"Tout récemment, le refus du préfet de signer la convention tripartite entre la CTC, l'Université et l'Etat en est un exemple flagrant. Le prétexte : une phrase du document qui précise que l'Università di Corsica apportera sa contribution au projet de co-officialité de l'assemblée de Corse pour répondre à la demande sociale de bilinguisme" soulignait-il.
Pour Petru Vesperini "Il ne s'agit pourtant de rien d'autre que d'une motion conforme aux aspirations populaires des Corses, traduites par leurs élus territoriaux depuis déjà un an. Que l'Etat soit opposé à ce principe, nous le savons depuis longtemps, puisque même un vote ultra majoritaire à l'assemblée de Corse n'a pas fait plier les décideurs parisiens, ce qui est un véritable déni de démocratie contre lequel nous nous battons depuis le début. Mais en refusant de signer une convention avec l'Université au prétexte que le mot « co-officialité » dérange certains haut-fonctionnaires, en particulier le préfet, l'Etat atteint le comble de l'inadmissible" a t-il dénoncé avant de poursuivre en langue corse :"A negazione di ciò chè no simu à traversu u ricusu di a nostra lingua hè un fattu grave chì deve esse cumbattutu da tutta a sucietà corsa. Ricusendu di firmà sta cunvenzione, u Statu mostra à tutti ch'ellu lampa u so disprezzu di pettu à e vuluntà pupulare è à l'identità di a nostra cumunità. Peghju , sti funziunarii chì cambianu tutti l'anni è chì venenu da l'infora si permettenu d'impedisce u sviluppu d'una struttura chì travaglia à prò di i Corsi dapoi più di trent'anni. Un l'accetteremu micca : a lingua corsa hè u cimentu di a nostra sucietà, hè parte di a nostra identità, è ùn si pò fà ne una ragiò di sclusione. U populu, l'eletti, tutt'ognunu hè cuncernatu : simu attaccati per ciò chè no simu, è ci dumandanu di scurdà ci di a nostra identità per entre in u guadru di a « republica ». Nisuna scusa pò esse accittata in isse cundizione.
Et puis d'affirmer : "Que le préfet en soit sûr, nous nous montrerons très vigilants quant à l'évolution de la situation. Le droit d'un peuple à parler et à enseigner sa langue ne peut être utilisé comme outil de discrimination. On ne peut non plus entraver le développement du seul établissement d'enseignement supérieur de l'île pour une raison aussi farfelue. L'attitude de l'Etat est honteuse et doit cesser. Dans le cas contraire ce dernier et ses relais locaux devront prendre leurs responsabilités."
Autre message délivré par Ghuventu Indipentista à l'attention des étudiants : "Que les étudiants en soient sûrs, nous continuerons cette année à être à leurs cotés pour défendre leurs intérêts et à mener à bien nos projets. À ce sujet, nous proposerons que des conventions soient signées entre l'Università et des établissements du secondaire afin que les étudiants en licence professionnelle Guide-Conférencier puissent initier lycéens et collégiens à l'histoire de notre île ainsi qu'à ses particularités.
"En effet, il nous semble important que les jeunes qui vivent sur cette terre, qu'ils soient ou non d'origine corse, sachent ce qu'est la Corse ce qui ne peut que renforcer la cohésion de notre société. Nous serons bien entendu présents aux élections de l'école doctorale, de PACES, du CROUS et de l'IUT.
Nous organiserons également comme chaque année au mois de Février les Scontri Internaziunali di a Ghjuventù in Lotta, événement majeur dans le calendrier de la jeunesse corse. A nostra cuscenza ghjè resistenza Les étudiants désireux de rejoindre notre structure peuvent nous contacter sur les réseaux sociaux, par mail à l'adresse indipendentista.ghjuventu@ gmail.com ou pour téléphone au 0661421211 ou au 0634371599 "
Pour Petru Vesperini "Il ne s'agit pourtant de rien d'autre que d'une motion conforme aux aspirations populaires des Corses, traduites par leurs élus territoriaux depuis déjà un an. Que l'Etat soit opposé à ce principe, nous le savons depuis longtemps, puisque même un vote ultra majoritaire à l'assemblée de Corse n'a pas fait plier les décideurs parisiens, ce qui est un véritable déni de démocratie contre lequel nous nous battons depuis le début. Mais en refusant de signer une convention avec l'Université au prétexte que le mot « co-officialité » dérange certains haut-fonctionnaires, en particulier le préfet, l'Etat atteint le comble de l'inadmissible" a t-il dénoncé avant de poursuivre en langue corse :"A negazione di ciò chè no simu à traversu u ricusu di a nostra lingua hè un fattu grave chì deve esse cumbattutu da tutta a sucietà corsa. Ricusendu di firmà sta cunvenzione, u Statu mostra à tutti ch'ellu lampa u so disprezzu di pettu à e vuluntà pupulare è à l'identità di a nostra cumunità. Peghju , sti funziunarii chì cambianu tutti l'anni è chì venenu da l'infora si permettenu d'impedisce u sviluppu d'una struttura chì travaglia à prò di i Corsi dapoi più di trent'anni. Un l'accetteremu micca : a lingua corsa hè u cimentu di a nostra sucietà, hè parte di a nostra identità, è ùn si pò fà ne una ragiò di sclusione. U populu, l'eletti, tutt'ognunu hè cuncernatu : simu attaccati per ciò chè no simu, è ci dumandanu di scurdà ci di a nostra identità per entre in u guadru di a « republica ». Nisuna scusa pò esse accittata in isse cundizione.
Et puis d'affirmer : "Que le préfet en soit sûr, nous nous montrerons très vigilants quant à l'évolution de la situation. Le droit d'un peuple à parler et à enseigner sa langue ne peut être utilisé comme outil de discrimination. On ne peut non plus entraver le développement du seul établissement d'enseignement supérieur de l'île pour une raison aussi farfelue. L'attitude de l'Etat est honteuse et doit cesser. Dans le cas contraire ce dernier et ses relais locaux devront prendre leurs responsabilités."
Autre message délivré par Ghuventu Indipentista à l'attention des étudiants : "Que les étudiants en soient sûrs, nous continuerons cette année à être à leurs cotés pour défendre leurs intérêts et à mener à bien nos projets. À ce sujet, nous proposerons que des conventions soient signées entre l'Università et des établissements du secondaire afin que les étudiants en licence professionnelle Guide-Conférencier puissent initier lycéens et collégiens à l'histoire de notre île ainsi qu'à ses particularités.
"En effet, il nous semble important que les jeunes qui vivent sur cette terre, qu'ils soient ou non d'origine corse, sachent ce qu'est la Corse ce qui ne peut que renforcer la cohésion de notre société. Nous serons bien entendu présents aux élections de l'école doctorale, de PACES, du CROUS et de l'IUT.
Nous organiserons également comme chaque année au mois de Février les Scontri Internaziunali di a Ghjuventù in Lotta, événement majeur dans le calendrier de la jeunesse corse. A nostra cuscenza ghjè resistenza Les étudiants désireux de rejoindre notre structure peuvent nous contacter sur les réseaux sociaux, par mail à l'adresse indipendentista.ghjuventu@