Le Président de la République viendra en Corse, pour clore le grand débat national provoqué par la grave crise des « Gilets Jaunes ». Nous avons été attentifs aux derniers rebondissements. Il sera reçu par le conseil municipal de Cozzano, commune de la vallée du Taravo qui porte des projets intéressants et innovants par certains aspects. Cette visite est une occasion de montrer, par l’exemple, ce que la Corse est capable de réaliser.
Mais il reste tant à faire : trouver des ressources pour la CdC, améliorer les transports inverser la désertification de l’intérieur, maîtriser les réseaux d’eau et d’énergie, mettre à niveau le système de santé, développer le numérique et l’économie durable. D’une manière plus générale, les revendications légitimes et fondées exprimées par les élus et les corps intermédiaires doivent être entendues.
Les revendications de la Corse rejoignent souvent celles des territoires ruraux de l’hexagone comme l’éloignement des hôpitaux que nous subissons depuis des décennies ou l’absence de spécialités médicales qui créent une rupture d’égalité sur le territoire, problèmes que nous trainons sans prise de conscience nationale qui conforte notre engagement sur une décentralisation aboutie qui pourrait répondre à la prise de responsabilité de la corse et à la solidarité de l’Etat sur ses missions régaliennes.
La méthode qui aurait dû s’imposer, pour un dialogue constructif, aurait été de distinguer le débat qui porte sur la crise sociale grave que connaît le pays et qui affecte la Corse avec des amplifications dues à l’insularité et aux structures économiques spécifiques que nous mesurons par le niveau de chômage, la précarité grandissante ou la morosité économique et de l’autre côté le débat qui s’impose sur l’organisation politique du territoire et les questions en lien avec l’articulation entre une décentralisation poussée un état qui se réforme des services publics à redéfinir sans oublier les services à rendre aux publics ou l’équilibre des territoires;
Le format retenu n’était pas le bon mais refuser le dialogue n’est pas dans notre philosophie. Nous avons toujours recherché ce qui pouvait nous rassembler. Certaines positions sont malheureusement à l’image du monde d’hier. Nous refusons les invectives et les postures. Car la Corse se fera avec tous ses enfants. Elle n’est pas devenue globalement nationaliste en 2015. Les sensibilités diverses qui font sa richesse et concourent à son identité sont vivantes.
Fidèles à notre histoire et à nos idées, nous préférons toujours la main tendue, le dialogue et la recherche de convergences, y compris avec le Président de la République qui n’a pas entendu, pour le moment, le message qui lui est délivré en Corse. Les conditions d’un dialogue fructueux et serein devront être , dans l’avenir, mises en oeuvre.
Mais il reste tant à faire : trouver des ressources pour la CdC, améliorer les transports inverser la désertification de l’intérieur, maîtriser les réseaux d’eau et d’énergie, mettre à niveau le système de santé, développer le numérique et l’économie durable. D’une manière plus générale, les revendications légitimes et fondées exprimées par les élus et les corps intermédiaires doivent être entendues.
Les revendications de la Corse rejoignent souvent celles des territoires ruraux de l’hexagone comme l’éloignement des hôpitaux que nous subissons depuis des décennies ou l’absence de spécialités médicales qui créent une rupture d’égalité sur le territoire, problèmes que nous trainons sans prise de conscience nationale qui conforte notre engagement sur une décentralisation aboutie qui pourrait répondre à la prise de responsabilité de la corse et à la solidarité de l’Etat sur ses missions régaliennes.
La méthode qui aurait dû s’imposer, pour un dialogue constructif, aurait été de distinguer le débat qui porte sur la crise sociale grave que connaît le pays et qui affecte la Corse avec des amplifications dues à l’insularité et aux structures économiques spécifiques que nous mesurons par le niveau de chômage, la précarité grandissante ou la morosité économique et de l’autre côté le débat qui s’impose sur l’organisation politique du territoire et les questions en lien avec l’articulation entre une décentralisation poussée un état qui se réforme des services publics à redéfinir sans oublier les services à rendre aux publics ou l’équilibre des territoires;
Le format retenu n’était pas le bon mais refuser le dialogue n’est pas dans notre philosophie. Nous avons toujours recherché ce qui pouvait nous rassembler. Certaines positions sont malheureusement à l’image du monde d’hier. Nous refusons les invectives et les postures. Car la Corse se fera avec tous ses enfants. Elle n’est pas devenue globalement nationaliste en 2015. Les sensibilités diverses qui font sa richesse et concourent à son identité sont vivantes.
Fidèles à notre histoire et à nos idées, nous préférons toujours la main tendue, le dialogue et la recherche de convergences, y compris avec le Président de la République qui n’a pas entendu, pour le moment, le message qui lui est délivré en Corse. Les conditions d’un dialogue fructueux et serein devront être , dans l’avenir, mises en oeuvre.
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