Mais il était écrit quelque part que le bonheur ne serait pas corse ce soir-là.
On sait ce qui, est hélas, advenu.
La fête promise a soudainement pris la forme d'un horrible cauchemar qui a précipité dans le vide des milliers de personnes juchées sur un édifice branlant qui a fini par céder
Des morts. Des paralysés. Des blessés.
Des larmes. Des drames. Du sang.
Comme sur un champ de bataille, Furiani a étalé, pendant de longues et interminables heures, toute l'horreur générée par l'inconscience des hommes.
Ce soir-là pourtant nous étions partis par milliers pour, certains, assister à une belle partie de football, pour, d'autres, témoigner professionnellement de ce qu'elle aurait été. Mais la Grande Faucheuse a frappé, sans distinction, dans les rangs des uns et des autres, nous privant brutalement de proches et d'amis appréciés tant dans le cadre professionnel que sur un terrain de foot où l'on avait grand plaisir à retrouver, et dont le souvenir, 25 ans après, est toujours très fort.
Comment oublier toutes ces images ?
Celle de ces amis qui se penchent sur vous ?
Celle de cette pelouse transformée en un immense hôpital à ciel ouvert ?
De la noria des hélicoptères ?
Des hôpitaux ?
Aujourd'hui encore, il n'est pas rare que l'on repasse, en boucle, le scénario catastrophe du 5 Mai 1992 que l'on voudrait pourtant jamais avoir vécu. Difficile d'oublier, en effet, ce que fut cette soirée. Même volontairement enfouie au plus profonde de notre inconscient, son souvenir douloureux resurgit de plus belle, sans doute pour nous rappeler que nous devons tout faire, désormais, pour que cela ne se reproduise jamais plus.
Il est cependant d'autres qui ne s'embarrassent guère de ce genre de considérations.
On a vu comment un Sporting-PSG, vite remplacé par un Saint-Etienne-Bordeaux, avait été programmé pour ce 5 Mai. On sait aussi que les intérêts du football professionnel ne s'accommodent pas davantage de ces mêmes considérations.
On sait encore combien s'est impliqué, et le temps qu'il aura fallu au Collectif des Victimes, à la cause duquel nous adhérons, bien sûr, totalement, a du batailler pour, enfin, se faire entendre.
Furiani mai piu... Pas de match le 5 Mai : Il a porté, avec courage et ténacité, ce double message pendant de longues années. Et, on peut en être certain, il va faire preuve du même courage et de la même ténacité pour le perpétuer. et le faire aboutir.
Ce 5 Mai 2017, les représentants des derniers candidats en lice pour le mandat présidentiel, les prétendants à l'investiture, les autres qui louchent vers d'autres échéances régionales, tous ceux qui aimeraient bien poser des jalons pour l'avenir, seront à Furiani, pour saluer ses porte-paroles.
Mais de grâce qu'ils respectent ceux qui ont payé du prix de leur vie, la catastrophe.
Qu'ils respectent la douleur des familles.
Et qu'ils laissent tous ceux, nombreux, qui porteront à vie les stigmates de cette terrible soirée de mai 1992, se recueillir devant ce monument rénové où, ils prieront très fort pour le repos de leurs parents, proches et compagnons de travail, condamnés à mort pour leur amour du Football et du Sporting !
On sait ce qui, est hélas, advenu.
La fête promise a soudainement pris la forme d'un horrible cauchemar qui a précipité dans le vide des milliers de personnes juchées sur un édifice branlant qui a fini par céder
Des morts. Des paralysés. Des blessés.
Des larmes. Des drames. Du sang.
Comme sur un champ de bataille, Furiani a étalé, pendant de longues et interminables heures, toute l'horreur générée par l'inconscience des hommes.
Ce soir-là pourtant nous étions partis par milliers pour, certains, assister à une belle partie de football, pour, d'autres, témoigner professionnellement de ce qu'elle aurait été. Mais la Grande Faucheuse a frappé, sans distinction, dans les rangs des uns et des autres, nous privant brutalement de proches et d'amis appréciés tant dans le cadre professionnel que sur un terrain de foot où l'on avait grand plaisir à retrouver, et dont le souvenir, 25 ans après, est toujours très fort.
Comment oublier toutes ces images ?
Celle de ces amis qui se penchent sur vous ?
Celle de cette pelouse transformée en un immense hôpital à ciel ouvert ?
De la noria des hélicoptères ?
Des hôpitaux ?
Aujourd'hui encore, il n'est pas rare que l'on repasse, en boucle, le scénario catastrophe du 5 Mai 1992 que l'on voudrait pourtant jamais avoir vécu. Difficile d'oublier, en effet, ce que fut cette soirée. Même volontairement enfouie au plus profonde de notre inconscient, son souvenir douloureux resurgit de plus belle, sans doute pour nous rappeler que nous devons tout faire, désormais, pour que cela ne se reproduise jamais plus.
Il est cependant d'autres qui ne s'embarrassent guère de ce genre de considérations.
On a vu comment un Sporting-PSG, vite remplacé par un Saint-Etienne-Bordeaux, avait été programmé pour ce 5 Mai. On sait aussi que les intérêts du football professionnel ne s'accommodent pas davantage de ces mêmes considérations.
On sait encore combien s'est impliqué, et le temps qu'il aura fallu au Collectif des Victimes, à la cause duquel nous adhérons, bien sûr, totalement, a du batailler pour, enfin, se faire entendre.
Furiani mai piu... Pas de match le 5 Mai : Il a porté, avec courage et ténacité, ce double message pendant de longues années. Et, on peut en être certain, il va faire preuve du même courage et de la même ténacité pour le perpétuer. et le faire aboutir.
Ce 5 Mai 2017, les représentants des derniers candidats en lice pour le mandat présidentiel, les prétendants à l'investiture, les autres qui louchent vers d'autres échéances régionales, tous ceux qui aimeraient bien poser des jalons pour l'avenir, seront à Furiani, pour saluer ses porte-paroles.
Mais de grâce qu'ils respectent ceux qui ont payé du prix de leur vie, la catastrophe.
Qu'ils respectent la douleur des familles.
Et qu'ils laissent tous ceux, nombreux, qui porteront à vie les stigmates de cette terrible soirée de mai 1992, se recueillir devant ce monument rénové où, ils prieront très fort pour le repos de leurs parents, proches et compagnons de travail, condamnés à mort pour leur amour du Football et du Sporting !