Le bulletin de santé financier de la CAB est mauvais.
François Tatti l'a rappelé mardi après-midi.
En section d'investissement le résultat est négatif à hauteur de 8 232 000€. Un héritage que des subventions, avances et ventes de terrain devaient équilibrer. "Or, 3 600 000 de produits de cession liés aux ventes de terrain de la zone d'activité économique d'Erjolo sont insincères : on devait vendre des terrains qui ne pourront l'être qu'en 2022" a souligné le président de la CAB en rappelant que "ce déficit est l'héritage laissé par la précédente mandature".
A cela s'ajoutent les effets des transferts de compétences qui ont été réalisés uniquement en dépenses, sans compensation de recettes. Plus de 20 millions d'euros ont ainsi été perçus par les communes entre entre 2003 et 2014 soit 2 550 000€ par an.
Il y a encore la rigidité des charges de fonctionnement (Sdis, Syvadec , gestion du stade de Furiani. Et, enfin, le retrait des dotations d'Etat qui représentera une ponction de 900 000€ chaque année pendant trois ans dès 2015.
A ce panaroma budgétaire s'ajoutent " des réalités matérielles critiques, conséquences d'une gestion à minima en termes d'équipements" : impossibilité de renouveler la flotte des transports depuis 2013, des investissements trois fois supérieurs aux investissements nécessaires à l'entretien du réseau de l'eau, il faudrait 2 300 000€ pour la seule mise en conformité des installations sportives et enfin sur le plan de la collecte des ordures ménagères les véhicules ont 12 ans en moyenne - contre 7 préconisés - et 3 ou 4 bennes sont en location permanente.
François Tatti l'a rappelé mardi après-midi.
En section d'investissement le résultat est négatif à hauteur de 8 232 000€. Un héritage que des subventions, avances et ventes de terrain devaient équilibrer. "Or, 3 600 000 de produits de cession liés aux ventes de terrain de la zone d'activité économique d'Erjolo sont insincères : on devait vendre des terrains qui ne pourront l'être qu'en 2022" a souligné le président de la CAB en rappelant que "ce déficit est l'héritage laissé par la précédente mandature".
A cela s'ajoutent les effets des transferts de compétences qui ont été réalisés uniquement en dépenses, sans compensation de recettes. Plus de 20 millions d'euros ont ainsi été perçus par les communes entre entre 2003 et 2014 soit 2 550 000€ par an.
Il y a encore la rigidité des charges de fonctionnement (Sdis, Syvadec , gestion du stade de Furiani. Et, enfin, le retrait des dotations d'Etat qui représentera une ponction de 900 000€ chaque année pendant trois ans dès 2015.
A ce panaroma budgétaire s'ajoutent " des réalités matérielles critiques, conséquences d'une gestion à minima en termes d'équipements" : impossibilité de renouveler la flotte des transports depuis 2013, des investissements trois fois supérieurs aux investissements nécessaires à l'entretien du réseau de l'eau, il faudrait 2 300 000€ pour la seule mise en conformité des installations sportives et enfin sur le plan de la collecte des ordures ménagères les véhicules ont 12 ans en moyenne - contre 7 préconisés - et 3 ou 4 bennes sont en location permanente.
Des actions pour sauver la CAB du désastre financier
Des actions ont, déjà, été entreprises "pour sauver la CAB du désastre financier et solder les déficits historiques".
Cela a commencé par la maîtrise des dépenses de fonctionnement.
"Les dépenses évoluent pour 2015 à + 1,67%, en deçà des propositions du cabinet Kopler qui conseillait une augmentation maximum de 2,7% jusqu'en 2016 puis 1,5% en 2017" a expliqué François Tatti.
Il y aura aussi à la faveur de la vente d'un relais à TDF et du rachat des locaux du centre de formation du Sporting une résorption partielle du déficit - 2 770 000€ en section d'investissement et la poursuite du désendettement qui a diminué de 2013 à 2014 de 1 065 408 €.
Mais il y a eu, on le sait, l'impossibilité de modifier les règles de solidarité entre la CAB et les communes membres qui "ont exprimé leur volonté de reporter cette décision et de réunir la Clet (commission d'évaluation des charges transférées) afin de procéder à une révision dans le cadre d'un pacte financier global en 2016 seulement".
Le déficit à combler est dans ces conditions de 3,7 millions d'euros !
Dès lors, pour François Tatti la hausse de la fiscalité est indispensable avec notamment un taux de la taxe d'ordures ménagères qui va atteindre 14,91% : 66% de cette hausse devront permettre de combler le déficit de la section d'investissement, 26% sont destinés à amortir les dotations de l'Etat, les 8% restants étant destinés à supporter l'évolution naturelle du budget de la CAB.
Une augmentation qui selon François Tatti aurait pu être évitée en grande partie si les communes avaient consenti à réviser les allocations de compensation…
Pour François Tatti "ce premier budget de la mandature est un budget de transition qui ne permet pas d'assumer pleinement l'ensemble de nos compétences mais qui sauve la CAB du désastre financier annoncé".
Mais ainsi qui le dit dans la vidéo, il est prêt à revoir sa copie si on lui fait des propositions susceptibles de sortir de l'ornière financière dans laquelle la CAB s'est fourvoyée.
Cela a commencé par la maîtrise des dépenses de fonctionnement.
"Les dépenses évoluent pour 2015 à + 1,67%, en deçà des propositions du cabinet Kopler qui conseillait une augmentation maximum de 2,7% jusqu'en 2016 puis 1,5% en 2017" a expliqué François Tatti.
Il y aura aussi à la faveur de la vente d'un relais à TDF et du rachat des locaux du centre de formation du Sporting une résorption partielle du déficit - 2 770 000€ en section d'investissement et la poursuite du désendettement qui a diminué de 2013 à 2014 de 1 065 408 €.
Mais il y a eu, on le sait, l'impossibilité de modifier les règles de solidarité entre la CAB et les communes membres qui "ont exprimé leur volonté de reporter cette décision et de réunir la Clet (commission d'évaluation des charges transférées) afin de procéder à une révision dans le cadre d'un pacte financier global en 2016 seulement".
Le déficit à combler est dans ces conditions de 3,7 millions d'euros !
Dès lors, pour François Tatti la hausse de la fiscalité est indispensable avec notamment un taux de la taxe d'ordures ménagères qui va atteindre 14,91% : 66% de cette hausse devront permettre de combler le déficit de la section d'investissement, 26% sont destinés à amortir les dotations de l'Etat, les 8% restants étant destinés à supporter l'évolution naturelle du budget de la CAB.
Une augmentation qui selon François Tatti aurait pu être évitée en grande partie si les communes avaient consenti à réviser les allocations de compensation…
Pour François Tatti "ce premier budget de la mandature est un budget de transition qui ne permet pas d'assumer pleinement l'ensemble de nos compétences mais qui sauve la CAB du désastre financier annoncé".
Mais ainsi qui le dit dans la vidéo, il est prêt à revoir sa copie si on lui fait des propositions susceptibles de sortir de l'ornière financière dans laquelle la CAB s'est fourvoyée.