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François Casasoprana veut fédérer avec la « Corse Sociale et Européenne »


Pierre BERETTI le Mardi 12 Juillet 2016 à 16:48

L’ancien conseiller général a créé la CSE qui veut à la fois incarner la pluralité et le mouvement à gauche.



François Casasoprana veut fédérer avec la « Corse Sociale et Européenne »
Ceux qui aurait pu le croire disparu de la scène publique se sont trompés. Depuis les dernières élections, François Casasoprana n’a pas pour autant stoppé ses activités politiques. Malgré des défaites successives, il n’a pas perdu l’esprit d’engagement qui l’anime.
En effet, toujours entouré de militants, il a travaillé à l’élaboration d’un mouvement. Il avait déjà fondé « ECO ! En Corse Optimiste » l’an passé. Cette année, une restructuration a été à l’ordre du jour. ECO devient la « CSE : La Corse Sociale et Européenne ».
 
« Avec ECO, il s’agissait de regrouper des personnes engagées, des militants qui épousaient des causes et se mobilisaient de façon autonome pour les inviter à bâtir un projet de long terme, pour construire et plus seulement subir, pour anticiper et devancer l’aspiration au changement, explique François Casasoprana. La politique, c’est une éthique ; c’est débattre de ses projets publiquement. C’est pourquoi nous avons voulu affirmer plus fort encore nos convictions et notre projet.
ECO ! était un espace de travail et d’action, volontairement différencié. La Corse Sociale et Européenne, la CSE, c’est une réunion ; une réunion sur des valeurs, des comportements et un projet.
La CSE incarne la pluralité et le mouvement à gauche. Il s’agit de regrouper nos forces et de nous affirmer.  C’est cet objectif que poursuit la structuration et l’approfondissement de notre démarche.
Nous dotons nos idées d’une machinerie militante et l’ancrons davantage dans la société. Cette évolution se traduira notamment par la création d’une structure « jeunes », par la signature d’une charte de coopération avec « l’Esprit Démocrate », le premier Think-tank pour la Corse.
Il s’agit bien de clarifier et d’affermir cette relation avec la société civile.
 
« Rifà a manca »
Une autre évolution est bien de rassembler également à l’extérieur de notre mouvement ; nous refusons d’évoluer sur des rails parallèles. Le constat a été fait que les appels au rassemblement ne suffisent pas si des cadres partagés et équilibrés n’existent pas. C’est pourquoi nous lançons une initiative : « Rifà a manca ». Nous voulons donner une forme fédérale à ce rassemblement des forces. Elle permet de conjuguer les efforts pour reconstituer une offre politique significative, centrale. Elle signifie qu’il n’est de stratégie politique fiable, gagnante et durable que celle consentie prioritairement dans ce cadre et sur des valeurs partagées.


Le secrétariat général de la CSE recevra donc mandat de proposer et établir un tel lien partenarial.
Sur la base des idées neuves proposées pour un choc de modernité, la CSE établira également une plate-forme de type collaboratif chargée de la diffusion et la mise en œuvre des principales propositions.
Expérimentée au niveau local, le plus pertinent notamment d’un point de vue de la stratégie politique, cette initiative sera dénommée : Forza Aiacciu ! »
 
Pour l’heure, la CSE n’a rien d’établi pour les prochaines échéances électorales bien qu’elle se projette tout de même sur ces rendez vous. Il s’agit uniquement aujourd’hui pour ses adhérents de créer une « structure fédérale pour les forces progressistes ».