2007 - 2019: 12 ans, c'est le temps qu'il aura fallu au Centre de conservation et de restauration du Patrimoine mobilier de Corse pour être enfin opérationnel
Initié par Ange Santini, ancien président de l'Exécutif de Corse en 2006, repris par Paul Giacobbi à son installation à la tête des affaires et finalisé en 2015 par Gilles Simeoni, ce Centre de conservation et de restauration du Patrimoine mobilier de Corse installé dans les locaux du Fort Charlet à Calvi, a pour principale mission d'assurer la connaissance, la sauvegarde et la valorisation du patrimoine mobilier de Corse.
La partie technique du CCRPMC permet aussi l'anoxie des collections infestées par les insectes xylophages et le stockage sécurisé d'œuvres en danger au sein des réserves du patrimoine.
La Corse on le sait possède un patrimoine mobilier exceptionnel, que l’on trouve dans tous les monuments insulaires, même dans ses plus petites églises et ses plus petits villages. Ces objets nécessitent des restaurations parfois très onéreuses car les mesures adéquates pour leur conservation n'ont pas été prises à temps.
La Collectivité de Corse a ainsi décidé de créer ce centre de conservation et de restauration pour assurer la connaissance, la sauvegarde et la valorisation du patrimoine mobilier de Corse.
La construction de ce Centre, dont nous nous sommes largement fait l'écho dans de nombreuses parutions, a nécessité des travaux de restauration importants de ce bâtiment du XIXème siècle et la construction d'une structure neuve située à l'intérieur de l'enceinte fortifiée.
Ce mariage entre l'ancien et le moderne est - comme on pu constater les visiteurs - une véritable réussite.
Après la bénédiction des lieux par l'abbé Ange-Michel Valery, archiprêtre de Calvi, tous se retrouvaient dans la grande salle d'exposition pour les traditionnels discours.
Un lieu de médiation auprès du public mais aussi des scolaires
Josepha Giacometti, Conseillère Exécutive, délégué à la culture,souhaitait à tous la bienvenue et saluait les membres de ce centre dirigé par et son équipe, le concepteur du projet et tous ceux présents qui ont œuvré à la réalsiation ce centre , parmi lesquels au premier rang "Ange Santini, maire de Calvi, ancien Président de l'Exécutif de Corse à l'origine de ce projet auquel nous avons voulu donner un souffle de modernité à notre arrivée aux responsabilités et surtout donner à cette coquille vide tout son sens à cette pierre angulaire de notre politique patrimoniale..
Et de poursuivre.
" Ce Centre n'a pas vocation à rester enfermé dans ses murs mais bien d'être un outil pour travailler, d'être un lieu de médiation auprès du public mais aussi des scolaires pour leur dire ce qu'est leur patrimoine, leur donner les moyens de se le réapproprier et sensibiliser les plus jeunes aux métiers du patrimoine mais aussi d'être un outil au service des communes pour la restauration de leur patrimoine".
Et de conclure: "Comme vous pourrez le voir lors de la visite qui suivra, une exposition est ouverte sur ce lieu de mémoire que nous voulons rendre au Calvais. C'est de bonne augure que vous tous ici nombreux, que les associations culturelles présentes puissent se réapproprier ce lieu".
Ange Santini, maire de Calvi, refaisait, ensuite l'historique de ce projet qui pour être très précis ne remonte pas à 2007 mais bien à 2002 date d'une nouvelle loi permettant à la Collectivité de Corse de récupérer en droit de préemption les bâtiments militaires appartenant à l'Etat qui devaient être désaffectés.
"De mémoire, je crois que c'est la première et la seule fois que la Collectivité de Corse, au dernier moment, avait fait valoir sont droit de préemption pour récupérer le Fort Charlet mais aussi l'Hôpital Militaire dans la citadelle de Calvi. C'est donc une très vieille histoire".
Une acquisition rendue possible grâce à une loi de 2002
Ange Santini revenait ensuite sur le montant de ces acquisitions mais aussi sur les difficultés financières pour transformer ces lieux, qui à notre sens, devaient avoir un rayonnement régional.
"Aujourd'hui c'est chose faite pour ce Centre. Pour ce qui est de l'Hôpital Militaire, compte-tenu de l'état des lieux il faudra attendre d'avoir les moyens de sa reconversion.
Concernant le projet du Centre de Conservation, je voudrais ici remercier ici l'ancien ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabre que j'avais à l'époque rencontré à Paris et qui avait inscrit dans un premier temps la somme nécessaire, dans le cadre du Contrat de Plan Etat-Région ensuite dans le celui du PEI. Un grand merci donc au ministre et celles et ceux qui ont porté le financement
Alors bien sûr, il fallait avoir l'idée, il fallait poursuivre les travaux et aller au bout de nos idées.
Mon cher Gilles, mon cher Jean-Guy, décider c'est facile, trouver les financements c'était facile même si c'était un peu moins mais le faire fonctionner c'est autre chose. A votre arrivée en 2015, c'était pratiquement achevé mais il fallait le faire fonctionner comme je viens de le dire. Aujourd'hui, je vous félicite d'avoir réussi à faire démarrer cette structure et d'avoir trouvé le personnel qui est est à l'ouvrage pour Calvi mais aussi pour l'ensemble de la Corse.
Aujourd'hui, grâce à l'action de la Collectivité de Corse c'est une opération exemplaire que je veux saluer, c'est une opération de restauration, de réhabilitation d'un patrimoine que la Corse s'es approprié mais c'est aussi une opération exemplaire dans sa destination qui correspond à un but précis.
Je souhaite bon vent à celles et ceux qui y travaillent, longue vie à ce Centre de conservation que nous avons appelé de nos voeux et qu'aujourd'hui, tous ensemble nous portons sur les fonts baptismaux".
Un outil important au service de la Collectivité de Corse
Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse souhaitait à tous la bienvenue en langue corse avant de souligner tout le plaisir qu'il avait d'être à Calvi pour cette inauguration.
Et de poursuivre en s'adressant au directeur du patrimoine à la CDC, Pierre-Jean Campocasso et à la conservatrice de ce Centre, Sarah Le Verre - Albertini et à toute l'équipe du Centre de Conservation, le Président de l'assemblée de Corse ajoutait : "Je saisis l'occasion pour saluer et adresser mes chaleureuses félicitations à celles ceux ceux qui ont eu à accompagner les premiers pas de cet établissement, à assurer sa mise en route.
L'exposition "Du fort au centre, l'histoire d'un lieu" témoigne s'il en était besoin, du dynamisme de votre équipe et de la volonté de valoriser cet espace. Maintenant, vous avez à le faire vivre et à le porter vers l'avenir. Ce Centre est un outil important au service de la Collectivité de Corse. Il est l'un des maillons de cette politique. Votre travail, mesdames et messieurs, contribuera à préserver la richesse et la variété de notre patrimoine Corse. Il contribuera plus largement, à expliquer, sauvegarder et valoriser une partie de ce qui fait notre spécificité, notre manière originale de participer au monde. Recevez mes plus vifs encouragements pour mener à bien cette mission dans laquelle, j'en suis convaincu, vous mettrez toute votre passion et votre énergie.
Je souhaite une longue et belle route au Centre de Conservation. Le champ des possibles est large. Tout est à faire. ensemble, nous saurons saisir cette nouvelle opportunité pour innover au service de ce territoire et au service du patrimoine de la Corse".
"Le Fort Charlet qui était un lieu d'enfermement et de souffrance va devenir un lieu d'ouverture et d'échange"
Gilles Simeoni, président de l'Exécutif de Corse soulignait à son tour tout l'intérêt de ce Centre de Conservation et de Restauration du Patrimoine Mobilier de Corse, soulignant au passage le rayonnement régional de cette réalisation, projet emblématique au service du patrimoine mobilier de Corse et notamment religieux:
" Ce lieu a été un lieu de souffrance qui a du reste conservé ses geôles. Il aura fallu toute la capacité d'invention du maître d'oeuvre, de l'architecte pour que ce lieu de souffrance devienne un lieu de vie de modernité et de culture. Merci à eux et merci pour cette métamorphose".
Gilles Simeoni saluait ensuite " Ange Santini, premier maillon de cette chaîne en ouvrant ce lieu et en décidant de sa destination, mais aussi à Paul Giacobbi qui a pris le relais, au directeur du Patrimoine Pierre-Jean Campocasso, Sarah Le Verre - Albertini et à toute l'équipe du Centre de Conservation" et poursuivait en mettant l'accent sur la région Balagne, sur le lieu, la volonté politique, le projet.
"C'est vrai que cet écrin existait mais qu'il fallait lui donner sa fonction qui sera donc ce Centre de Conservation et de Restauration du Patrimoine Mobilier de Corse. Ce projet qui est une réelle volonté politique, nous l'avons porté avec Josepha Giacometti.
Ce Centre est un outil qui est à la fois de conservation et de transmission. Il y a en Corse entre 35 et 40 000 pièces mobilières classées, c'est vous dire le travail qui est devant nous.
Ce conservatoire est une institution balanine mais aussi une institution de la Corse et j'allais dire de la France, de l'Europe et de la Méditerranée.
Les services vont aller vers chaque commune, chaque particulier pour se livrer à ce répertoire patrimoniale à restaurer, conserver et répertorier".
Le président de l'Exécutif insistait également sur la fonction de ce centre auprès du public mais aussi des écoles, avant de conclure:
" Le fort Charlet qui était un lieu d'enfermement, de souffrance, de défense va devenir un lieu d'ouverture, d'échange et un vecteur d'enrichissement collectif. Nous pourrons tous venir admirer ce travail des restauratrices et restaurateurs au service de notre patrimoine mobilier".
Un outil fondamental pour les collectivités locales.
Jérôme Seguy, sous-préfet de Calvi rappelait " la richesse d'une terre qui tient à la beauté de ses paysages comme au patrimoine créé de la main de l'homme: à ce titre, la Corse mérite bien son nom d'Ile de beauté, et on ne saurait avoir mieux choisi Calvi pour pour glorifier ce double aspect.
Calvi est une terre de culture comme nous l'aimons, celle où se côtoient les arts et les civilisations, la créativité et les échanges.
Au coeur de cette Balagne florissante en matière culturelle, Calvi en est l'un des fleurons, avec Pigna ou encore Pioggiola, sans oublier les communes qui ponctuent ses paysages de leurs monuments, leurs festivals, leur âme élevée".
Et de poursuivre: " L'outil que vous avez présenté aujourd'hui est fondamental pour les collectivités locales. Former les professionnels, conseiller et assister les communes, prévenir la détérioration du patrimoine mobilier, améliorer les conditions de conservation "in situ", diagnostiquer les dangers, proposer des solutions, mettre en place des opérations de conservation préventive et de restauration, faire connaître, enfin, voilà la mission d'un centre qui va devenir très rapidement indispensable".
Le sous-préfet rappelait que l'Etat a pris sa part au travers des 70% de sa contribution au titre du PEI.
" Vous avez su mêler histoire et modernité, patrimoine et geste architectural. Je crois sincèrement que c'est une réussite, et je sais combien Ange Santini y a veillé, lui qui est autant attaché à Calvi qu'il l'est aux actions engagées sous sa mandature: vous avez su relever le défi, Monsieur le Président, de sa haute exigence. En tout état de cause, la réhabilitation que nous avons visitée est un signal fort de l'implication de la Corse dans la préservation de son patrimoine auquel je vous sais attachée, Madame la Conseillère Exécutive".
Il reste à souhaiter aux équipes qui désormais y travaillent pleinement de trouver le bonheur qu'il y a à perpétuer de si beaux objets".
Une visite des lieux devait suivre.
A noter que le Conseil Exécutif a tenu le matin même une réunion décentralisée dans le petit village Balanin de Pigna
Initié par Ange Santini, ancien président de l'Exécutif de Corse en 2006, repris par Paul Giacobbi à son installation à la tête des affaires et finalisé en 2015 par Gilles Simeoni, ce Centre de conservation et de restauration du Patrimoine mobilier de Corse installé dans les locaux du Fort Charlet à Calvi, a pour principale mission d'assurer la connaissance, la sauvegarde et la valorisation du patrimoine mobilier de Corse.
La partie technique du CCRPMC permet aussi l'anoxie des collections infestées par les insectes xylophages et le stockage sécurisé d'œuvres en danger au sein des réserves du patrimoine.
La Corse on le sait possède un patrimoine mobilier exceptionnel, que l’on trouve dans tous les monuments insulaires, même dans ses plus petites églises et ses plus petits villages. Ces objets nécessitent des restaurations parfois très onéreuses car les mesures adéquates pour leur conservation n'ont pas été prises à temps.
La Collectivité de Corse a ainsi décidé de créer ce centre de conservation et de restauration pour assurer la connaissance, la sauvegarde et la valorisation du patrimoine mobilier de Corse.
La construction de ce Centre, dont nous nous sommes largement fait l'écho dans de nombreuses parutions, a nécessité des travaux de restauration importants de ce bâtiment du XIXème siècle et la construction d'une structure neuve située à l'intérieur de l'enceinte fortifiée.
Ce mariage entre l'ancien et le moderne est - comme on pu constater les visiteurs - une véritable réussite.
Après la bénédiction des lieux par l'abbé Ange-Michel Valery, archiprêtre de Calvi, tous se retrouvaient dans la grande salle d'exposition pour les traditionnels discours.
Un lieu de médiation auprès du public mais aussi des scolaires
Josepha Giacometti, Conseillère Exécutive, délégué à la culture,souhaitait à tous la bienvenue et saluait les membres de ce centre dirigé par et son équipe, le concepteur du projet et tous ceux présents qui ont œuvré à la réalsiation ce centre , parmi lesquels au premier rang "Ange Santini, maire de Calvi, ancien Président de l'Exécutif de Corse à l'origine de ce projet auquel nous avons voulu donner un souffle de modernité à notre arrivée aux responsabilités et surtout donner à cette coquille vide tout son sens à cette pierre angulaire de notre politique patrimoniale..
Et de poursuivre.
" Ce Centre n'a pas vocation à rester enfermé dans ses murs mais bien d'être un outil pour travailler, d'être un lieu de médiation auprès du public mais aussi des scolaires pour leur dire ce qu'est leur patrimoine, leur donner les moyens de se le réapproprier et sensibiliser les plus jeunes aux métiers du patrimoine mais aussi d'être un outil au service des communes pour la restauration de leur patrimoine".
Et de conclure: "Comme vous pourrez le voir lors de la visite qui suivra, une exposition est ouverte sur ce lieu de mémoire que nous voulons rendre au Calvais. C'est de bonne augure que vous tous ici nombreux, que les associations culturelles présentes puissent se réapproprier ce lieu".
Ange Santini, maire de Calvi, refaisait, ensuite l'historique de ce projet qui pour être très précis ne remonte pas à 2007 mais bien à 2002 date d'une nouvelle loi permettant à la Collectivité de Corse de récupérer en droit de préemption les bâtiments militaires appartenant à l'Etat qui devaient être désaffectés.
"De mémoire, je crois que c'est la première et la seule fois que la Collectivité de Corse, au dernier moment, avait fait valoir sont droit de préemption pour récupérer le Fort Charlet mais aussi l'Hôpital Militaire dans la citadelle de Calvi. C'est donc une très vieille histoire".
Une acquisition rendue possible grâce à une loi de 2002
Ange Santini revenait ensuite sur le montant de ces acquisitions mais aussi sur les difficultés financières pour transformer ces lieux, qui à notre sens, devaient avoir un rayonnement régional.
"Aujourd'hui c'est chose faite pour ce Centre. Pour ce qui est de l'Hôpital Militaire, compte-tenu de l'état des lieux il faudra attendre d'avoir les moyens de sa reconversion.
Concernant le projet du Centre de Conservation, je voudrais ici remercier ici l'ancien ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabre que j'avais à l'époque rencontré à Paris et qui avait inscrit dans un premier temps la somme nécessaire, dans le cadre du Contrat de Plan Etat-Région ensuite dans le celui du PEI. Un grand merci donc au ministre et celles et ceux qui ont porté le financement
Alors bien sûr, il fallait avoir l'idée, il fallait poursuivre les travaux et aller au bout de nos idées.
Mon cher Gilles, mon cher Jean-Guy, décider c'est facile, trouver les financements c'était facile même si c'était un peu moins mais le faire fonctionner c'est autre chose. A votre arrivée en 2015, c'était pratiquement achevé mais il fallait le faire fonctionner comme je viens de le dire. Aujourd'hui, je vous félicite d'avoir réussi à faire démarrer cette structure et d'avoir trouvé le personnel qui est est à l'ouvrage pour Calvi mais aussi pour l'ensemble de la Corse.
Aujourd'hui, grâce à l'action de la Collectivité de Corse c'est une opération exemplaire que je veux saluer, c'est une opération de restauration, de réhabilitation d'un patrimoine que la Corse s'es approprié mais c'est aussi une opération exemplaire dans sa destination qui correspond à un but précis.
Je souhaite bon vent à celles et ceux qui y travaillent, longue vie à ce Centre de conservation que nous avons appelé de nos voeux et qu'aujourd'hui, tous ensemble nous portons sur les fonts baptismaux".
Un outil important au service de la Collectivité de Corse
Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse souhaitait à tous la bienvenue en langue corse avant de souligner tout le plaisir qu'il avait d'être à Calvi pour cette inauguration.
Et de poursuivre en s'adressant au directeur du patrimoine à la CDC, Pierre-Jean Campocasso et à la conservatrice de ce Centre, Sarah Le Verre - Albertini et à toute l'équipe du Centre de Conservation, le Président de l'assemblée de Corse ajoutait : "Je saisis l'occasion pour saluer et adresser mes chaleureuses félicitations à celles ceux ceux qui ont eu à accompagner les premiers pas de cet établissement, à assurer sa mise en route.
L'exposition "Du fort au centre, l'histoire d'un lieu" témoigne s'il en était besoin, du dynamisme de votre équipe et de la volonté de valoriser cet espace. Maintenant, vous avez à le faire vivre et à le porter vers l'avenir. Ce Centre est un outil important au service de la Collectivité de Corse. Il est l'un des maillons de cette politique. Votre travail, mesdames et messieurs, contribuera à préserver la richesse et la variété de notre patrimoine Corse. Il contribuera plus largement, à expliquer, sauvegarder et valoriser une partie de ce qui fait notre spécificité, notre manière originale de participer au monde. Recevez mes plus vifs encouragements pour mener à bien cette mission dans laquelle, j'en suis convaincu, vous mettrez toute votre passion et votre énergie.
Je souhaite une longue et belle route au Centre de Conservation. Le champ des possibles est large. Tout est à faire. ensemble, nous saurons saisir cette nouvelle opportunité pour innover au service de ce territoire et au service du patrimoine de la Corse".
"Le Fort Charlet qui était un lieu d'enfermement et de souffrance va devenir un lieu d'ouverture et d'échange"
Gilles Simeoni, président de l'Exécutif de Corse soulignait à son tour tout l'intérêt de ce Centre de Conservation et de Restauration du Patrimoine Mobilier de Corse, soulignant au passage le rayonnement régional de cette réalisation, projet emblématique au service du patrimoine mobilier de Corse et notamment religieux:
" Ce lieu a été un lieu de souffrance qui a du reste conservé ses geôles. Il aura fallu toute la capacité d'invention du maître d'oeuvre, de l'architecte pour que ce lieu de souffrance devienne un lieu de vie de modernité et de culture. Merci à eux et merci pour cette métamorphose".
Gilles Simeoni saluait ensuite " Ange Santini, premier maillon de cette chaîne en ouvrant ce lieu et en décidant de sa destination, mais aussi à Paul Giacobbi qui a pris le relais, au directeur du Patrimoine Pierre-Jean Campocasso, Sarah Le Verre - Albertini et à toute l'équipe du Centre de Conservation" et poursuivait en mettant l'accent sur la région Balagne, sur le lieu, la volonté politique, le projet.
"C'est vrai que cet écrin existait mais qu'il fallait lui donner sa fonction qui sera donc ce Centre de Conservation et de Restauration du Patrimoine Mobilier de Corse. Ce projet qui est une réelle volonté politique, nous l'avons porté avec Josepha Giacometti.
Ce Centre est un outil qui est à la fois de conservation et de transmission. Il y a en Corse entre 35 et 40 000 pièces mobilières classées, c'est vous dire le travail qui est devant nous.
Ce conservatoire est une institution balanine mais aussi une institution de la Corse et j'allais dire de la France, de l'Europe et de la Méditerranée.
Les services vont aller vers chaque commune, chaque particulier pour se livrer à ce répertoire patrimoniale à restaurer, conserver et répertorier".
Le président de l'Exécutif insistait également sur la fonction de ce centre auprès du public mais aussi des écoles, avant de conclure:
" Le fort Charlet qui était un lieu d'enfermement, de souffrance, de défense va devenir un lieu d'ouverture, d'échange et un vecteur d'enrichissement collectif. Nous pourrons tous venir admirer ce travail des restauratrices et restaurateurs au service de notre patrimoine mobilier".
Un outil fondamental pour les collectivités locales.
Jérôme Seguy, sous-préfet de Calvi rappelait " la richesse d'une terre qui tient à la beauté de ses paysages comme au patrimoine créé de la main de l'homme: à ce titre, la Corse mérite bien son nom d'Ile de beauté, et on ne saurait avoir mieux choisi Calvi pour pour glorifier ce double aspect.
Calvi est une terre de culture comme nous l'aimons, celle où se côtoient les arts et les civilisations, la créativité et les échanges.
Au coeur de cette Balagne florissante en matière culturelle, Calvi en est l'un des fleurons, avec Pigna ou encore Pioggiola, sans oublier les communes qui ponctuent ses paysages de leurs monuments, leurs festivals, leur âme élevée".
Et de poursuivre: " L'outil que vous avez présenté aujourd'hui est fondamental pour les collectivités locales. Former les professionnels, conseiller et assister les communes, prévenir la détérioration du patrimoine mobilier, améliorer les conditions de conservation "in situ", diagnostiquer les dangers, proposer des solutions, mettre en place des opérations de conservation préventive et de restauration, faire connaître, enfin, voilà la mission d'un centre qui va devenir très rapidement indispensable".
Le sous-préfet rappelait que l'Etat a pris sa part au travers des 70% de sa contribution au titre du PEI.
" Vous avez su mêler histoire et modernité, patrimoine et geste architectural. Je crois sincèrement que c'est une réussite, et je sais combien Ange Santini y a veillé, lui qui est autant attaché à Calvi qu'il l'est aux actions engagées sous sa mandature: vous avez su relever le défi, Monsieur le Président, de sa haute exigence. En tout état de cause, la réhabilitation que nous avons visitée est un signal fort de l'implication de la Corse dans la préservation de son patrimoine auquel je vous sais attachée, Madame la Conseillère Exécutive".
Il reste à souhaiter aux équipes qui désormais y travaillent pleinement de trouver le bonheur qu'il y a à perpétuer de si beaux objets".
Une visite des lieux devait suivre.
A noter que le Conseil Exécutif a tenu le matin même une réunion décentralisée dans le petit village Balanin de Pigna