Mickael Landreau fêtait lui aussi son dernier match en club. Avec 618 apparitions en championnat de France, le gardien bastiais a donc fixé la barre très haut pour battre ce fameux record.
Lui aussi a eu droit à une belle ovation par les supporters, mais aussi un bouquet et un maillot avec le numéro 618.
Lors de sa prise de parole sur le terrain, après le match, il n’a pas hésité à dire tout le bien qu’il pensait du Sporting mais avouait que Nantes était vraiment le club de son cœur. Pour preuve, les billets offerts aux supporters nantais, parqués dans l’espace visiteur. Toutefois, le gardien de l’équipe de France précisait que jouer à Furiani pour Bastia constitue une expérience inoubliable.
Honoré aussi, Julien Sablé. L’ancien joueur de Saint-Etienne et Nice, arrête sa carrière pour rejoindre le Forez. Comme Landreau il a eu droit à son maillot floqué du nombre de matches joués en L1 (318). Cela méritait bien la haie d’honneur des deux équipes avant le début de la partie. Car match il y a eu, se terminant sur un résultat nul.
Dommage pour l’ambiance mais les attaquants bastiais ne sont pas parvenus à faire trembler les filets de Riou. Ilan et Bruno en première période, pourtant en bonne position, n’ont pas concrétisé tout comme Raspentino et Cissé par la suite.
Et Furiani chavire
De leur côté, les Nantais ont été incapables de faire briller « Mika » si ce n’est sur une ou deux sorties hautes. Furiani a tout de même chaviré quand l’arbitre a sifflé la fin du match.
Hantz est tombé dans les bras de tout le staff et de ses joueurs, avec une mention particulière pour Réginal Ray, son adjoint, et le président Geronimi. Les joueurs ont revêtu un t-shirt blanc pour remercier le public et Mickael Landreau a fait face aux objectifs avec une assurance de vieux briscard.
Plus réservé, Julien Sablé s’est enveloppé de ses deux enfants pour le tour d’honneur. Un feu d’artifice illuminait le ciel de cette terre de foot sous le regard heureux des joueurs avec pour la plupart leurs enfants. Pourtant dans cette euphorie on sentait, dans les gestes, les attitudes et les mimiques de certains footballeurs, comme une forme de nostalgie. Un zeste de tristesse car demain le SCB changera de visage.
"Bastia est armé pour jouer l’Europe", concluait en conférence de presse le coach, avec la réplique du maillot de Claude Papi sur les épaules. Tout un symbole pour un homme qui n’est pas une « voyante », mais s’en approche beaucoup.
N’avait-il pas annoncé finir dans le Top 14 l’an (12e) et le Top dix cette année (10e).
L’avenir nous dira si Fred Hantz est le Nostradamus du football bastiais.
Justin Bianchini
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