indique Jean-Pierre Battestini, secrétaire général de l’UD CGT de la Haute-Corse. « Aujourd’hui c’est toute la DGFiP qui est et qui demain sera concernée par des réformes dangereuses pour notre avenir » complète t-on du coté du syndicat Solidaires.
Pour les 3 syndicats en lutte, c’est purement et simplement la disparition des services des finances publiques dans les départements. « La direction impose aujourd’hui des réductions d’effectifs et des missions » précise encore JP Battestini. « Il ne restera bientôt plus qu’un seul centre des impôts pour les particuliers à Bastia contre 3 aujourd’hui : Bastia, Calvi et Corte. Toutes les trésoreries vont fermer et n’existeront que des points de contacts en l’occurrence des ordinateurs ou dans les maisons des services publics mais sans aucun agent des finances publiques pour renseigner ».
Les syndicats voient aussi d’un mauvais œil la création d’agences comptables avec un transfert automatique des salariés des impôts aux collectivités locales, en l’occurrence la CdC qui devra prendre en compte les salaires.
« Aujourd’hui on le voit, c’est le démantèlement de la Direction générale qui est en cours. On prévoit entre 150 et 200 suppressions en Haute-Corse, autant en Corse du Sud » déclare t-on du coté de FO qui dénonce une loi Montagne bafouée. « En Corse on a la loi Montagne, elle a été actée et votée par le gouvernement. Or cette loi montagne stipule de perpétuer et de développer les services publics en milieu rural. Aujourd’hui cette loi est bafouée »
Aussi les trois syndicats réclament–ils la tenue d’une réunion quadripartite avec le préfet, les élus, la direction et les syndicats afin de faire un moratoire sur les décisions prises au niveau national, de prendre en compte les spécificités de l’île.
Dans un tract qui sera distribué jeudi lors d’une manifestation devant la préfecture de Bastia l’intersyndicale réclame :
- L’arrêt des suppressions d’emplois
- L’arrêt de toutes les restructurations y compris de la géographie revisitée du directeur général , l’expérimentation d’agences comptables, la concentration des SIP, SIE et SPF
- La mise en place d’un plan ambitieux de recrutement de personnels titulaires à la hauteur des besoins
- La défense des missions , des implantations territoriales et la préservation des régles de gestion
- Une opération massive de repyramidage des emplois par une amélioration des volumes de promotions de grade au sein de chaque catégorie et un large plan de promotions de C en B et de B en A
- L’augmentation de la valeur du point d’indice
- La revalorisation immédiate des régimes indemnitaires de 200 euros brut par mois, via l’IMR et leur intégration dans le salaire
- L’attribution à toutes et à tous de la prime exceptionnelle de 200 €.
Jeudi les services des finances publiques seront donc en grève et les personnels se réuniront à 10h devant la préfecture de la Haute-Corse à Bastia où une délégation sera reçue par le préfet. L’intersyndicale appelle élus et population à manifester avec eux.
Pour les 3 syndicats en lutte, c’est purement et simplement la disparition des services des finances publiques dans les départements. « La direction impose aujourd’hui des réductions d’effectifs et des missions » précise encore JP Battestini. « Il ne restera bientôt plus qu’un seul centre des impôts pour les particuliers à Bastia contre 3 aujourd’hui : Bastia, Calvi et Corte. Toutes les trésoreries vont fermer et n’existeront que des points de contacts en l’occurrence des ordinateurs ou dans les maisons des services publics mais sans aucun agent des finances publiques pour renseigner ».
Les syndicats voient aussi d’un mauvais œil la création d’agences comptables avec un transfert automatique des salariés des impôts aux collectivités locales, en l’occurrence la CdC qui devra prendre en compte les salaires.
« Aujourd’hui on le voit, c’est le démantèlement de la Direction générale qui est en cours. On prévoit entre 150 et 200 suppressions en Haute-Corse, autant en Corse du Sud » déclare t-on du coté de FO qui dénonce une loi Montagne bafouée. « En Corse on a la loi Montagne, elle a été actée et votée par le gouvernement. Or cette loi montagne stipule de perpétuer et de développer les services publics en milieu rural. Aujourd’hui cette loi est bafouée »
Aussi les trois syndicats réclament–ils la tenue d’une réunion quadripartite avec le préfet, les élus, la direction et les syndicats afin de faire un moratoire sur les décisions prises au niveau national, de prendre en compte les spécificités de l’île.
Dans un tract qui sera distribué jeudi lors d’une manifestation devant la préfecture de Bastia l’intersyndicale réclame :
- L’arrêt des suppressions d’emplois
- L’arrêt de toutes les restructurations y compris de la géographie revisitée du directeur général , l’expérimentation d’agences comptables, la concentration des SIP, SIE et SPF
- La mise en place d’un plan ambitieux de recrutement de personnels titulaires à la hauteur des besoins
- La défense des missions , des implantations territoriales et la préservation des régles de gestion
- Une opération massive de repyramidage des emplois par une amélioration des volumes de promotions de grade au sein de chaque catégorie et un large plan de promotions de C en B et de B en A
- L’augmentation de la valeur du point d’indice
- La revalorisation immédiate des régimes indemnitaires de 200 euros brut par mois, via l’IMR et leur intégration dans le salaire
- L’attribution à toutes et à tous de la prime exceptionnelle de 200 €.
Jeudi les services des finances publiques seront donc en grève et les personnels se réuniront à 10h devant la préfecture de la Haute-Corse à Bastia où une délégation sera reçue par le préfet. L’intersyndicale appelle élus et population à manifester avec eux.