Accompagner la construction de logements adaptés selon les différentes étapes de la vie, produire des logements sociaux, abordables, mais aussi rénover les existants : voici la nouvelle stratégie foncière de la CAPA, dévoilée ce jeudi 23 mai par Stéphane Sbraggia, le maire d’Ajaccio et président de la Communauté d'Agglomération du Pays Ajaccien (CAPA), lors du conseil communautaire. À l'occasion de la présentation du troisième Programme Local de l'Habitat (PLH), ce dernier explique : « Il ne faut pas sous-estimer l’anxiété des concitoyens sur ce sujet. Il fallait reprendre en main ces questions-là. Les pressions exercées sur les territoires tendus peuvent venir entraver notre politique d’aménagement. Les ménages se rétrécissent et un besoin augmente, notamment avec l’augmentation des familles monoparentales. Le temps de diagnostic a été long, mais important. Nous voulons faciliter l’accès au logement aux personnes en difficulté et aux jeunes actifs. Nous avons aussi à l’esprit la question de la mixité urbaine et sociale. Le PLH vise à construire mieux avec moins. »
Mieux, ce qui signifie des logements moins vétustes, mieux isolés, mais également rénovés. Moins, ce qui veut dire diminuer la consommation foncière en réhabilitant certains bâtiments. Pour cartographier les besoins, la CAPA a mené un diagnostic partagé sur un an sur l’ensemble de la région ajaccienne. En réponse à ce constat, le PLH va doter la CAPA d’outils pour essayer de réduire cette pression et atténuer les effets de la crise du logement. Ainsi, d’ici 2030, 3758 logements vont être construits sur la région ajaccienne. 41% de ces logements seront consacrés au social et abordable (en dessous des prix du marché) et 59% pour le parc privé. 1,2 M d’euros par an sera injecté pour la production neuve sociale avec une bonification pour la production de T1 et de T2, car c’est sur ces deux surfaces que le niveau de tension est le plus fort. Aussi, la CAPA et la ville d’Ajaccio permettront d’aider les citoyens en leur accordant une aide financière de l’Etat et de la Collectivité de Corse, dans le cadre d’une contractualisation, et en les mettant en lien avec des professionnels techniques pour rénover leur logement privé. Pour les jeunes et les actifs, la CAPA financera du logement social ainsi que des logements intermédiaires, ce que l’on nomme un bail réel solidaire. Pour les séniors, la CAPA souhaite financer des résidences sociales, mais aussi aider à l’adaptation de logements face à la perte d’autonomie. Pour les familles, la CAPA prévoit la construction de logements à proximité des commerces et des services publics. Ce PLH s’étendra jusqu’à 2030.
D’autres enjeux se posent : « Nous devons également répondre à la question de l’entretien du parc existant et à celle de la transition énergétique. Il faut que les opérations d’aménagement du territoire soient de la prérogative des collectivités et pas des promoteurs auxquels on délivrerait des permis de construire. Quand on dialogue avec les promoteurs, on doit pouvoir exprimer la façon dont on veut que les logements se construisent », conclut Stéphane Sbraggia.
Mieux, ce qui signifie des logements moins vétustes, mieux isolés, mais également rénovés. Moins, ce qui veut dire diminuer la consommation foncière en réhabilitant certains bâtiments. Pour cartographier les besoins, la CAPA a mené un diagnostic partagé sur un an sur l’ensemble de la région ajaccienne. En réponse à ce constat, le PLH va doter la CAPA d’outils pour essayer de réduire cette pression et atténuer les effets de la crise du logement. Ainsi, d’ici 2030, 3758 logements vont être construits sur la région ajaccienne. 41% de ces logements seront consacrés au social et abordable (en dessous des prix du marché) et 59% pour le parc privé. 1,2 M d’euros par an sera injecté pour la production neuve sociale avec une bonification pour la production de T1 et de T2, car c’est sur ces deux surfaces que le niveau de tension est le plus fort. Aussi, la CAPA et la ville d’Ajaccio permettront d’aider les citoyens en leur accordant une aide financière de l’Etat et de la Collectivité de Corse, dans le cadre d’une contractualisation, et en les mettant en lien avec des professionnels techniques pour rénover leur logement privé. Pour les jeunes et les actifs, la CAPA financera du logement social ainsi que des logements intermédiaires, ce que l’on nomme un bail réel solidaire. Pour les séniors, la CAPA souhaite financer des résidences sociales, mais aussi aider à l’adaptation de logements face à la perte d’autonomie. Pour les familles, la CAPA prévoit la construction de logements à proximité des commerces et des services publics. Ce PLH s’étendra jusqu’à 2030.
D’autres enjeux se posent : « Nous devons également répondre à la question de l’entretien du parc existant et à celle de la transition énergétique. Il faut que les opérations d’aménagement du territoire soient de la prérogative des collectivités et pas des promoteurs auxquels on délivrerait des permis de construire. Quand on dialogue avec les promoteurs, on doit pouvoir exprimer la façon dont on veut que les logements se construisent », conclut Stéphane Sbraggia.