La Corse connaît une crise des déchets importante que le préfet de Corse Bernard Schmeltz a qualifié de « récurrente ». La CTC a arrêté en mai 2016 un Plan d’Action volontariste pour la réduction et le traitement des déchets ménagers en Corse. Il s’agit de réduire de 60% le volume des déchets résiduels à enfouir sur 5 ans. Cette ambition passe par un effort important de prévention, de tri, de collecte sélective et de valorisation des déchets ménagers.
« Entre la prise de décision et la mise en œuvre d’un tel plan il y a un délai opérationnel. Il convenait donc d’agir sur cette période de gestion transitoire » a expliqué Gilles Simeni, président de l’Exécutif. Ainsi, l’Etat, représenté par le préfet de Corse Bernard Schmeltz, la CTC représenté par le président du Conseil exécutif Gilles Simeoni et le Syvadec, représenté par son président François Tatti, ont signé, mercredi, une déclaration commune.
Au regard des trois installations de stockage de déchets non dangereux (ISDND), la Corse ne sera bientôt plus en capacité d’éliminer ses déchets dits « ultimes » d’ici la fin du mois d’août. 111 000 tonnes de ces déchets ont déjà été enfouis et la capacité annuelle autorisée est de 118 000 tonnes en totalité.
Ainsi, les sites de Vico, Vigianello et Prunelli di Fium’Orbu verront accroître leur capacité d’enfouissement et on parle également de l’éventualité de rouvrir le site de Tallone. Il ne s’agit pas pour autant de demander des efforts aux communes concernées sans élan de solidarité d’autre part. « Nous misons sur la solidarité territoriale. Attendu que nous sollicitons des communes et des territoire, il nous paraît normal de fournir des compensations dans un principe d’équité », a souligné le président de l’Exécutif. Dans ce cadre précis, la déclaration fait état de futurs contrat de ruralité et de « droit de préférence » sur les équipements structurants par exemple.
Au-delà de ce plan d’urgence transitoire, la majorité territoriale ambitionne de faire de la Corse un territoire pionnier en matière d’éco-responsabilité et d'éco-gestion que ce soit sur la maîtrise de l’énergie mais aussi les déchets. Une gestion basée sur le développement de la prévention et le tri à la source est privilégiée. Un apport financier de l’Etat aidera la mise en œuvre des mesures opérationnelles avec 54 M€ déjà inscrits au titre du PEI et 3M€ par an au titre du CPER. Durant les mois précédents, les membres de l’Exécutifs ont déclaré avoir réalisé de nombreuses réunions de concertation avec les élus des communes concernées et les différents collectifs afin d’aboutir à un consensus via cette déclaration.
« Entre la prise de décision et la mise en œuvre d’un tel plan il y a un délai opérationnel. Il convenait donc d’agir sur cette période de gestion transitoire » a expliqué Gilles Simeni, président de l’Exécutif. Ainsi, l’Etat, représenté par le préfet de Corse Bernard Schmeltz, la CTC représenté par le président du Conseil exécutif Gilles Simeoni et le Syvadec, représenté par son président François Tatti, ont signé, mercredi, une déclaration commune.
Au regard des trois installations de stockage de déchets non dangereux (ISDND), la Corse ne sera bientôt plus en capacité d’éliminer ses déchets dits « ultimes » d’ici la fin du mois d’août. 111 000 tonnes de ces déchets ont déjà été enfouis et la capacité annuelle autorisée est de 118 000 tonnes en totalité.
Ainsi, les sites de Vico, Vigianello et Prunelli di Fium’Orbu verront accroître leur capacité d’enfouissement et on parle également de l’éventualité de rouvrir le site de Tallone. Il ne s’agit pas pour autant de demander des efforts aux communes concernées sans élan de solidarité d’autre part. « Nous misons sur la solidarité territoriale. Attendu que nous sollicitons des communes et des territoire, il nous paraît normal de fournir des compensations dans un principe d’équité », a souligné le président de l’Exécutif. Dans ce cadre précis, la déclaration fait état de futurs contrat de ruralité et de « droit de préférence » sur les équipements structurants par exemple.
Au-delà de ce plan d’urgence transitoire, la majorité territoriale ambitionne de faire de la Corse un territoire pionnier en matière d’éco-responsabilité et d'éco-gestion que ce soit sur la maîtrise de l’énergie mais aussi les déchets. Une gestion basée sur le développement de la prévention et le tri à la source est privilégiée. Un apport financier de l’Etat aidera la mise en œuvre des mesures opérationnelles avec 54 M€ déjà inscrits au titre du PEI et 3M€ par an au titre du CPER. Durant les mois précédents, les membres de l’Exécutifs ont déclaré avoir réalisé de nombreuses réunions de concertation avec les élus des communes concernées et les différents collectifs afin d’aboutir à un consensus via cette déclaration.
François Tatti se félicite de la signature
François Tatti, président du Syvadec se félicite de la signature de la déclaration commune entre l'Etat, la Collectivité Territoriale de Corse et le SYVADEC relative à la gestion des déchets en Corse.
Cette déclaration est le fruit du travail concerté qui s'est engagé à la suite de l'appel lancé par le Syvadec le 2 Juillet dernier après un nouveau blocage du centre technique de Vico.
Chacune des autorités majeures de la gestion des déchets, agissant dans le cadre de son domaine de compétences, prend un certain nombre d'engagements positifs destinés à permettre une gestion ambitieuse et apaisée des déchets durant la période de montée en puissance du tri sélectif.
Le Syvadec a fait, en responsabilité, toute sa part du chemin, en votant dès le premier août et à l’unanimité les engagements qui le concernent et qui correspondent en grande partie aux mesures qu'il avait déjà proposées en avril dernier.
Les engagements du SYVADEC
1.1.1. Conforter le réseau de stockage par une démarche régionale et partagée
La déclaration souligne la nécessité de créer de nouveaux sites d'enfouissement pour les déchets résiduels qui ne peuvent être triés et valorisés et pour l'année 2016, d'augmenter les capacités administratives des sites existants.
Pour sa part, le SYVADEC s'engage à :
- poursuivre ses prospections pour de nouveaux sites d'enfouissement en partenariat avec l’OEC, avec l’appui des signataires, le concours des maires et en lien avec l'Agence de l’aménagement et de l’urbanisme de Corse et l’Office foncier de Corse.
- accueillir la part de déchets excédentaires à hauteur de 18 000 tonnes sur le CET de Vico et 30 000 tonnes sur celui de Viggianello et maîtriser l’impact de ces flux supplémentaires par différents procédés techniques.
- pour Vico, au regard de l’objectif fixé par la CTC de réduire de 60 % en 5 ans le volume des déchets résiduels à enfouir et de ses engagements d'accompagner les territoires dans l'atteinte de ces objectifs, le SYVADEC ne construira pas le 2ème casier à Vico.
Le SYVADEC continuera d’assurer la prise en charge des déchets des 33 communes de la région avec la création d’un quai de transfert sur le site de Vico. Les élus du SYVADEC ont toutefois tenu à ce que qu'un accompagnement financier soit apporté dans cette évolution, et pour lui permettre d’acheminer les déchets de l’ouest corse vers d’autres sites de traitement.
Poursuivre et accentuer nos engagements dans la prévention et le recyclage
La priorité doit porter sur le développement du tri par les collectivités locales compétentes en matière de collecte. Dans ses domaines de compétence, le SYVADEC s'engage à poursuivre sa stratégie globale de réduction et de recyclage en renforçant :
- Son programme de promotion des pratiques de lutte contre le gaspillage alimentaire et compostage de proximité ciblant tant les particuliers que les professionnels.
- Son réseau d'infrastructures : recycleries principales ou secondaires et plateformes de compostages de biodéchets.
- Ses mesures financières : le SYVADEC s’engage à accentuer l’incitativité dans le calcul des cotisations appliquées aux différents territoires afin d’inciter ses adhérents à augmenter leurs politiques en faveur du tri
- Son rôle d'accompagnement de ses collectivités membres en assurant le conseil auprès des territoires en lien avec l’OEC.
Pilotage régional et concerté de la politique déchets
En contribuant à rendre transparente l’information sur l’évolution de la production des déchets et du tri sélectif par la communication régulière de données consolidées auprès de la population.
Cette déclaration est le fruit du travail concerté qui s'est engagé à la suite de l'appel lancé par le Syvadec le 2 Juillet dernier après un nouveau blocage du centre technique de Vico.
Chacune des autorités majeures de la gestion des déchets, agissant dans le cadre de son domaine de compétences, prend un certain nombre d'engagements positifs destinés à permettre une gestion ambitieuse et apaisée des déchets durant la période de montée en puissance du tri sélectif.
Le Syvadec a fait, en responsabilité, toute sa part du chemin, en votant dès le premier août et à l’unanimité les engagements qui le concernent et qui correspondent en grande partie aux mesures qu'il avait déjà proposées en avril dernier.
Les engagements du SYVADEC
1.1.1. Conforter le réseau de stockage par une démarche régionale et partagée
La déclaration souligne la nécessité de créer de nouveaux sites d'enfouissement pour les déchets résiduels qui ne peuvent être triés et valorisés et pour l'année 2016, d'augmenter les capacités administratives des sites existants.
Pour sa part, le SYVADEC s'engage à :
- poursuivre ses prospections pour de nouveaux sites d'enfouissement en partenariat avec l’OEC, avec l’appui des signataires, le concours des maires et en lien avec l'Agence de l’aménagement et de l’urbanisme de Corse et l’Office foncier de Corse.
- accueillir la part de déchets excédentaires à hauteur de 18 000 tonnes sur le CET de Vico et 30 000 tonnes sur celui de Viggianello et maîtriser l’impact de ces flux supplémentaires par différents procédés techniques.
- pour Vico, au regard de l’objectif fixé par la CTC de réduire de 60 % en 5 ans le volume des déchets résiduels à enfouir et de ses engagements d'accompagner les territoires dans l'atteinte de ces objectifs, le SYVADEC ne construira pas le 2ème casier à Vico.
Le SYVADEC continuera d’assurer la prise en charge des déchets des 33 communes de la région avec la création d’un quai de transfert sur le site de Vico. Les élus du SYVADEC ont toutefois tenu à ce que qu'un accompagnement financier soit apporté dans cette évolution, et pour lui permettre d’acheminer les déchets de l’ouest corse vers d’autres sites de traitement.
Poursuivre et accentuer nos engagements dans la prévention et le recyclage
La priorité doit porter sur le développement du tri par les collectivités locales compétentes en matière de collecte. Dans ses domaines de compétence, le SYVADEC s'engage à poursuivre sa stratégie globale de réduction et de recyclage en renforçant :
- Son programme de promotion des pratiques de lutte contre le gaspillage alimentaire et compostage de proximité ciblant tant les particuliers que les professionnels.
- Son réseau d'infrastructures : recycleries principales ou secondaires et plateformes de compostages de biodéchets.
- Ses mesures financières : le SYVADEC s’engage à accentuer l’incitativité dans le calcul des cotisations appliquées aux différents territoires afin d’inciter ses adhérents à augmenter leurs politiques en faveur du tri
- Son rôle d'accompagnement de ses collectivités membres en assurant le conseil auprès des territoires en lien avec l’OEC.
Pilotage régional et concerté de la politique déchets
En contribuant à rendre transparente l’information sur l’évolution de la production des déchets et du tri sélectif par la communication régulière de données consolidées auprès de la population.