Scène de poursuite et panique
L’attaque s’est déroulée dans des circonstances qui restent à préciser. Guy Orsoni, au volant de son 4X4 Mercedes blindé, est parvenu à s’échapper. Il a été a atteint au bras. Il a été conduit aussitôt à l’hôpital où ses jours ne sont pas en danger.
Dans ce quartier sensible où les faits divers sont légion, les tirs à l’arme de guerre ont fusé un peu partout et des impacts de balles sont visibles sur les murs, voitures et jusque dans certains appartements. Le quartier, qui n’avait pas besoin de cela après les troubles que l’on sait, était en émoi.
Des rafales d’arme de gros calibre, des gens courant dans tous les sens, des impacts sur les façades des immeubles : ont comprend que la panique, à cette heure de la matinée, se soit emparée de la population. Des dizaines de douilles de gros calibres jonchaient le sol de ce quartier qui se cherche une tranquillité depuis l’affaire de la Noël il y a deux ans.
Tout a commencé en haut des Jardins de l’Empereur, à la hauteur des commerces. Guy Orsoni a quitté précipitamment la route des Jardins dans la descente qui longe le lycée, et s’est dirigé vers la route de l’hôpital mais au dernier moment, a pris l’échappatoire à gauche - chemin de la Pietrina - en sens interdit, pour vraisemblablement échapper à ses poursuivants. Il s’est arrêté à la hauteur des murs de la prison. Il a d’ailleurs été récupéré par les forces de police rue de la Pietrina, en contrebas du quartier des Jardins de l'Empereur et a été transféré vers le centre hospitalier d'Ajaccio.
Deux « affaires » en 15 jours…
La nouvelle de cette tentative d’assassinat s’est aussitôt répandue dans toute la ville et au-delà.
Il est vrai que depuis quelques semaines, la Corse semble de nouveau prise dans la tourmente des règlements de compte.
Certes, si les deux affaires ne semblent pas être liées, toujours est-il que la violence s’installe de nouveau sur l’île et il semble bien qu’elle ne va pas s’arrêter à ces tentatives. La guerre que se livrent des bandes rivales ne fait que croitre au fil des semaines et des mois. Vers un retour de la guerre des gangs ?
On se rappelle que l’assassinat de Bastelica, considéré comme une énorme méprise, avait jeté la consternation dans la région et alentours. Il y aurait eu erreur sur la victime, comme l’a confirmé le parquet après les premières investigations. C’est dire la précipitation avec laquelle les affaires s’enchaînent…
La tentative de ce jeudi visait un homme connu des forces de police qui a réussi à fuir ses agresseurs en n'étant blessé qu’à une épaule, sans doute grâce au blindage de son 4X4 qui lui a vraisemblablement sauvé la vie et décontenancé le tireur pourtant armé d’un fusil d’assaut de gros calibre.
Le moins que l’on puisse dire est que ça bouge fortement dans le milieu des « affaires » en Corse du Sud. Après l’arrestation de mardi d’un détenteur de stupéfiants, voilà qu’une autre affaire survient deux jours plus tard. Cela fait beaucoup en effet et l’on se demande jusqu’où va aller cette escalade de la violence.
Le fils d’Alain
« Les tueurs ont utilisé une arme longue et ont fait feu à plusieurs reprises: ils ont blessé M. Orsoni au bras mais ses jours ne sont pas en danger » a indiqué le procureur d’Ajaccio, Eric Bouillard, sans préciser le nombre total de ces tirs ni le type d’arme, « Des constatations policières sont en cours » a-t-il précisé.
Guy Orsoni a par la suite été admis à l’hôpital de la Miséricorde où un dispositif de protection policière a été mis en place pour sa sécurité. L’enquête menée par la police judiciaire est entre les mains du parquet d’Ajaccio, mais il devrait se dessaisir dans la journée au profit de la juridiction inter régionale (Jirs) de Marseille, en charge des dossiers de banditisme.
Fils de l’ancien leader du MPA, le nationaliste et vice président de l’ACA Alain Orsoni, qui avait échappé à une tentative d’assassinat en 2008, Guy Orsoni, 34 ans, est connu de la justice. Soupçonné d’appartenir au milieu insulaire, il est actuellement mis en examen dans une affaire criminelle et a déjà été condamné. En 2015, il avait été acquitté par la cour d’Aix en Provence pour des homicides survenus à Ajaccio en 2009 et pour lesquels il a toujours clamé son innocence. On se rappelle que Guy Orsoni avait été interpellé en 2011 en Espagne après deux années de cavale pour ces deux assassinats de Thierry Castola et Sabri Brahimi, deux hommes réputés proches de la bande « du petit bar. » Guy Orsoni avait été acquitté pour ce double meurtre alors que l’avocat général avait requis 30 années de prison.
Guy Orsoni avait été condamné néanmoins à 8 ans de prison pour des faits connexes, à savoir d’une association de malfaiteurs en vue de se procurer de faux papiers. Deux ans plus tard, en mai 2017, il avait été mis en examen et placé en détention provisoire pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime en Haute-Corse puis avait été remis en liberté.
L’attaque s’est déroulée dans des circonstances qui restent à préciser. Guy Orsoni, au volant de son 4X4 Mercedes blindé, est parvenu à s’échapper. Il a été a atteint au bras. Il a été conduit aussitôt à l’hôpital où ses jours ne sont pas en danger.
Dans ce quartier sensible où les faits divers sont légion, les tirs à l’arme de guerre ont fusé un peu partout et des impacts de balles sont visibles sur les murs, voitures et jusque dans certains appartements. Le quartier, qui n’avait pas besoin de cela après les troubles que l’on sait, était en émoi.
Des rafales d’arme de gros calibre, des gens courant dans tous les sens, des impacts sur les façades des immeubles : ont comprend que la panique, à cette heure de la matinée, se soit emparée de la population. Des dizaines de douilles de gros calibres jonchaient le sol de ce quartier qui se cherche une tranquillité depuis l’affaire de la Noël il y a deux ans.
Tout a commencé en haut des Jardins de l’Empereur, à la hauteur des commerces. Guy Orsoni a quitté précipitamment la route des Jardins dans la descente qui longe le lycée, et s’est dirigé vers la route de l’hôpital mais au dernier moment, a pris l’échappatoire à gauche - chemin de la Pietrina - en sens interdit, pour vraisemblablement échapper à ses poursuivants. Il s’est arrêté à la hauteur des murs de la prison. Il a d’ailleurs été récupéré par les forces de police rue de la Pietrina, en contrebas du quartier des Jardins de l'Empereur et a été transféré vers le centre hospitalier d'Ajaccio.
Deux « affaires » en 15 jours…
La nouvelle de cette tentative d’assassinat s’est aussitôt répandue dans toute la ville et au-delà.
Il est vrai que depuis quelques semaines, la Corse semble de nouveau prise dans la tourmente des règlements de compte.
Certes, si les deux affaires ne semblent pas être liées, toujours est-il que la violence s’installe de nouveau sur l’île et il semble bien qu’elle ne va pas s’arrêter à ces tentatives. La guerre que se livrent des bandes rivales ne fait que croitre au fil des semaines et des mois.
On se rappelle que l’assassinat de Bastelica, considéré comme une énorme méprise, avait jeté la consternation dans la région et alentours. Il y aurait eu erreur sur la victime, comme l’a confirmé le parquet après les premières investigations. C’est dire la précipitation avec laquelle les affaires s’enchaînent…
La tentative de ce jeudi visait un homme connu des forces de police qui a réussi à fuir ses agresseurs en n'étant blessé qu’à une épaule, sans doute grâce au blindage de son 4X4 qui lui a vraisemblablement sauvé la vie et décontenancé le tireur pourtant armé d’un fusil d’assaut de gros calibre.
Le moins que l’on puisse dire est que ça bouge fortement dans le milieu des « affaires » en Corse du Sud. Après l’arrestation de mardi d’un détenteur de stupéfiants, voilà qu’une autre affaire survient deux jours plus tard. Cela fait beaucoup en effet et l’on se demande jusqu’où va aller cette escalade de la violence.
Le fils d’Alain
« Les tueurs ont utilisé une arme longue et ont fait feu à plusieurs reprises: ils ont blessé M. Orsoni au bras mais ses jours ne sont pas en danger » a indiqué le procureur d’Ajaccio, Eric Bouillard, sans préciser le nombre total de ces tirs ni le type d’arme, « Des constatations policières sont en cours » a-t-il précisé.
Guy Orsoni a par la suite été admis à l’hôpital de la Miséricorde où un dispositif de protection policière a été mis en place pour sa sécurité. L’enquête menée par la police judiciaire est entre les mains du parquet d’Ajaccio, mais il devrait se dessaisir dans la journée au profit de la juridiction inter régionale (Jirs) de Marseille, en charge des dossiers de banditisme.
Fils de l’ancien leader du MPA, le nationaliste et vice président de l’ACA Alain Orsoni, qui avait échappé à une tentative d’assassinat en 2008, Guy Orsoni, 34 ans, est connu de la justice. Soupçonné d’appartenir au milieu insulaire, il est actuellement mis en examen dans une affaire criminelle et a déjà été condamné. En 2015, il avait été acquitté par la cour d’Aix en Provence pour des homicides survenus à Ajaccio en 2009 et pour lesquels il a toujours clamé son innocence. On se rappelle que Guy Orsoni avait été interpellé en 2011 en Espagne après deux années de cavale pour ces deux assassinats de Thierry Castola et Sabri Brahimi, deux hommes réputés proches de la bande « du petit bar. » Guy Orsoni avait été acquitté pour ce double meurtre alors que l’avocat général avait requis 30 années de prison.
Guy Orsoni avait été condamné néanmoins à 8 ans de prison pour des faits connexes, à savoir d’une association de malfaiteurs en vue de se procurer de faux papiers. Deux ans plus tard, en mai 2017, il avait été mis en examen et placé en détention provisoire pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime en Haute-Corse puis avait été remis en liberté.